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(05/07/2010 17:28:42)

Nokia peut-il encore rattraper Apple et Google ?

Depuis le 22 avril, date de l'annonce des résultats du premier trimestre de Nokia, et du délai dans le lancement de son premier smartphone réellement compétitif depuis près de trois ans (le N8), l'action de l'entreprise a chuté de moitié à la bourse de New York. La situation du constructeur finlandais est en net contraste avec celle de fin 2006, époque à laquelle il dominait encore le marché (malgré quelques critiques sur l'absence de téléphones plus fins), et se préparait à lancé son produit phare : le N95. Mais 2007 restera comme l'année qui bouleversa le marché du smartphone, avec la présentation, en janvier, de l'iPhone par Apple, et, en août, de la plate-forme Android par Google. En moins de 12 mois, Nokia a été incapable de comprendre et donc d'anticiper les nouveaux besoins des consommateurs.

Un excès de confiance qui ne se dément pas

Nokia avait alors trop confiance, et sa première erreur fut de ne pas prendre assez tôt au sérieux l'iPhone et Android, d'après Nick Jones, vice président et analyste chez Gartner. Le finlandais a complètement sous estimé l'impact qu'aurait le produit d'Apple sur le marché, si l'on en croit cette fois-ci Ben Wood, directeur de la recherche chez CCS Insight. Il ajoute que, même si c'est toute l'industrie des télécoms qui a commis cette erreur, elle a été plus préjudiciable à Nokia. Après l'échec du projet 7700, un smartphone tactile particulièrement encombrant présenté en 2003 et jamais vraiment commercialisé, le finlandais n'a pas cru à l'iPhone considéré comme un simple gadget.

Panne totale sur l'interface tactile

La firme d'Espoo a effectivement mis beaucoup trop de temps à réaliser que son OS Symbian posait un gros problème, en l'absence d'une interface utilisateur bien adaptée aux écrans tactile. En juin 2008, le constructeur a fait sa première grande tentative pour renverser la tendance en acquérant totalement Symbian avec l'intention d'en faire une dynamique plate-forme Open Source, la Symbian Foundation. Deux ans plus tard, il est clair que cette stratégie s'est révélée passablement mauvaise, puisque la publication en Open Source du code de l'OS Symbian n'est effectif que depuis février 2010. Ben Wood pense qu'il serait plus profitable à Nokia de reprendre le contrôle total de Symbian. En effet, le manque de soutien des autres fournisseurs utilisant l'OS fait que Nokia doit, au final, faire le plus gros du travail, tandis que la nature Open Source du projet rend possible l'observation de son avancement par la concurrence.

Pour la suite de ce dossier, rendez-vous dans notre rubrique dédié.


(...)

(05/07/2010 16:02:28)

YouTube reconnaît une attaque contre son service

L'attaque a principalement concerné les sections dans lesquelles les utilisateurs postent des commentaires.  « Des avis ont été temporairement masqués par défaut pendant une heure, avant la découverte du problème, et nous avons publié un correctif complet pour résoudre ce problème dans les deux heures. Nous continuons à analyser la vulnérabilité pour prévenir qu'une situation similaire ne se reproduise dans l'avenir, » a déclaré par mail un porte-parole de Google. « L'attaque a potentiellement fragilisé les cookies YouTube des utilisateurs qui se sont rendus sur une des pages piratées, mais cette intrusion n'a pu être détournée pour accéder à leurs comptes Google, » a ajouté le porte-parole. Par mesure de précaution, le service demande aux utilisateurs de se déconnecter de leur compte YouTube et de se reconnecter à nouveau. 

Un détournement classique vers des sites pour adultes

Les assaillants ont apparemment ciblé le chanteur Justin Bieber, introduisant du code malveillant dans les pages YouTube qui lui sont consacrées, et affichant à l'intention des visiteurs des pop up contenant des messages dévalorisant sur la star, idole des teenagers. Le code les redirigeait également vers des sites extérieurs présentant un contenu réservé aux adultes. Une personne du secteur, familière de ce genre de situations, a indiqué que l'attaque ne comportait pas en elle-même d'infections par des logiciels malveillants, mais que le risque venait plus de la page web vers laquelle les hackers avaient redirigé les utilisateurs. « On ne sait pas très bien si ces pages contenaient des logiciels malveillants, mais la plupart des logiciels anti-virus à jour sont conçus pour protéger contre ces menaces, » a encore déclaré le porte-parole.

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YouTube est de loin le site de téléchargement et de partage de vidéo le plus populaire. En mai, les Américains ont visionné 14,6 milliards de clips vidéo sur les sites de Google, et essentiellement sur YouTube, ce qui représente, selon comScore, 43 % environ de tous les clips visionnés en ligne au cours de ce mois.  Le jour de la fête d'Indépendance des Etats-Unis, le 4 juillet, les sites de médias sociaux comme Twitter et Facebook ont crépités de milliers de messages de personnes faisant état du piratage de YouTube.

L'iTunes Store également inquiété ?

Une série de messages postés sur un autre fil de discussion de ces sites s'inquiétait de savoir si des achats avaient pu être effectués sans autorisation par un développeur «gangster» sur l'iTunes Store d'Apple avec les numéros de cartes de crédit figurant dans les dossiers d'utilisateurs. Les personnes ayant posté sur le sujet conseillent aux clients de l'App Store de surveiller toute activité inhabituelle de leurs comptes. Sollicitée sur ce problème, Apple n'a fait encore aucun commentaire à ce sujet.

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(05/07/2010 15:53:53)

La culture d'entreprise doit s'adapter aux outils collaboratifs

Steve Hodgkinson, directeur de recherche sur les pratiques gouvernementales des pays de l'APAC pour le cabinet Ovum, a déclaré, avant même le séminaire « Where next for Enterprise Collaboration », que la culture était le principal obstacle empêchant l'usage optimal des outils de collaboration. « Il y a un véritable fossé entre ces technologies et la capacité des individus à se les approprier », a-t-il dit. « Il va falloir créer toute une gamme de comportements autour de ces plateformes collaboratives, et elles ne sont pas nécessairement naturelles dans l'environnement des entreprises ».
D'après lui, la plupart des outils du web 2.0 ont pénétré l'espace du travail à cause du désir de certains employés de gagner un statut social au sein de l'organisation, au travers d'attitudes consistant à « faire voir et partager ». « Les gens gagnent une réputation dans le monde de l'informatique sociale en montrant et en partageant l'information, et en participant et contribuant aux forums, aux wikis, aux blogs, etc » a-t-il ajouté. « Plus vous partagez, plus votre réputation s'améliore ».

Familiariser aux outils, et surtout à leurs usages

« Cependant, les entreprises ont tendance à avoir une culture plus compétitive, au sein de laquelle il n'est pas forcément toléré de partager les données, les avis et les contributions. L'information, c'est le pouvoir, et les employés préfèrent l'utiliser de sorte à faire avancer au mieux leurs carrières individuelles ». Ce qui fait qu'au final, les organisations qui souhaitent encourager une culture de collaboration devraient commencer par un programme de management du changement avant d'investir dans les outils coopératifs. Ensuite, il faudrait simplement autoriser les utilisateurs à explorer et à s'approprier ces technologies à leur façon. D'après Steve Hodgkinson, « il y a aussi un intérêt à encourager l'usage des réseaux sociaux et plateformes collaboratives hors entreprise, afin que les individus s'y familiarisent et arrivent à les comprendre ».

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Selon lui, les DSI devraient aussi commencer à concevoir les réseaux collaboratifs plus comme du jardinage que comme un travail d'ingénierie : trouver un sol fertile, planter des graines, cultiver, arroser et les aider à pousser. « Ce n'est pas quelque chose qui vient naturellement à la plupart des DSI, il est donc possible qu'ils doivent s'associer aux autres composantes de l'entreprise qui sont peut-être plus en phases avec les attitudes et défis de celle-ci, afin d'aider à l'adoption de ces plateformes ».

Cette analyse est en réalité peu pertinente, la plupart des salariés utilisant déjà les réseaux sociaux chez eux, mais aussi au bureau. Cette étude ne donne donc, au final, aucune véritable solution pour une meilleure intégration sociale de ces outils dans l'environnement de l'entreprise, puisque tout changement nécessite de toute façon d'être accompagné, et de s'appuyer sur la structure globale de celle-ci.

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(05/07/2010 12:36:59)

Google attend toujours le bon vouloir chinois

En ce lundi matin, heure pékinoise, Google est encore dans l'attente d'une décision du gouvernement chinois concernant sa licence commerciale, a affirmé Jessica Powell, porte-parole du groupe. La licence en question, qui est nécessairement délivrée par les autorités du pays, est indispensable pour que Google puisse continuer d'exploiter son site basé en Chine, google.cn. Mais les tensions entre l'entreprise et les officiels du pays ont rendu l'obtention de cette autorisation administrative plus difficile.

Un pas en avant, trois pas en arrière

En mars dernier, Google avait décidé de mettre fin à la censure opérée par son moteur de recherche chinois en fermant le site, et en redirigeant le trafic Internet vers la version non-censurée basée à Hong-Kong. Ce déménagement a provoqué la colère des autorités pékinoises, qui ont demandé à Google de se soumettre aux lois chinoises, imposant aux entreprises de censurer les résultats des recherches sur Internet. La demande de renouvellement de la licence souligne le net recul opéré par la firme américaine, désormais prête à agir dans le cadre restrictif imposé par ces lois. Du coup, la semaine dernière, en geste de bonne volonté, google.cn a été remis en ligne, et l'on peut trouver sur la page un lien vers le moteur basé à Hong-Kong, plutôt qu'une redirection automatique. Depuis que la demande a été formulée, mercredi dernier, certains services du moteur de recherche ont pourtant été partiellement bloqués en Chine. C'est le cas de Google Suggest qui fournit les termes de recherche probables lorsque l'utilisateur commence à taper sa requête. Ce service est toujours stoppé à l'heure actuelle, a indiqué Jessica Powell.
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(05/07/2010 11:34:56)

Malgré des capacités sous employées, les entreprises veulent toujours plus de stockage

Dans les grandes entreprises (plus de 1.000 salariés), l'enquête montre que 58% des responsables disposent d'un budget de plus de 100 000 dollars annuel pour les besoins de stockage, alors que les responsables IT des PME (moins de 1000 salariés) ont indiqué qu'ils dépensaient moins de 100 000 dollars par an. L'enquête révèle que, globalement, les entreprises consacrent en moyenne 23% de ce budget pour couvrir les coûts d'exploitation et de maintenance, soit une moyenne de 29% de leur budget pour les grandes entreprises contre 19% pour les PME. 

Les projets clouds progressent doucement

Dans l'ensemble, les gestionnaires ont indiqué que les principaux défis auxquels ils devaient répondre concernaient la complexité des infrastructures (28%), les problèmes de sécurité (27%), le manque de compétences ou de formation (25%), la difficulté à prouver la réalité d'un retour sur investissement (21%) et savoir décider quels secteurs de stockage placer en virtualisation (21%). Seulement 14% des personnes interrogées ont déclaré que leurs entreprises opéraient ou utilisaient des technologies de stockage à base de cloud public ou privé, et quand c'est le cas, avec une préférence pour les systèmes privés. Environ 42% de l'ensemble des responsables IT a déclaré que les solutions de stockage de données à base de cloud public ne figuraient pas du tout sur leur feuille de route. 23% des responsables informatiques des grandes entreprises et 23% de leurs collègues des PME excluent également l'utilisation de solutions clouds privés pour le stockage des données.


Illustration, carte Adaptec SAS, crédit D.R.

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Dans la plupart des cas - 98% des responsables informatiques des grandes entreprises, et 73% de leurs collègues des PME - les personnes interrogées disent avoir pris ou envisagé de prendre des mesures pour contrôler les taux d'utilisation des systèmes de stockage. De même, 65% d'entre eux ont déclaré qu'ils prévoyaient de consolider et de rendre leurs systèmes de stockage plus homogènes l'année prochaine. L'enquête a également révélé que les responsables informatiques des grandes entreprises sont beaucoup plus susceptibles d'accroître le niveau d'automatisation de leurs centres de données pour améliorer l'efficacité de leurs systèmes de stockage : 79% contre 56% pour les responsables IT des PME. 

Croissance soutenue

37% des responsables informatiques des PME envisagent plutôt de recourir à des solutions meilleure marché, comme étendre l'utilisation de la technologie SATA et augmenter la capacité des disques Serial ATA sans passer au Fiber Channel ou au Serial Attached SCSI (SAS), contre 31% pour les responsables IT des grandes entreprises. L'étude a déduit que la capacité de stockage des entreprises consultées augmentera de 58% en moyenne au cours des trois prochaines années et de 93% dans les 3 à 5 ans, et ce, même si aujourd'hui les entreprises n'utilisaient pas 28% de leur capacité de stockage.


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(05/07/2010 11:35:05)

Sauver un projet en crise avec la méthode Obeya

Beaucoup de projets informatiques n'arrivent pas à l'heure du fait d'une mauvaise maitrise du "lead time" (rétro-planning du projet). Les DSI, qui se sentent désarmés, pointent le manque de visibilité de leurs projets, le manque d'organisation et le fait qu'ils ne gèrent que des projets en crise. Dans la pensée Lean on appelle cela un problème et la démarche de résolution du problème s'oriente tout d'abord vers une visualisation de la production. Cette visualisation se fait grâce à l'Obeya ou Obeya room. Il s'agit d'une salle semblable à une salle de réunion où tous les acteurs du projet  se retrouvent pour résoudre les problèmes. Les murs de cette pièce sont remplis de post-it désignant les problèmes et les points cruciaux du projet toujours dans l'optique de visualiser le problème. 

Ainsi chaque pan de la salle est réservé à une partie du dossier. Le premier pan et le plus important comme le dit Sandrine Olivencia : « Le point de départ est le client, c'est notre étoile du Nord », viennent ensuite la maquette du projet, les indicateurs, le plan macro, le plan hebdomadaire et un dernier pan de mur réservé uniquement à la résolution des problèmes. Cette gestion compartimentée du projet et des problèmes permet une compréhension plus globale et une meilleure appréhension du calendrier. Les résultats sont très bons.

Sandrine Olivencia a illustré son propos par un cas qu'elle a elle-même vécu. Alors qu'elle est déjà coach, un DSI de grande banque l'appelle car il a un gros souci organisationnel avec une webteam (équipe de développement internet) composée de 15 personnes. Il y a une mauvaise communication interne, des retards de livraison conséquents, des user ratings (la satisfaction utilisateur) à 2.3/5 et en moyenne 4 problèmes à la livraison du projet. 

Illustration : une Obeya room (D.R)


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Sandrine Olivencia a illustré son propos par un cas qu'elle a elle-même vécu. Alors qu'elle est déjà coach, un DSI de grande banque l'appelle car il a un gros souci organisationnel avec une webteam (équipe de développement internet) composée de 15 personnes. Il y a une mauvaise communication interne, des retards de livraison conséquents, des user ratings (la satisfaction utilisateur) à 2.3/5 et en moyenne 4 problèmes à la livraison du projet. 


Après un tour de table de l'équipe, il a été décidé de créer un jeu appelé « La voix du client » ou la webteam (équipe dédiée aux projets web) devait se mettre à la place de l'utilisateur final pour prendre conscience des problèmes de leur projet. Une fois cette phase d'acceptation validée l'Obeya room a été créée, celle-ci doit être construite par les parties prenantes pour bien se l'approprier. L'équipe s'est prise au jeu et 3 semaines plus tard la satisfaction client était montée à 3.7/5 et on constatait 0.75 problème par projet livré.


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(05/07/2010 11:34:53)

L'intelligence économique au menu du Cigref

« Lénine disait que le capitaliste allait vendre la corde pour le pendre mais, en fait, aujourd'hui, les entreprises la donne » a fustigé Olivier Buquen, nouveau délégué interministériel à l'intelligence économique, lors du petit déjeuner organisé pour ses membres par le Cigref. Citer « le petit père des peuples » quand on est directement rattaché à Nicolas Sarkozy est certes une provocation. Mais l'image marque.

Une fonction en évolution

Olivier Buquen a une position différente de son « prédécesseur » Alain Juillet. Ce dernier était en effet rattaché au SGDN (Secrétariat Général à la Défense Nationale). Il a certes défriché le sujet de l'intelligence économique et bien évangélisé mais était trop connoté « militaire » pour réellement séduire le secteur privé. Olivier Buquen indique : « Claude Guéant et Nicolas Sarkozy s'intéressent à ce sujet depuis des années et, en 2009, ont voulu faire évoluer le dispositif. » La fonction d'Alain Juillet avait été créée suite au rapport du député Bernard Carayon en 2003, neuf ans après le rapport de Henri Marte. Celle d'Olivier Buquen est, selon ses mots, un « gros projet transversal qui « s'appuie sur les business units (les ministères) mais est rattachée à la holding de tête (la Présidence de la République) ».

Un complément des cabinets privés

Le travail du délégué interministériel à l'intelligence économique concerne autant l'Etat pour son propre compte que les entreprises dont les intérêts doivent être défendus dans le cadre d'une défense des intérêts économiques du pays. Mais en aucun cas il ne remplace les cabinets privés : son intervention ne se fait que dans le cadre de la protection de la cause publique. Il pourrait être amené à soutenir de grands contrats à l'exportation mais sous l'expresse condition qu'ils mettent en jeu une puissance publique étrangère. Intervenir dans des affaires franco-françaises n'est pas son rôle, et dans des contrats privés internationaux risquerait d'être contre-productif.

Crédit Photo: D.R


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« Beaucoup font de l'intelligence économique comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, sans le savoir, mais il faut savoir formaliser et professionnaliser la démarche, ce qui n'est pas si naturel que cela » concède Olivier Buquen. Le rôle de l'Etat, comme il l'a martelé, n'est certainement pas de faire tout le travail à la place des entreprises mais par contre il doit savoir initier et accompagner.

Comprendre l'importance de l'IE

L'intelligence économique a encore parfois une image « barbouzarde ».Or elle consiste à collecter les informations stratégiques, analyser celles-ci, diffuser les bonnes informations aux bonnes personnes et enfin protéger les informations stratégiques des personnes qui ne doivent pas en prendre connaissance (comme les concurrents par exemple). Mais pourquoi le Cigref s'intéresse-t-il au sujet ? Et, au-delà, pourquoi les DSI devraient-ils s'en préoccuper ? Une anecdote rapportée par Olivier Buquen vaut sans doute plus qu'un long discours : « un PDG du CAC 40 a dû se séparer d'un collaborateur direct membre du comité exécutif parce que, dans ses états Facebook, il racontait sa journée quasiment en direct en révélant dans quel pays son patron se rendait et quelles personnes il rencontrait. »

De la sécurité informatique à la sécurité numérique

Celle-ci illustre bien le discours introductif de Bruno Ménard, président du Cigref et Vice-président systèmes d'information de Sanofi-Aventis : « le sujet n'est pas nouveau (le premier rapport du Cigref sur la veille stratégique date de 1998) mais prend de l'ampleur car, avec le développement de la société numérique vient celui des usages et donc des risques. Si le citoyen déclare désormais ses impôts en ligne, va à la banque sur Internet et accèdera demain à son dossier médical via le DMP, il en est de même pour les entreprises. De ce fait, leur valeur repose de plus en plus sur leur capital numérique qui peut être mis en danger par des usages inappropriés. Nous passons d'une problématique de sécurité technique informatique -aujourd'hui bien traitée par les RSSI- à une problématique de sécurité numérique, orientée vers les usages. C'est dans cet esprit que le Cigref et l'INHESJ ont collaboré pour créer une formation dédiée. » Olivier Buquen s'est félicitée de cette « excellente collaboration entre le public et le privé au service du pays ».

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Outre son action générale de sensibilisation et d'action défensive à l'égard des entreprises, la DIIE (délégation interministérielle à l'intelligence économique) va mener trois chantiers dont deux en collaboration avec le Cigref.

Deux chantiers communs entre la DIIE et le Cigref

Ces deux derniers concernent d'une part la conception d'une grille d'auto-évaluation de la maturité des entreprises et des établissements en terme d'intelligence économique (idéalement prête pour la fin 2010) et d'autre part le renforcement de la protection des informations stratégiques. Si l'innovation (la R&D au sens large) est en général bien protégée par  la propriété intellectuelle, il n'en est pas du tout de même des plans stratégiques à moyen/long terme ou des informations commerciales alors que l'entreprise connaitrait de grave soucis si ces informations tombaient dans des mains hostiles concurrentes. Il y a peut-être une adaptation du cadre juridique à mener selon les dires d'Olivier Buquen, notamment pour sanctionner les atteintes au secret interne des entreprises voire pour limiter les publications obligatoires, y compris en terme de détail des comptes au greffe du tribunal de commerce. « Beaucoup d'entreprises préfèrent payer une amende pour se protéger plutôt que de respecter l'obligation légale, ce qui n'est pas une situation satisfaisante » soupire Olivier Buquen.


Catégoriser les informations

Sur le plan de la sécurité du SI (au sens plein du mot, au-delà de la seule informatique), cela passe par une formalisation. Une piste avancée par Olivier Buquen est d'adopter en interne un mécanisme comme celui adopté au sein de la Défense Nationale : catégoriser clairement les informations en « public », « confidentiel », « secret », etc. et gérer des habilitations individuelles explicites.

Le troisième chantier de la DIIE concernera la recherche scientifique. Par nature, celle-ci est collaborative et s'appuie sur la publication. Mais un vrai travail sur la protection des travaux doit être mené afin que celle-ci intervienne avant la publication. Pour Olivier Buquen, « les bonnes attitudes ne sont pas encore acquises au point d'être naturelles ».

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(05/07/2010 11:34:58)

Pourquoi recruter un geek ?

« On ne trouve pas de geek en recrutant classiquement. Cela ressemble plus à un safari ! ». C'est l'avis tranché de Nicolas Martignole, développeur indépendant et blogueur (le Touilleur), exprimé durant l'université du SI, organisée par Octo Technology, les 1 et 2 juillet dernier à Paris. Selon lui le geek (à ne pas confondre avec le Nerd plutôt asocial) apporte une bouffée d'air frais et de la passion dans une entreprise car il est désintéressé. En effet, ce qu'il fait n'est pas un travail pour lui,  il le vit comme une passion.

Comment recruter le geek ? Par le lien humain et par la valeur ajoutée humaine du poste proposé et de l'entreprise. En effet, ce qui fait qu'un poste intéresse ce type de développeur sont : la mission proposée (42% des interrogés) et 18% tiennent compte des valeurs et de l'ADN profond de l'entreprise. Comment, par la suite conserver le geek dans son entreprise, ce dernier n'ayant pas vocation à travailler jusqu'à 62 ans pour le même employeur ? C'est encore une fois le lien humain qui prime. Ce développeur est quelqu'un de très connecté à sa communauté et la solution pour un manager est surement de créer une journée de rassemblement par mois dans son entreprise. Ce genre de manifestation fédère et soude les employés entre eux et qui plus est apporte un capital sympathie fort à l'entreprise. Malgré tout ne jamais faire d'ingérence dans ce type de rassemblement ! Les événements de consolidation qui marchent sont gérés par les geeks eux-mêmes.

Pour faire simple, le geek est une personne curieuse, connectée avec sa communauté et dynamique car passionnée. Quant au recrutement il doit s'orienter sur l'affect et les canaux communautaires n'espérez donc pas séduire un développeur de ce genre avec une annonce lapidaire sur un site d'emploi spécialisé.

Photo : Nicolas Martignole (à gauche sur la photo), crédit D.R.
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(05/07/2010 11:35:03)

Passez à la collaboration en temps réel avec Google Docs

Outre la possibilité de créer, stocker et traiter des documents de n'importe où dans le monde, du moment qu'il y a une connexion Internet, Google Docs autorise aussi les équipes, collègues et partenaires à collaborer online, en temps réel, sur le même fichier. Avec le lancement d'Office 2010, et des Office Web Apps, Microsoft offre également la capacité de travailler dans le cloud. Mais si la firme de Redmond est reconnue comme leader sur le marché des logiciels bureautiques, celle de Mountain View est quasiment synonyme du web. Google prend alors la main lorsqu'il s'agit de travailler et de collaborer sur des documents dans le cloud. L'accès à la plateforme pour les entreprises est vendu à 50 $ par an et par utilisateur, comprenant 25 Go sur Gmail, 1 Go de stockage individuel et 10 Go en partage (plus 500 Mo par personne). Voici donc une brève présentation des différentes applications Google Docs :

- Documents. Une fois un fichier créé, les autres utilisateurs y ayant accès peuvent le consulter et le modifier. Il peut être partagé par 200 personnes, et 50 d'entre elles peuvent travailler simultanément dessus. Si deux collaborateurs sont en train d'éditer le document en même temps, une boîte de dialogue située en haut de l'écran liste leurs identités respectives, et s'ils enregistrent ces changements, Google les appliquera dans l'ordre chronologique, selon une mesure précise de l'heure. Ces utilisateurs peuvent alors observer en temps réel toutes les modifications apportées, et peuvent se concerter grâce à la fonction chat, disponible dans un menu situé juste à côté de la liste des personnes éditant actuellement le fichier. Cela tend à éviter d'éventuels conflits, tout en rendant possible un feedback instantané des transformations du document.

- Spreadsheets (tableaux). Très similaires aux Docs, les tableaux peuvent être partagés et modifiés par tout autant d'utilisateurs. Les mêmes fonctionnalités de liste et de chat sont aussi disponibles. La différence réside principalement dans l'attribution d'une couleur spécifique à chacun des collaborateurs, indiquée à côté de leur nom dans la liste, et s'affichant autour des cellules actuellement modifiées par la personne associée. Cela facilite une identification relativement rapide.

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- Presentations. Partagée elle aussi par 200 utilisateurs, l'édition en simultané de l'application n'est possible que par 10 d'entre eux, cette fois-ci. Les autres fonctions sont similaires à celles des Docs.

- Drawings (dessins). Dernier né des Google Docs Apps, ses capacités sont analogues à celles de Microsoft Visio. Drawings possède les mêmes caractéristiques que les Docs, une fois encore, qu'il s'agisse du chat, de la liste ou de la limite du nombre d'intervenants. Pour autant, la définition du temps réel est sensiblement différente. Les modifications ne sont en effet visibles par les autres qu'une fois terminées : si une forme est ajoutée, déplacée ou modifiée, ces changements n'apparaissent pas directement chez les utilisateurs présents. Cela qui signifie que si l'action est annulée en cours de route, personne ne l'aura vue se produire.

Google Docs est encore loin de la stabilité et des multiples fonctionnalités d'Office, et pourtant, beaucoup considèrent que le logiciel de Microsoft en propose justement trop, qui seraient fondamentalement inutiles. Pour les documents, tableaux, présentations et dessins simples, le système SaaS de la firme de Mountain View est néanmoins largement suffisant, et la collaboration en temps réel qu'il offre à ses utilisateurs place la barre suffisamment haute pour réussir à se démarquer de la concurrence. Les seuls vrais concurrents de Google Docs aujourd'hui seraient à chercher du côté de Zoho Suite et de ThinkFree

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