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(02/07/2010 16:59:58)
Des astuces pour régler le problème de l'iPhone 4
Des rapports concernant les problèmes de signaux durant les transferts de données, ou même les appels ont été enregistrés à peine quelques heures après le lancement de l'iPhone 4, la semaine dernière. Dès le lendemain, Apple a admis que tenir le smartphone pouvait diminuer le signal, mais n'a pas pour autant proposé de réelles solutions. Entre « évitez de le tenir par la partie en bas à gauche » et « utilisez une des nombreuses coques disponibles », les utilisateurs étaient laissés pantois, ne sachant trop comment réagir, et accessoirement faire fonctionner correctement leur téléphone.
Par conséquent, livrés à eux-mêmes, ils n'ont eu d'autre choix que de se montrer créatifs dans la gestion de l'épineux problème. En voici quelques exemples.
Utiliser la prise vulcaine
Spencer Webb, président de la société AntennaSys spécialisée dans le design d'antennes (et détenant 11 brevets liés à des antennes), propose de tenir le téléphone selon le « pincement Vulcain d'iPhone », en référence au « pincement Vulcain des nerfs » utilisé par Mr Spock dans la série Star Trek, et aussi appelé « la prise de la mort ». Pour le téléphone, cette prise consiste à le tenir avec le majeur d'un côté, le pouce de l'autre, et l'index en support sur le dos de l'iPhone 4, afin de réduire le contact avec la bande d'acier qui l'entoure, et qui contient les antennes. Il faudrait presque disposer de la dextérité du personnage de la série télévisée pour pouvoir tenir la position pendant plusieurs minutes.
Une coque en caoutchouc pour réduire l'interférence
Le conseil d'Apple sur l'achat d'une coque empêcherait le contact direct avec la partie en bas à gauche du téléphone, qui modifie la réception des fréquences de l'antenne. D'ailleurs, Spencer Webb émet la théorie selon laquelle l'entreprise de Steve Jobs aurait considéré comme naturel l'usage d'une coque, chose pas nécessairement aussi évidente dans l'esprit des utilisateurs. Il serait d'ailleurs plus sage, s'ils devaient investir dans une coque, que ces personnes n'aillent pas payer 100 € sur eBay ce qu'Apple vend 30 €, quitte à se résoudre à cette solution.
Bricolages et marche à pied
Des tentatives originales pour combler l'encoche présente dans la partie gauche de la bande d'acier ont également été réalisées. Du scotch et du vernis à ongles ont par exemple été détournés de leurs usages premiers dans le but d'améliorer la réception du téléphone de manière pour le moins artisanale, et, si l'on en croit les rumeurs sur le web, avec succès. Spencer Webb affirme que « c'est n'importe quoi ». Faut-il croire un ingénieur en antennes ou des bricoleurs amateurs aux tentatives prétendument fructueuses ?
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Oliver Nelson, du site theiphoneguru.com, a expliqué comment créer un simili-bumper permettant d'envelopper l'iPhone à l'aide d'un bracelet en caoutchouc, comme ceux de la fondation contre le cancer de Lance Armstrong, LiveStrong. Dépendant de la capacité à se servir d'un couteau, le résultat peut se révéler particulièrement laid, Oliver Nelson ayant décrit le sien en utilisant le terme explicite d' « abomination ». Mais pour 30 $ et du bidouillage, ce n'est pas forcément si mal, si cela fonctionne.
Bouger en téléphonant
Autre option : bouger. Puisque les rapports sur la réception ne sont pas unanimes, des experts ont estimé que ces problèmes étaient concomitants avec la zone de couverture dans laquelle les utilisateurs se trouvent. Il faudrait alors tester cette théorie en allant au bout de la rue, en approchant le téléphone de la fenêtre en croisant les doigts ou en maudissant l'appareil. C'est après tout le lot, à un moment ou un autre, de tout possesseur de mobile. Pourquoi pas ceux qui ont le dernier iPhone ?
Passer par Skype en WiFi
Il reste toujours l'option d'utiliser Skype si un réseau WiFi est à portée, comme quand il n'y a pas de couverture cellulaire. L'application est d'ailleurs gratuite depuis l'iTunes App Store, et mieux vaut ne pas attendre un patch logiciel, puisque d'après Spencer Webb, et contrairement aux rumeurs d'une mise à jour salvatrice de l'iOS4, le problème d'antenne ne pourra pas être réparée par un simple patch comme l'indique aujourd'hui Apple dans un étonnant courrier.
Hotline inutile et retour produit comme dernier recours
Dans tous les cas, appeler AppleCare ne changera pas grand-chose. Ils ne donneront pas plus de conseils que les recommandations officielles de ne pas poser le doigt à l'endroit de l'encoche, ou d'acheter de quoi protéger le téléphone. Boy Genius Report a publié ce qui serait le script des représentants du support technique, et s'il est exact, ils ont pour instruction de ne pas fournir de service de garantie, et de ne pas calmer les acheteurs se sentant floués et l'exprimant en leur offrant un des bumpers Apple à 30 €. En somme, ils diront qu'il n'y a aucun problème avec l'iPhone 4 même si des procès se préparent aux États-Unis.
Puis si rien ne fonctionne, il reste la solution de ramener le téléphone au magasin. Mais le problème existe avec d'autres mobiles et le désagrément n'est pas si gênant à l'usage avec la coque en caoutchouc qui commence d'ailleurs à devenir introuvable en noir à Paris.
(...)
Avec le rachat de BigFix, IBM entend automatiser la sécurité
Avec le rachat de BigFix, IBM entend automatiser la sécurité
BigFix, société spécialisée dans le déploiement de solutions de sécurité à grande échelle, serait en passe d'être intégrée à la division Software Group d'IBM.
La société d'Armonk a annoncé vouloir acquérir l'éditeur de logiciels BigFix, en vue d'améliorer le processus de sécurisation en l'automatisant. En effet, BigFix, fondée en 1997, s'est spécialisée dans la simplification du déploiement massif et rapide de solutions de sécurité conformes aux normes et objectifs des entreprises. Par exemple, la banque SunTrust a installé le logiciel sur 50 000 PC de bureau, notebooks et serveurs répartis sur 1700 branches de la société. Conséquence : un taux de conformité des PC à la politique IT de l'entreprise de 98,5%, et un cycle d'applications de patchs passant de trois semaines à trois jours. Concrètement, le logiciel dispose d'un système capable d'identifier les appareils non conformes, de proposer des améliorations logicielles et de les mettre en place.
Un atout de plus pour Big Blue
L'avantage pour IBM est donc clair. La société pourra être en mesure de fournir à ses clients des solutions automatisées de gestion de la sécurité sur des infrastructures de milliers d'ordinateurs. La plateforme logicielle de BigFix offre la possibilité de distribuer et de réguler les antivirus, firewalls et les contrôles d'accès au réseau. Tout cela en ayant une vision unifiée de tous les ordinateurs de l'entreprise, rendus conformes, ou, le cas échéant, affichant un indice de conformité. Cela tend à faciliter l'implémentation des dernières distributions logicielles, et ce peu importe l'OS. Autre atout qu'IBM pourra désormais proposer : la capacité de contrôler la consommation d'énergie, et donc de réaliser potentiellement des économies.
BigFix, si le rachat se fait vraiment, sera donc intégré à la division Software Group, ayant déjà réalisée près de 60 acquisitions depuis 2003. La signature serait prévue pour le troisième trimestre 2010. (...)
EMC ferme son service de stockage Atmos Online
Quelques phrases sur le site Internet de l'éditeur montrent qu'il ne commercialisera plus Atmos Online et qu'il le cantonnera au seul développement. Comme indiqué sur le site, il n'y aura plus de création de comptes et les anciens clients sont avertis qu'EMC ne garantit plus le support et les niveaux de services pour Atmos Online. Il leur demande donc de migrer les données critiques ou les applications vers des prestataires de l'offre classique Atmos, basée sur des NAS pour gros volumes de données.
Pour certains analystes, la réorientation de ce service s'explique par le faible nombre de clients. Pour d'autres, comme Teri McClure, analyste chez Enterprise Strategy Group « EMC ne veut pas concurrencer ses propres logiciels avec ce service en ligne, d'où la restriction d'utilisation ». Ce n'est pas la première fois que le spécialiste du stockage souhaite devenir un fournisseur de service sur ce sujet. Au début des années 2000, il avait créé un service d'hébergement de manière expérimentale, sans le lancer commercialement in fine.
Dell se renforce dans la virtualisation des datacenters
Avec le rachat de Scalent System, Dell ajoute une brique supplémentaire à son offre infrastructures. Les solutions de gestion de Scalent fournissent la capacité de gérer l'ensemble des serveurs physiques et virtuels, avec un minimum d'intervention sur le réseau. Elles peuvent aussi bien fonctionner avec les hyperviseurs Vspehre de VMware et Hyper-V de Microsoft.
Si aucun montant n'a été annoncé sur l'acquisition, Dell devrait rapidement intégrer les solutions de Scalent au sein de son propre logiciel, AIM (Advanced Infrastructure Manager) à destination des datacenters. Ce dernier donne aux administrateurs la possibilité d'allouer des ressources de calcul, de stockage et d'accès à des applications virtuelles depuis une seule console.
Scalent a été fondée en 2003 et réside à Palo Alto. Le rapprochement avec Dell n'est pas anodin, car en septembre 2009, la firme californienne avait signé un accord OEM avec Dell, pour fournir ses solutions à EMC et Unisys. L'acquisition devrait être effective à la fin du mois de juillet.
Google s'offre un spécialiste du e-tourisme
« Leur technologie nous ouvre des perspectives passionnantes pour créer pour les internautes de nouvelles façons de trouver plus facilement en ligne des informations sur les vols », a déclaré Eric Schmidt, le PDG de Google. D'un montant de 560 millions d'euros, ce rachat devient le troisième plus gros investissement de Google après Youtube et Doubleclick.
En finalisant cette transaction, le géant de l'Internet peut dorénavant concurrence directement Microsoft, qui a lancé il y a moins d'un an son moteur de recherche dédié au tourisme, Bing Travel.
Un segment en pleine évolution
Google multiplie ces derniers mois les expérimentations dans le tourisme. Il a lancé en mars dernier un test permettant de comparer directement sur Google Maps les différents hôteliers dans une ville. Accessible uniquement à un petit nombre, cette expérience autorise lors de la recherche d'hôtels pour une destination donnée d'accéder aux tarifs proposés par les établissements.
Concrètement, lors d'une recherche d'hôtel dans une ville, l'internaute se voit proposer comme d'habitude la liste des adresses du secteur. Avec cette nouvelle fonctionnalité, il accède non seulement au nom de l'hôtel, à sa localisation, à sa classification mais aussi, et la nouveauté est là, aux tarifs proposés par l'établissement selon sa date de séjour. Cette version de Google Maps s'enrichit en effet d'un critère de sélection supplémentaire : la date d'arrivée à l'hôtel.
Un peu avant, lors des Jeux Olympiques de Vancouver en février, Google avait encore utilisé Google Maps pour permettre aux visiteurs d'organiser plus facilement leurs déplacements entre les différents sites des épreuves. Des cartes locales et les horaires des bus avaient été fournis aux touristes.
(...)(02/07/2010 12:21:41)Les dépenses mondiales IT 2010 s'ajustent à la sortie de crise
Une sortie de crise, sans conteste, mais l'ampleur de la reprise reste en discussion. C'est le signal donné par Gartner qui a revu à la baisse la croissance des investissements mondiaux dans le secteur IT. Au mois d'avril dernier, le cabinet d'études prévoyait une progression de 5,3% en 2010 des dépenses informatiques. Aujourd'hui, cette prévision est ramenée à 3,9% pour un montant estimée à 3 350 milliards de dollars.
L'explication de cette correction provient en premier lieu de la baisse de l'euro par rapport au dollar. La plupart des contrats dans les nouvelles technologies sont réalisés en monnaie américaine. Par ailleurs, Richard Gordon, vice-président de Gartner confirme que « les problèmes de dettes souveraines des Etats vont avoir un impact sur les dépenses IT ». Les politiques de rigueur présentées par les différents gouvernements pour réduire les déficits budgétaires pourraient arrêter ou décaler certains projets informatiques. « Le secteur privé sera également touché par ces politiques d'austérité notamment pour les fournisseurs importants des administrations ».
Les ventes de PC en forme
Structurellement, les dépenses spécifiques sur le matériel informatique représenteront 365 milliards de dollars en 2010 soit une hausse de 9,1%. Richard Gordon constate que « ce secteur continue de bénéficier de la bonne santé des ventes de PC , qui représentent les deux tiers du montant des investissements » et d'ajouter « nous pensons que les ventes de PC seront robustes en 2010 et 2011 ». Cet optimisme s'explique par une demande soutenue de la part du grand public, mais également par le phénomène de remplacement des ordinateurs au sein de l'entreprise et par la migration vers Windows 7. Les autres dépenses progressent doucement, entre 2,9 % pour les services informatiques, 3,1% pour les logiciels et 3,4% pour les télécoms.
L'Etat se dotera-t-il d'un directeur des achats informatiques
Outre un objectif de meilleure maîtrise des projets informatiques au Ministère de la Justice, la page 45 du compte-rendu officiel mentionne : « Installer un directeur chargé de coordonner les dépenses informatiques de l'État. » Ce point est indiqué pour le compte propre du ministère du budget, autorité de tutelle de la DGME (délégation générale pour la modernisation de l'Etat), au même niveau que des améliorations fonctionnelles (un « mon-service-public » pour les entreprises par exemple).
Malgré la création de la DGME, qui succédait à une série d'agences et de services consacrés à l'informatique d'Etat depuis une quinzaine d'années, chaque administration et chaque ministère continue de posséder sa propre politique informatique. Au point de parfois faire des choix contraires aux recommandations de Bercy (comme au Ministère de la Défense par exemple).
Les agences liées à des projets informatiques interministériels se sont également multipliées : SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat) pour le projet Chorus, ONP (Office nationale de paye), etc. Les relations entre ces organismes et les autres administrations jalouses de leurs prérogatives sont parfois tendues, entrainant des retards importants voire des plantages dans les projets (Chorus est un bon exemple à ce sujet).
Pas de DSI « France » pour l'instant
Le gouvernement français ne semble donc toujours pas décidé à créer une véritable DSI unique gouvernementale, sorte de « DSI groupe » de l'Etat, capable d'imposer ses choix, donc de standardiser les architectures et d'industrialiser les SI publics.
Les Etats-Unis ont leur CIO fédéral, la France aura peut-être au mieux un responsable achat cherchant à obtenir des ristournes sur volume une fois les choix de fournisseurs faits.
IBM dit «oui» à Firefox
Firefox qui détient une part importante - 23,81% - du marché des browser Internet, a récemment été mis à mal, perdant quelques points face à la résurgence inattendue d'Internet Explorer avec la version 8.0. La décision prise par Big Blue redonne d'abord une impulsion immédiate à Firefox, et prend surtout valeur d'approbation de la part de l'une des entreprises historiques les plus fiables en matière de technologie.
Si IBM n'a fait aucune annonce officielle, Robert Sutor, vice-président du département Open Source et Linux chez IBM, a publié dans un blog « Dire oui à voix haute : IBM instaure Firefox comme navigateur par défaut. » Figure historique d'IBM, qu'il intègre en 1982, il ajoute : «Comme de nombreuses personnes et membres d'organisations, les « IBMistes » se servent de leurs navigateurs pour gérer leurs affaires,» écrit-il. «Nos logiciels de bureau et installés sur nos ordinateurs portables sont composés d'applications courantes, mais aussi de logiciels spécialisés destinés à des usages divers, et différents pour chacun des 400 000 employés d'IBM répartis dans le monde entier. Nous utilisons des logiciels que tout le monde connaît, comme Lotus Notes, Lotus Sametime et Lotus Symphony. A cette liste d'applications par défaut, nous ajoutons aujourd'hui officiellement le navigateur Mozilla Firefox, que nous demandons à tous nos employés d'utiliser. »
Une validation officieuse
Robert Sutor ne dit pas si Internet Explorer a été précédemment le navigateur par défaut d'IBM, ou si la compagnie d' Armonk avait même désigné un navigateur par défaut jusqu'à ce jour. Mais les employés d'IBM utilisant Internet Explorer, Chrome, Safari, ou autres, seront fortement incités à passer à Firefox. «Nous encourageons tout employé qui n'utilise pas actuellement Firefox à le désigner comme navigateur par défaut, » écrit-il. « Tous nos nouveaux ordinateurs seront fournis avec une version du navigateur de Mozilla installée. Nous allons également continuer à encourager nos fournisseurs qui travaillent avec des logiciels fonctionnant avec un navigateur web à soutenir pleinement Firefox. Ce n'est pas une nouveauté de savoir que certains employés d'IBM utilisent Firefox. Ce qui est nouveau, c'est de les inviter à l'utiliser comme navigateur par défaut. Firefox est prêt pour l'entreprise et nous sommes prêts à l'adopter. »
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A la question de savoir pourquoi IBM aime tellement Firefox, Robert Sutor répond en faisant l'énumération suivante :
- « Firefox est compatible avec les standards et l'interopérabilité via des standards ouverts est un élément capital de la stratégie d'IBM. »
- « Firefox est Open Source et son calendrier de développement est géré par une communauté de développeurs qui n'obéit pas à une entité commerciale. »
- « Firefox est sûr et une communauté internationale d'experts travaille en permanence à le développer et à le maintenir. »
- « Firefox est extensible et peut être personnalisé pour des applications particulières et des entreprises comme IBM. »
- « Firefox est innovant et a poussé les navigateurs qui l'ont précédé ou suivi à améliorer leurs performances et leurs fonctionnalités. »
La remarque selon laquelle Firefox n'est « pas dépendant d'une entité commerciale unique » donne une indication quant à la défiance d'IBM à propos d'Internet Explorer produit par Microsoft, peut-être également au sujet du système Open Source Chrome dirigé par Google et de Safari contrôlé par Apple. Mais Robert Sutor semble aussi penser que Firefox est tout simplement plus avancé technologiquement que ses concurrents. « Alors que les autres navigateurs sont apparus et repartis, Firefox fait figure de modèle de référence pour désigner ce qu'un navigateur ouvert, sûr, et conforme aux standards devrait être,» poursuit-il. « Nous allons continuer à voir tel ou tel navigateur devenir plus rapide ou arriver avec de nouvelles fonctionnalités, un autre le suivra et sera peut-être mieux encore, mais Firefox sera toujours là. »
(...)(02/07/2010 10:36:00)Internet survit à l'explosion du trafic dû à la Coupe du Monde
D'après une analyse d'Arbor Networks, les prédictions catastrophiques sur un effondrement d'Internet pendant la Coupe du monde de football se sont révélées jusqu'ici erronées. Alors que la compétition a effectivement provoqué un trafic inhabituel et une augmentation des paquets échangés de 30%, signale la firme, le réseau semble largement tenir le coup. Durant l'analyse du trafic des principaux FAI, via son système Atlas, Arbor a découvert qu'entre le 11 juin, date de début du tournoi, et le 18 juin, le streaming de vidéos a connu des augmentations notables chez 55 FAI européens et américains. Le cabinet précise que ce fut particulièrement le cas le 15 juin, au cours du match Brésil-Corée du Nord, et que les pics ont alors atteint jusqu'à 1 Tbit/s, soit plus du double du trafic normal, de 400 Gbit/s. Durant tous les jours de matchs, les pics provoqués par les vidéos correspondaient aux horaires de ceux-ci.
Cependant, la firme rejette la possibilité que le streaming vidéo puisse nuire à l'Internet en général. Il ne représenterait en réalité d'une petite partie du trafic, et Arbor indique qu'une grande quantité des données est mise dans un cache local par des fournisseurs comme Akamai, et que celles-ci n'apparaissent donc pas dans les analyses interdomaines. « Jusqu'ici, Internet a survécu, mais avec les matchs finaux qui approchent, on peut s'attendre à un intérêt encore plus fort des consommateurs, et par conséquent des volumes de trafic encore plus importants », remarque Arbor.
Plus largement, les fournisseurs de services ont semble-t-il lutté pour gérer ces surcharges de courte durée. Twitter a eu des « tweetstorms », atteignant près de 3000 messages par seconde, pendant et après chaque match. Akamai et la BBC rapportent avoir dû gérer 800 000 connections vidéos uniques, suggérant qu'il s'agira peut-être du premier événement sportif mondial à avoir autant été regardé en ligne que sur un téléviseur, pour certains pays. Le challenge des services vidéos sur Internet est donc clair pour la Coupe du Monde 2014 : il faut s'attendre à ce que la demande connaisse une croissance exponentielle, et ajuster les infrastructures en conséquence. (...)
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