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(06/02/2012 09:50:34)
PME et TPE de l'IT : bons résultats en 2011, optimistes pour 2012
Olivier Bouderand, Président du 3SCI (Syndicat des Sociétés de Services et des Conseils en Informatique), est le premier à le reconnaître : « Les résultats qui portent sur le second semestre 2011 sont un peu une surprise pour nous tous. D'une part, les résultats sont bons. D'autre part, le moral l'est aussi pour 80% des répondants en ce qui concerne 2012. Il nous est difficile de parler d'une sinistrose dans ce contexte ».
Cette enquête confirme pourtant que la filière IT connaît un décalage certain par rapport aux autres secteurs de l'économie française. C'est vrai en ce qui concerne la diminution du nombre de défaillances d'entreprises ou les investissements en marketing. Il serait absurde d'affirmer que tous les acteurs de ce marché vont bien, puisque cela n'a jamais été le cas, mais force est de constater que la multiplication de nouvelles niches dites « porteuses » fait plus que compenser les reculs enregistrés ailleurs.
Des chiffres éloquents
La première surprise vient de l'évolution des rapports entre les professionnels de l'informatique et leurs fournisseurs. Dans près de 9 cas sur 10, le niveau des encours ou les délais de paiement accordés n'ont pas bougé. Le marché informatique français semble donc se moquer de la perte du « triple A ». La seconde surprise concerne les chiffres d'affaires : où sont les baisses ? Moins de 20% des répondants affichent un recul de leur CA au second semestre 2011 par rapport à la même période de 2010. Mieux, 67% affirment que le chiffre d'affaires 2011 a été supérieur à celui de 2010.
Sans surprise, le principal problème est lié au regard que l'extérieur porte sur la filière IT et en premier lieu au jugement des banques, plus frileuses que jamais. Ainsi selon l'étude du 3SCI, seuls 17% des répondants ont demandé des encours bancaires au second semestre 2011. C'était une mauvaise idée : dans quatre cas sur cinq, ces encours ont été refusés.
Mais comme l'indique l'enquête citée plus haut sur les défaillances d'entreprises, les banques peuvent faire preuve d'un certain cynisme en la matière : si votre clientèle est principalement composée de grandes banques et que vous avez de belles références dans ce domaine, il ne faut pas penser que cet argument doit être mis en tête de liste. Les banques sont ont effet les premières à savoir que leurs investissements vont diminuer en 2012 et le fait de les avoir pour clients ne risque pas de les convaincre de vous prêter davantage...
La conclusion de l'enquête concerne les prévisions pour 2012. Quelle part des répondants estime que l'année 2012 sera « mauvaise » ou « très mauvaise » ? 14% ! Pourquoi seulement 14% ? « Peut-être que les répondants sont d'incorrigibles optimistes, ou peut-être que le secteur IT est plus dynamique qu'on veut bien le dire », conclut Olivier Bouderand.
Piloter sa TV depuis son smartphone à l'hôtel
Les télécommandes font partie des objets les plus sales dans les chambres d'hôtel - mais des centaines de milliers de voyageurs pourront maintenant regarder la télévision sans avoir à en toucher une. Une application produite par Lodgenet, la société qui fournit du divertissement dans les chambres de milliers d'hôtels aux Etats-Unis et à travers le monde, est sortie cette semaine pour offrir aux clients un contrôle plus personnel de leur télévision.
L'application pour Android, iPhone et iPad laisse les utilisateurs changer de chaînes à l'aide de leur appareil mobile sans avoir à les faire toutes défiler sur le téléviseur pour trouver leur bonheur. Les utilisateurs pourront aussi régler le volume, éteindre ou allumer la télévision et accéder à un guide des programmes, utile pour se servir du pay-per-view de Lodgenet et des programmes TV à la demande.
Un miniguide pour découvrir des restaurants à proximitéL'application est aussi capable de proposer une liste de lieux pour dîner ou s'amuser à proximité de l'hôtel et pourrait être utilisée dans l'avenir par les hôtels pour permettre aux clients de commander à manger dans leur chambre ou faire une réservation pour le spa, un peu comme ce que propose déjà l'application des hôtels W. Hilton, Starwood (Sheraton, W Hotels et Westin), Marriott, Hyatt, Fairmont Hotels, InterContinental, Crowne Plaza et Holiday Inn font partie des chaînes d'hôtels qui offrent déjà la possibilité d'utiliser cette application.
Lodgenet estime que son service peut être utilisé dans plus de 500.000 chambres d'hôtel aux Etats-Unis. Les chiffres concernant la disponibilité du service à l'étranger ne sont pas encore connus.
Google renforce la sécurité de l'Android Market avec Bouncer
Google a décidé d'utiliser un service baptisé Bouncer qui "apporte un scan automatique de l'Android Market pour repérer les programmes malveillants sans perturber les utilisateurs ou obliger les développeurs à faire valider leurs applications", a déclaré Hiroshi Lockheimer, vice-président en charge de l'ingénierie chez Android, dans un message publié sur Google Mobile Blog.
Bouncer a été conçu pour scanner à la fois les nouvelles applications et celles qui sont déjà proposées. Le service est également destiné à empêcher les auteurs de programmes malveillants de récidiver en ouvrant un compte développeur sous un nouveau pseudonyme. Avant l'introduction de Bouncer, Google agissait seulement après signalement des utilisateurs, qui devaient télécharger et utiliser l'application avant de remarquer qu'elle était problématique.
Une plate-forme de vente moins sécurisée que celle d'Apple
Au mois de décembre, l'entreprise Sophos, spécialisée dans la sécurité a révélé qu'au moins 10 000 utilisateurs avaient téléchargé des applications malveillantes depuis l'Android Market de Google, mais a précisé que le téléchargement d'applications potentiellement dangereuses avait baissé de 40% entre la première et la deuxième moitié de l'année 2011. Il est impossible d'empêcher les personnes mal intentionnées de créer des applications malveillantes, mais ce qui compte, c'est de faire en sorte que ces applications ne soient pas téléchargées depuis l'Android Market - et nous savons que le taux de téléchargement de telles applications est en baisse", écrit Hiroshi Lockheimer.
Google a déclaré avoir atteint un record de 11 milliards de téléchargements d'applications sur Android Market en janvier. Apple, de son côté, avait annoncé que 18 milliards d'applications avaient été téléchargées depuis l'App Store en octobre 2011. La firme de Cupertino est connue pour son rigoureux processus d'approbation des applications -- ce dernier peut parfois prendre des mois.
Possesseurs d'appareils Android ou développeurs, tous apprécient la nouvelle mesure de sécurité imaginées par Google: les premiers pensent que Bouncer les aidera à se protéger contre les applications malveillantes et les autres sont ravis de constater que Google n'altère en rien la simplicité et la rapidité de son processus de soumission d'applications.
(...)(06/02/2012 09:24:22)487,7 millions de smartphones vendus en 2011 contre 414,6 millions de PC
Il s'est vendu plus de smartphones dans le monde que de PC en 2011, soit 487,7 millions de pièces contre 414,6 millions d'ordinateurs individuels, selon une étude de Canalys, publiée le vendredi 3 février. Apple termine l'année comme meilleur vendeur de smartphones avec 93,1 millions d'unités vendues, contre 91,9 millions à son grand rival Samsung.
Sur l'ensemble de l'année 2011, les ventes de smartphones ont progressé de 62,7%, à comparer avec les 14,8% de hausse concernant les ordinateurs personnels, dopés de leur côté par les 63,2 millions de tablettes tactiles écoulées. Elles représentent désormais 15% du volume de ce secteur.
C'est le système d'exploitation Google Android qui s'arroge la plus grande part du marché (48,8%) avec 237,8 millions d'appareils équipés vendus, soit une progression de 244,1% en un an. En seconde position, on trouve l'Apple iOS, présent sur le seul iPhone et ses 93,1 millions de ventes (soit 19,1% de parts de marché et une progression de 96% en un an). Suivent ensuite Nokia Symbian (16,4%), Rim BlackBerry (10,5%), Samsung Bada (2,7%) et MS Windows phone (seulement 1,4% du marché, et des ventes en recul de 43,3% en un an). Android est aujourd'hui notamment intégré sur les smartphones de marques Samsung, Sony, Huawei, LG et HTC.
(...)(03/02/2012 17:25:00)Recap IT : Facebook décortiqué, Google indiscret, Multiple bêtas pour Microsoft
Imaginer le 3ème État "virtuel" du monde qui rentre en bourse. Avec 845 millions d'utilisateurs, Facebook saute le pas en présentant son dossier d'introduction en bourse. Cette opération doit apporter 5 à 10 milliards de dollars au site de réseau social. Les documents déposés auprès du régulateur américain des marchés financiers montrent la bonne santé de Facebook et ses perspectives notamment dans la mobilité. Ce dernier point est stratégique aussi pour IBM qui a racheté Worklight, spécialiste des développements d'applications mobiles. De son côté Microsoft dévoile un peu de Windows Phone 8 qui se rapproche de Windows 8. La firme de Redmond peaufine d'ailleurs la bêta de son prochain OS PC/tablette avec l'aide des utilisateurs et il annonce une version bêta d'Office 15 à l'été prochain. En matière de mobilité toujours, la Commission européenne a lancé une enquête sur une possible utilisation abusive par Samsung de ses brevets sur la 3G dans différentes procédures judiciaires. De son côté, Google Docs pour Android est maintenant consultable hors ligne. Le changement de la politique de confidentialité de Google continue à faire des remous. Le géant de l'Internet a entamé une explication de texte de sa stratégie, même si au détour d'un gestionnaire des annonces, on découvre avec amusement ou effroi ce que Google sait de vous.
Stratégies et cloud
Si sur le plan économique, les yeux sont tournés vers Facebook, d'autres acteurs ont présenté leurs stratégies et leur vision de l'avenir. Ainsi, SAP France a commenté ses résultats financiers et a parlé de ses différents chantiers. De son côté IBM a profité de sa journée perspectives et innovations pour faire un point sur ses différentes orientations technologiques et le lancement prochain des services du supercalculateur Watson en France. L'éditeur Microfocus a présenté les résultats de son 1er observatoire du Cobol, un langage incontournable, mais en mal de reconnaissance. Le cloud continue d'alimenter l'actualité avec le lancement d'un service de help desk en mode SaaS par Salesforce.com. La communauté OpenStack a décidé de sanctionner l'inactivité de Microsoft pour le portage d'Hyper-V dans le projet cloud Open Source. Il sera supprimé dans la prochaine version de la plateforme. Dassault Système a annoncé son intention de proposer un cloud public concurrent à celui d'Andromède. Enfin, Tilera a présenté sa première puce serveur 36 coeurs pour concurrencer Intel et ARM. Ce dernier a prévu de livrer le design de ses puces 64-bits pour serveurs en 2012.
Les trojans prolifèrent
L'actualité sécurité est restée discrète cette semaine. Plusieurs acteurs de l'Internet se sont réunis pour promouvoir un standard pour lutter contre le phishing et le spam nommé Dmarc. Des trojans ont fait quelques dégâts sur les captchas de Yahoo et envoient des SMS vers des numéros surtaxés pour les smartphones Android. Les arnaques touchent même Facebook dont les victimes étaient redirigées sur le cloud d'Amazon. A l'heure de sa prochaine introduction en bourse, le site de réseau social a d'ailleurs eu une petite panne de 15-20 minutes, rappelant ainsi que le colosse a aussi des pieds d'argile.
Google condamné à verser 500 000 euros à Bottin Carto
Spécialisée dans les solutions de cartographie en ligne, la société française Bottin Cartographes (anciennement Planfax) a assigné Google France et Google Inc en juillet 2009 pour pratique de prix abusivement bas et abus de position dominante. Le tribunal de commerce de Paris vient de lui donner raison et de condamner Google à lui verser 500 000 euros à titre de dommages et intérêts en réparation de l'ensemble des préjudices subis (cf le jugement du 31 janvier 2012, diffusé via Twitter par Benoît Tabaka, secrétaire général du Conseil national du numérique).
Les cartes réalisées par Bottin Carto sont destinées à être intégrées aux sites web de ses clients, parmi lesquels des collectivités locales, de grandes enseignes de la distribution, du secteur immobilier, de la restauration ou de la banque. Elles servent notamment à localiser des adresses, par exemple un réseau de magasins ou d'agences bancaires. Face à lui, le moteur de recherche géographique Google Maps, accessible gratuitement sur Internet, se complète d'interfaces de programmation (API) pour insérer des services de localisation dans des applications. Le problème réside dans le fait que les API, vendues aux entreprises pour un usage intranet, sont gratuites lorsqu'elles sont utilisées par ces clients sur leurs sites Internet.
Des développements sur mesure
« Ce que nous demandions surtout, c'est l'application d'un business model clair et transparent et d'un meilleur respect des règles de la concurrence », explique Dorothée Mani, directrice générale adjointe de Bottin Carto, contactée par la rédaction du Monde Informatique. « Il existe deux grands modèles, soit un financement par la publicité d'un service gratuit proposé sur le web, soit, dans notre cas, un service payant », rappelle-t-elle en soulignant que ce n'est pas le portail Google Maps qui est en cause mais les API à destination des entreprises. « Ces interfaces de programmation permettent aux entreprises d'intégrer dans leurs applications des fonds de cartes expurgés de toute publicité. Or certaines de ces API étaient fournies gratuitement, sans publicité, alors même qu'elles supposent un coût. Il y a une confusion entre le portail grand public, financé de façon loyale par la publicité et les API gratuites. »
Dorothée Mani souligne que Google bénéficie de son moteur de recherche, dont la prédominance n'est pas remise en cause, pour valoriser son service de cartographie. La dirigeante rappelle que des sociétés comme ViaMichelin, Maporama et Mappy se sont déjà écartés de la cartographie B-to-B. « Nous sommes les seuls à nous y maintenir. Nous pouvons le faire parce que nous innovons et que les solutions développées par nos ingénieurs sont proposées avec un accompagnement important et beaucoup de sur-mesure (Bottin Carto fait partie du pôle de compétitivité Systematic). Nous portons une attention toute particulière à la confidentialité des bases de données de nos clients avec des tarifs qui sont transparents. Certains de nos clients, notamment dans le secteur bancaire, sont très sensibles à la gestion de leur base de données d'implantation et à la confidentialité de leurs données. »
Google veut faire appel du jugement
Bottin Carto estime aussi que ce jugement est sans précédent, notamment car le tribunal va jusqu'à pointer dans ses attendus la pratique de gratuité de Google. Ainsi peut-on lire dans le jugement que cette pratique « a manifestement vocation à optimiser à terme la commercialisation de publicités ciblées, attendu en effet qu'une fois la concurrence évincée, rien n'empêchera l'application des conditions contractuelles prévues depuis l'origine et partant l'insertion de publicités sur les cartes web obtenues gratuitement via Google Maps API. »
Le tribunal considère par ailleurs que Google a pratiqué des prix abusivement bas et qu'il a bien profité de sa position dominante. Ce jugement ne semble pas avoir entamé la position stratégique de Google. La société fondée par Sergey Brin et Larry Page a en effet décidé de faire appel. « Nous sommes convaincus qu'une cartographie gratuite de grande qualité est bonne pour les sites web et les utilisateurs et nous continuerons à faire face à une forte compétition dans ce domaine », a déclaré par e-mail un porte-parole du groupe américain.
L'IBM Watson bientôt opérationnel en France
Système massivement parallèle d'analyses sémantiques et statistiques, le superordinateur IBM Watson, développé par l'équipe de David Ferrucci, a fait sensation en février 2011 en réussissant à participer avec succès au jeu TV Jeopardy. Développé après le projet Deep Blue, un superordinateur spécialisé dans le jeu d'échecs, Watson repose sur la plate-forme processeur Power7 (avec pas moins de 2 880 coeurs), des algorithmes développés pour la recherche et les briques logicielles Content Analytics de Cognos pour l'analyse du langage naturel et Infosphere Big Insight, un framework Hadoop associé à une base Netezza pour digérer la documentation. Lors de sa journée Innovation à Bois-Colombes, IBM France nous a détaillé les nouvelles ambitions de la plate-forme Watson. Jean-Claude Jesionka, architecte chez IBM France, nous a évoqué devant un simulateur Watson (voir illustration principale), les projets et développements à venir.
Après les jeux télévisés, IBM a réfléchi à quels usages commerciaux pourrait être utilisée la plate-forme Watson. Quelques pistes sont rapidement apparues. Avec ses capacités à comprendre le langage naturel et à assimiler les données spécialisées, Watson peut assister des médecins pour affiner les diagnostics ou envisager des idées alternatives en analysant simplement les symptômes, les antécédents familiaux et les analyses médicales. L'hôpital du Mont Sinaï à Los Angeles a déjà commencé à travailler, pour une phase de tests, avec le Watson. Les médecins peuvent renseigner sur une console le superordinateur qui propose ensuite très rapidement des pistes de diagnostics. Il s'agit bien d'un simple assistant, mais très bien renseigné, car il est nourri des dernières publications médicales. Watson n'a pas simplement été placé dans un hôpital, il a été adapté aux problématiques médicales avec des algorithmes spécifiques.
Traiter les questions d'ordre juridique ou financière
IBM travaille également avec la mutuelle américaine WellPoint, dans le but de trouver les meilleurs traitements médicaux, c'est-à-dire les plus efficaces et les moins chers. D'autres domaines sont aujourd'hui envisagés par IBM comme le corpus juridique, le trading financier et l'économie. Big Blue envisage par exemple de proposer des consultations de Watson en mode service à partir d'une console. Dès cette année, la firme d'Armonk va également commercialiser non pas Watson mais des morceaux de Watson, Content Analytics et Infosphere Big Insight qui sont déjà opérationnels chez certains clients de la solution SPSS. Ce sont ces briques du Watson qui vont être proposées en France cette année.
Si une trentaine de personnes avaient travaillé sur le Watson version Jeopardy, une centaine de personnes sont aujourd'hui rassemblées dans une division d'IBM Software pour personnaliser Watson aux besoins des clients. La démarche est collaborative avec une sélection de clients pour développer des projets. Des partenariats ont ainsi été noués pour le portage de Watson en français qui est actuellement en cours à Montpellier. Le marché francophone sera en effet le second à accueillir la technologie Watson, avant les marchés hispaniques et chinois. Le français a simplement été immédiatement choisi après l'anglais, car la compréhension sémantique est plus facile qu'en espagnol et en mandarin.
Un Watson 2 de la taille d'une tablette
Mais l'avenir de Watson passe par la miniaturisation avec un Watson 2 beaucoup plus compact. Dans une dizaine d'années, Watson sera de la taille d'une tablette. Si on regarde le passé, c'est tout à fait possible, nous a expliqué Jean-Claude Jesionka. « En 1958, nous avions commencé à travailler sur un ordinateur avec l'ambition de battre un champion d'échecs. Nous n'avons réussi à le faire que 30 ans après en 1997, mais nous avons mis moins de 10 ans pour arriver à Watson. Sur le principe, on peut considérer que Watson est un système expert, mais sur le fond beaucoup de choses ont changé. Les systèmes apprenants [comme Watson] sont une des voies sur lesquelles IBM s'est engagé pour gérer les données non structurées.
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Avec Watson, IBM veut aller très vite en recherchant des partenariats de co-innovation avec les clients. « Une entreprise nous aide à développer ce projet et on lui laisse l'exclusivité pendant 2 à 3 ans. Passé cette période, la propriété intellectuelle reste chez IBM et peut enrichir d'autres programmes ».
Des puces neuronales à l'étude
Le programme Watson est entré dans sa deuxième phase avec des applications commerciales et à terme des versions appliances ne sont pas exclues même si aujourd'hui, il est difficile de faire rentrer 2 880 coeurs dans un seul serveur. Avec un seul coeur Power7, il faudrait 2 heures de traitement à Watson pour répondre à une seule question. Il reste donc encore du chemin à parcourir et IBM explore plusieurs voies pour y arriver avec notamment les puces silicium inspirées des neurosciences, les SyNAPSE.
(...)(03/02/2012 16:21:09)Windows Phone 8 intègrera NFC et Skype
Windows Phone 8 (nom de code : Apollo) devrait être une déclinaison fidèle de Windows 8. Il disposera de la même interface (Metro) et permettra de partager ses applications de la version mobile à la version PC/tablette et réciproquement. Parmi elles, Skype, racheté en 2011 par Microsoft, sera directement intégré au système. De son côté, Internet Explorer 10 promet d'être plus rapide, avec un système de compression des pages.
Côté matériel, Microsoft sera désormais moins exigeant. Windows Phone 8 devrait pouvoir être compatible avec de nombreux processeurs, y compris multi-coeurs, et la plupart des tailles d'écran. La société espère ainsi pouvoir séduire à la fois les constructeurs et les développeurs, et élargir rapidement son catalogue d'applications. Le système d'exploitation mobile intégrera également la technologie d'échange sans contact NFC, utilisée pour le paiement sécurisé.
(...)(03/02/2012 16:18:38)Suivre l'évolution des épidémies sur les réseaux sociaux
L'instantanéité des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pourrait être utilisée pour détecter les apparitions de maladies d'origine alimentaire au moment où celles-ci surviennent, suggère une enquête récemment publiée aux Etats-Unis. L'idée ne manquera pas de soulever bien des difficultés et des restrictions, notamment en ce qui concerne les questions de protection de la vie privée, reconnaît l'auteur de l'enquête, intitulée "The Potential Capability of Social Media as a Component of Food Safety and Food Terrorism Surveillance Systems" ("La potentialité des réseaux sociaux comme éléments de systèmes de veille de la sécurité alimentaire et du terrorisme alimentaire").
Mais les riches bases de données que sont Facebook et Twitter offrent également des avantages indéniables, comme l'immédiateté, la représentativité et l'auto-identification qu'elles garantissent, a souligné FoodNavigator.com cette semaine.
Traquer certaines occurences
Des algorithmes de détection pourraient par exemple être conçus pour chercher des symptômes spécifiques au sein du flux d'informations que les gens y publient, explique l'étude. De fortes occurrences de mots tels que diarrhée, vomissement et fièvre pourraient fournir les premiers indices du déclenchement de maladies d'origine alimentaire, et des termes comme "paupières lourdes" ou "paralysie" -- des symptômes du botulisme, par exemple -- pourraient alerter eux aussi sur l'apparition de maladies.
En d'autres termes, si les réseaux sociaux ne sauraient remplacer les systèmes de veille sanitaire, ils pourraient donc servir à améliorer les outils de détection des apparitions de maladies, relève l'étude.
En attendant, le Centers for Disease Control and Prevention a également commencé à s'intéresser aux possibilités des réseaux sociaux en lançant en 2010 son programme CDC Vital Signs, qui aborde chaque mois un nouveau sujet de santé publique et utilise les réseaux sociaux pour diffuser ses informations. L'an dernier, Vital Signs a parlé des maladies d'origine alimentaire comme la salmonellose dans sa newsletter mensuelle.
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