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(30/07/2010 16:34:02)

Ne confondez pas SOA et Cloud explique le Gartner

Selon David Mitchell Smith, vice-président de Gartner Research, les entreprises proposant une architecture orientée services (SOA) pour aider à la gestion des services informatiques ne devraient pas imaginer qu'elles seront automatiquement prêtes pour le cloud computing. S'exprimant sur le thème « Quelle réalité pour le cloud ; les SOA, constitutions et logiciels du futur » lors du sommet annuel que Gartner consacre au SOA, celui-ci a expliqué que le problème venait du terme «service» utilisé à la fois pour le cloud et pour le SOA. "Un même mot avec des significations différentes," selon lui. "Dans le monde du SOA nous parlons de services en faisant référence aux logiciels, aux composants actifs et aux objets (éléments techniques), mais dans le monde réel, quand on parle de service, on pense résultats», a-t-il déclaré.

Payer pour des résultats ou pour une technologie ?

Celui-ci a poursuivi son intervention en déclarant : « Les gens vont dire : nous faisons du SOA donc nous sommes prêts pour le cloud. Mais la différence est énorme. Avec le cloud, vous payez pour des résultats, pas pour la technologie. Dans le cloud, l'offre relève de la relation entre le fournisseur de service et le consommateur, et pas entre le prestataire de technologique et le consommateur. « Il a insisté sur le fait que les DSI ne devaient pas imaginer que SOA et cloud étaient équivalents». Cependant, le vice-président de Gartner a reconnu que les deux concepts étaient liés : «le fait de disposer du SOA représente une bonne base pour le cloud». Pour mieux illustrer l'orientation que devait prendre selon lui l'industrie du logiciel, il a déclaré : « Dans le football américain, il faut lancer la balle d'un côté et la rattraper de l'autre. Il est donc important d'être là où l'on pense que la balle va atterrir,» a-t-il dit. «Les questions qui se posent aujourd'hui autour du cloud et du SOA relèvent de la même logique. Si l'on prévoit en fonction des hypothèses actuelles et que l'on veut planifier l'avenir, alors on a besoin de savoir ce que l'avenir sera, et ce n'est pas une mince affaire."

Bien définir le cloud pour mieux l'utiliser

Dans son discours tenu à Sidney, David M. Smith a estimé que l'industrie IT était très conditionnée par la mode. « Nous voulons savoir où nous allons et nous sommes en haut d'une falaise qui s'appelle le cloud. Tout le monde dit vouloir y aller, sans comprendre nécessairement ce que cela signifie,» a-t-il déclaré. «Le cloud computing est sans doute le terme actuel le plus surfait, et il n'est pas bien défini. La moitié du problème consiste déjà à expliquer ce que c'est, et ce n'est ni une technologie ni une architecture, mais une application de l'informatique qui permet par exemple d'offrir à ses clients des services utilisant les technologies de l'Internet. » Selon lui, les gens pourraient penser que le terme cloud computing dit la même chose autrement, mais "c'est plus que cela ». «Le cloud est une question de confiance et si vous n'avez pas confiance dans votre prestataire, mieux vaut ne pas se lancer. À ce titre, le SOA est aussi différent du cloud,» a-t-il ajouté. « La combinaison du cloud, du SOA et d'événements appelant à la participation des individus conduit à des innovations. C'est le cas des tâches collaboratives, des échanges basés sur des événements et des services multi-tenant mais les individus restent au coeur de cette innovation. »

Pourquoi aller vers le SaaS ?

Le vice-président de Gartner a également posé la question des pratiques logicielles et s'est interrogé sur leur pertinence pour l'entreprise. Il a notamment estimé qu'il fallait faire évoluer les mentalités pour transformer l'achat de logiciel en achat de service. « Les gens ne veulent pas vraiment acheter du logiciel. Ils veulent acheter un service qui permet d'obtenir quelque chose, » a-t-il commenté. « Le cloud et les réalités auxquelles doivent faire face les entreprises sont axés davantage sur les résultats, et les investissements doivent représenter de la valeur, et non des coûts. L'avenir du logiciel est loin d'être assuré. Celui-ci n'est pas mort, mais on peut dire qu'il n'est pas en bonne forme. Pas suffisamment en tout cas pour servir de business model à long terme. Ce sont les résultats qui comptent, pas la technologie. »

Illustration : David Mitchell Smith, vice-président de Gartner Research, crédit D.R.

(...)

(06/07/2010 17:51:39)

Microsoft lie sa base de données gratuite SQL à ASP. Net

« Microsoft ouvre ses applications web sous ASP.Net à sa base de données gratuite SQL CE version 4 (SQL Server Compact Edition), offrant ainsi une option de développement allégée pour ASP.Net, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, dans un post publié cette semaine sur son blog.  « ASP.Net est un framework web. SQL CE est un moteur de base de données intégré permettant de  stocker facilement des informations, » a ajouté le responsable de Microsoft. « Très prochainement, nous allons livrer la première version bêta publique de SQL CE version 4. Celle-ci a été conçue et testée pour fonctionner au sein des applications web ASP.Net, » a t-il déclaré. « Les applications que vous créez peuvent redistribuer SQL CE. Il suffira de copier votre application web sur n'importe quel serveur pour que cela fonctionne,», a t-il ajouté. « SQL CE 4 est une option pour créer une base de données légère, facile à mettre en oeuvre, et utilisable avec des applications ASP.Net. Elle permet de démarrer rapidement des projets sans avoir à installer une base de données complète dans son espace de développement local, » explique encore Scott Guthrie. « SQL CE travaille avec des données API en .NET écrites pour le web et utilise une syntaxe de requête équivalente à celle de SQL Server. Par exemple, avec SQL CE, les développeurs peuvent utiliser des API de données comme ADO.Net, et des technologies comme Entity Framework, » continue t-il.

Un duo travaillant de concert

« Le moteur de la base de données SQL CE tourne dans la mémoire de l'application. Si bien que lorsque l'on quitte l'application, la base de données est automatiquement déchargée. La version 4 peut fonctionner en mode « medium trust » pour des scénarios d'hébergement de type ASP.Net 4 sans la nécessité de faire appel à un hébergeur pour installer quoi que ce soit, » a t-il encore précisé. « Dans la prochaine mise à jour programmée, les logiciels Visual Studio 2010 et Visual Web Developer 2010 Express bénéficieront des outils SQL CE 4 pour ASP.Net, » a déclaré le responsable de Microsoft. « SQL CE ne vous oblige pas à paramétrer ou à installer un serveur de base de données afin de l'utiliser. Vous pouvez maintenant copier les fichiers SQL CE dans le répertoire \bin de votre application ASP.Net. Votre application web peut fonctionner et l'utiliser comme moteur pour sa base de données, » indique Scott Guthrie. « Pas d'installation ou d'autorisations de sécurité supplémentaires non plus. Vous n'avez pas besoin d'avoir un compte administrateur sur la machine. SQL CE fonctionne. Tout simplement. »

(...)

(25/06/2010 14:40:55)

Trimestriels : Progress Software attentiste face à la reprise

Le fournisseur de logiciel d'infrastructure a présenté ses résultats du second trimestre 2010. Le chiffre d'affaires de la société est de 127,7 millions de dollars soit une progression de 9% par rapport à la même période un an avant. Cependant, si on compare ce chiffre avec celui du 1er trimestre 2010 (127,5 M de dollars), l'activité semble marquer le pas. Pourtant, la vente de licences a généré un revenu de 44,2 M de dollars en progression de 15% par rapport à 2009. Au premier trimestre fiscal, ce revenu était de 47,1 M de dollars.

Le bénéfice net s'établit lui à 19,1 M de dollars et affiche une forte croissance +176% par rapport à même trimestre en 2009. Le revenu d'exploitation s'élève à 22,7 M de dollars en hausse de 97%. Sur le plan de la trésorerie, elle se monte à 261 M de dollars.

Sur les perspectives du prochain trimestre, Progress Software reste prudent face à l'effectivité de la reprise économique. Ainsi, le chiffre d'affaires est estimé entre 121 et 124 M de dollars.

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(18/06/2010 12:58:47)

Marché du test : le géant Cognizant rachète Galileo Performance

Spécialisée dans les services d'optimisation du système d'information et notamment sur les tests techniques et fonctionnels, la société de conseil Galileo Performance vient de se faire racheter par la SSII américaine Cognizant. Installée à Issy-les-Moulineaux et dirigée par Abel Guerrini, elle compte dans ce domaine une trentaine de spécialistes expérimentés qui vont renforcer l'offre de services de Cognizant sur le marché français.

Par cette acquisition, l'équipe de Galileo Performance rejoint les rangs d'un poids lourd du test qui rassemble déjà sur ces activités quelque 10 000 collaborateurs à l'échelle internationale (sur un effectif total de 85 500 personnes répartis sur cinquante centres dans quatorze pays). Cognizant a démarré ses activités en 1994, en tant que division de l'Américain Dun & Bradstreet, en se développant d'emblée en Inde, où la société possède aujourd'hui neuf implantations (à Bangalore, Chennai -photo ci-dessus, Coimbatore, Kerala, Calcutta, Mumbai, Pune, Hyderabad et Gurgaon).

Sumithra Gomatam, vice-président senior et responsable international de l'entité Test de la SSII américaine, rappelle que les architectures virtualisées ont amené les acteurs de l'assurance qualité et du test à se transformer. Il souligne dans un communiqué qu'il leur faut devenir « des partenaires à part entière sur l'ensemble du cycle de vie, en collaboration avec des utilisateurs professionnels, des développeurs et d'autres intervenants dans et hors de l'entreprise cliente ».
L'offre de Cognizant couvre le test de processus métier, de performance et de continuité d'activité et se décline dans de nombreux domaines (conformité réglementaire, SOA, test Agile, etc.).

Illustration : implantation de Cognizant à Chennai, en Inde (crédit photo : Cognizant).

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(11/06/2010 15:51:16)

Software AG prochaine cible de SAP ?

Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.

Software AG possède les offres webMethods et Aris

Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.

Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.

Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)
[[page]]Rappelons que, sur le terrain de l'intégration, Oracle a déjà racheté, en 2008, le spécialiste de l'intégration BEA Systems. Par ailleurs, cela ne l'empêche pas d'utiliser en OEM la technologie de modélisation des processus métiers Aris d'IDS Scheer.

Il y a quelques mois à peine, en décembre dernier, SAP a déjà procédé à une acquisition dans le middleware, reprenant une partie des actifs de SOALogix pour les intégrer notamment à son offre de gestion du cycle de vie des produits (PLM).

Mais Software AG représente vraiment un acteur majeur sur ce marché. De surcroît, ses équipes savent vendre ces technologies quand SAP est d'abord un spécialiste des applications de gestion.

Tibco et SOA Software sont aussi des cibles pour SAP

Sur le marché du middleware, « si vous ne disposez pas vos propres outils, vous êtes dépendant de quelqu'un d'autre, argumente Ray Wang, associé du cabinet d'études Altimeter Group. Pour SAP, ce sont des actifs stratégiques à posséder ». Bien sûr, il y a NetWeaver. Mais pour Ray Wang, cela ne suffit pas. Ces solutions middleware conviennent pour des besoins génériques, selon lui, « mais dès que vous devez gérer beaucoup de données hétérogènes en sortant du monde SAP, vous vous rendez vite compte des difficultés », estime-t-il.

Ray Wang entrevoit d'autres cibles pour l'éditeur allemand d'ERP. Tibco, par exemple, dont le possible rachat a déjà été évoqué en août 2009. Mais aussi SOA Software, moins coûteux. De nombreux clients de SAP utilisent déjà les technologies de ces deux éditeurs souligne l'analyste d'Altimeter.

Enfin, s'il note que les avancées importantes réalisées ces derniers temps sur NetWeaver pourraient détourner SAP d'un rachat dans le middleware, il souligne aussi la nécessité, pour un acteur de cette importance, de maintenir sa croissance vis-à-vis de ses actionnaires. « Pour grossir, vous devez alors procéder à de grosses acquisitions, comme le font IBM et Oracle. Certes, il a fallu du temps à SAP pour s'y résoudre. »

(...)

(08/06/2010 10:47:16)

Architecture d'Entreprise : Concilier SI existant et Web 2.0

À l'occasion de son 10eme anniversaire, le Club Urba-EA (Enterprise Architecture) a organisé le 3 juin dernier un forum sur le thème de « Evolutions économiques, sociétales, technologies : quelles perspectives pour l'Architecture d'Entreprise ? ». Comme l'a rappelé en introduction son fondateur René Mandel, « ce club s'attache à fédérer sa centaine d'adhérents, à promouvoir de bonnes pratiques en matière d'Architecture d'Entreprise et à favoriser les échanges d'expériences. » Le club Urba-EA, qui nourrit des liens forts avec le Cigref, a également publié trois ouvrages mais s'interdit de chercher à définir des normes.
Au programme de l'évènement du 3 juin, les débats ont notamment  vu les interventions de Georges Epinette, DSI du groupement des Mousquetaires,  de Jean-Christophe Lalanne, directeur du CIO Office d'Air-France KLM, de Christophe Bardet, directeur central marketing & développement chez la mutuelle MMA, de Hervé Gouëzel, conseiller de la direction générale, head of integration Fortis chez BNP-Paribas.

Des métiers qui demandent davantage d'agilité à la DSI

Christophe Bardet (MMA) a parfaitement résumé les attentes de nombreuses directions métiers. « Nous avons besoin de réduire considérablement le délai de 18 mois actuellement nécessaire pour développer une nouvelle offre, et cela avec davantage d'agilité, selon un processus interactif et itératif permettant d'éviter la rédaction d'un gros cahier des charges suivie d'une attente de plusieurs mois », a-t-il expliqué, tout en exprimant également son désir d'un SI plus ouvert.


Christophe Bardet, directeur central
marketing & développement chez MMA.


Photo (de gauche à droite) : Jean-Marie Chauvet (Dassault), Marc de Fouchécour (NexModernity), Hervé Gouezel (BNP Paribas), Henri de Maublanc (Aquarelle.com), Christophe Bardet (MMA), Jean-Christophe Lalanne (Air France KLM), Georges Epinette (Groupement des Mousquetaires).

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Jean-Christophe Lalanne (Air France KLM) a pour sa part exprimé la nécessité de réaliser un véritable grand écart. « D'un côté nous avons une application qui existe depuis 41 ans et d'un autre côté, nous avons pu développer en seulement six mois un nouveau produit, en nous appuyant sur notre démarche d'urbanisation et de SOA », a-t-il donné en exemple.
Il a également évoqué l'étonnement de sa direction générale au sujet du fait que la DSI n'avait pas encore réalisé d'application iPhone (qui arrivera finalement fin juin). « Pour ce genre de développement, il faut adopter une nouvelle approche qui permet de répondre rapidement aux attentes, sans pour autant chercher l'hyper-fiabilité qui était jusqu'alors la norme », a-t-il résumé. Georges Epinette (groupement des Mousquetaires) a formulé autrement ce qui tourne autour de la même idée : « il faut réaliser un SI durable alors que la tendance est dans l'immédiateté. »

Gérer des initiatives Web 2.0 spontanées

Cette immédiateté se traduit par des initiatives spontanées de la part des utilisateurs. Tel est l'un des thèmes qui fut développé par Marc de Fouchecour, partner chez Next Modernity, un prestataire spécialisé dans les réseaux sociaux d'entreprises.
L'exemple qu'il a cité est particulièrement révélateur : « dans une entreprise du CAC 40, les utilisateurs ont spontanément ouvert un service Yammer - sorte de Twitter interne - qui a rapidement rassemblé 7000 utilisateurs désireux de partager très rapidement des informations. L'initiative est remontée jusqu'à la direction générale qui a décidé qu'il valait mieux au bout du compte ne pas fermer le service. »
Mais d'autres entreprises freinent au contraire des quatre fers. « Le Web 2.0 est pourtant complémentaire du SI traditionnel », a-t-il conclu, citant l'exemple du nuage Islandais. « Des voyageurs se sont exprimés sur Twitter et des employés de KLM leur ont répondu », a ainsi ajouté Marc de Fouchecour.

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Henri de Maublanc, fondateur d'Aquarelle.com (un site web de vente en ligne), a ébauché les contours de cette intégration entre le SI et le Web 2.0. « Des éditeurs comme SAP, Salesforce ou Dassault Systèmes introduisent des outils de chat et de réseaux sociaux dans leurs produits », a-t-il expliqué, tout en confirmant l'intérêt de telles fonctions. « Elles permettent de fluidifier la communication entre les gens et ainsi, de mieux exploiter la capacité humaine à gérer l'exception par la communication. »
Pour autant, a soutenu Hervé Gouëzel (BNP-Paribas), cette liberté grandissante que le Web 2.0 confère aux utilisateurs doit être contenue. « Le rôle de l'architecte est d'anticiper afin que demain, il soit plus facile de bouger le système d'information. Pour cela, on doit lui donner un vrai pouvoir, notamment celui de freiner les métiers lorsqu'ils souhaitent développer des applications qui ne rentrent pas dans cette stratégie », a-t-il insisté.

Les cinq défis des prochaines années

Christophe Longepé, président du Club Urba-EA, a refermé l'événement en récapitulant les cinq défis des prochaines années, largement exprimés par les différents participants :

- Se recentrer sur les personnes plutôt que sur les informations, en opérant un big bang relationnel qui passe notamment par le déploiement de réseaux sociaux d'entreprise,

- Concilier liberté et ouverture des frontières du SI avec les exigences de sécurité mais aussi réglementaires,

- Parvenir à gérer la complexité liée à l'augmentation exponentielle des volumes de données et à leur dispersion croissante,

- Faire naître le nouveau SI sur la base de l'ancien, sans faire table rase mais plutôt selon un mouvement perpétuel.

- Redéfinir le positionnement de la fonction du DSI.


Christophe Longepé, président du Club Urba-EA

Christophe Longepé souligne enfin que l'Architecture d'Entreprise peut aider à atteindre les quatre premiers objectifs dans la mesure où elle se définit comme « l'art d'apporter des solutions le plus rapidement possible à l'entreprise et aux clients, en intégrant des éléments du SI existant et de nouvelles composantes, notamment issues du Web 2.0. » Quant au cinquième défi, il passera par des architectes d'entreprise câblés pour faire le liant entre les différents métiers de l'entreprise, par opposition à une approche en silos.
(...)

(03/06/2010 10:48:57)

Urbanisation commune pour Malakoff Médéric

Les groupes Médéric et Malakoff ont fusionné leurs activités le 1er juillet 2008 pour former Malakoff Médéric, le leader de la protection sociale paritaire en France. Avec ses 6 500 collaborateurs, le Groupe a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros dans ses activités d'assurances et a versé environ 14 milliards d'euros d'allocations retraite. Malakoff Médéric est le premier groupe de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO (204 000 entreprises clientes, 3,1 millions de cotisants et 2,7 millions de retraités), et le deuxième assureur collectif (180 000 entreprises clientes et 3,2 millions de salariés assurés). Il compte plus d'un million d'assurés à titre individuel.

La fusion a été l'occasion d'une réflexion sur l'architecture informatique du nouveau groupe, son urbanisation et le destin des applicatifs issus des deux anciens groupes.

« Suite à la fusion, nous disposions de deux applicatifs complémentaires que nous souhaitions faire communiquer » explique Pol Evlard, Directeur des Projets et Systèmes d'information de Malakoff Médéric. Il détaille : « Le premier, G3C, est un système de gestion des contrats clients et des cotisations collectives. Le second, SIP, sert quant à lui à verser des allocations aux assurés dans des problématiques bien définies : incapacités de travail, décès, etc. ».

Le groupe a confié un audit à Sodifrance pour valider la faisabilité du projet de rapprochement des deux systèmes. Mais, se souvient Pol Evlard, « la communication entre les deux systèmes G3C et SIP n'était pas possible, ceux-ci ayant été conçus à partir de modèles conceptuels totalement différents et incompatibles. Dans le cadre de notre stratégie d'urbanisation nous avons donc décidé de ne pas rapprocher les deux systèmes en raison du coût engendré qui aurait été supérieur à celui de la création d'un nouveau système ».

Dans le cadre de son programme d'urbanisation, Malakoff Médéric a réalisé plusieurs migrations de données pour améliorer ses bases clients, et ainsi sa qualité de service.

La fin du programme de convergence vers un SI unique est prévue pour fin 2011 avec un budget non-communiqué. (...)

(27/05/2010 12:05:59)

Le PDG de Software AG prolongé dans ses fonctions jusqu'en 2015

Karl-Heinz Streibich vient de se voir reconduit dans ses fonctions de PDG de Software AG par le conseil de surveillance de la société,  jusqu'au 31 mars 2015. Andreas Berckzky, président de ce conseil, souligne qu'il s'agit d'un vote de confiance dans les « qualités d'entrepreneur » de celui qui dirige depuis octobre 2003 l'éditeur allemand de solutions d'infrastructure logicielle et d'outils d'intégration. Software AG a enregistré une croissance durable et rentable au cours des cinq dernières années, rappelle-t-il dans un communiqué, y compris pendant la période de récession économique.

A la faveur du rachat de son compatriote IDS Scheer, en août dernier, Software AG a effectivement terminé l'année 2009 sur un chiffre d'affaires en hausse de 18% (847,4 millions d'euros) et un bénéfice net de 140,8 M€ en progression de 22%. Avec le renfort de cet acteur spécialisé sur la gestion des processus métiers (BPM), le groupe a entamé 2010 en étant déjà assuré de dépasser le milliard d'euros de chiffre d'affaires.

Quelques années plus tôt, l'éditeur de la base de données Adabas et du langage Natural avait déjà eu la main heureuse en rachetant judicieusement webMethods, spécialiste américain des outils de middleware, en avril 2007. Vingt mois plus tard, c'est l'offre SOA de ce dernier qui tirait la croissance de Software AG sur son exercice 2008.

Avant de rejoindre le groupe qu'il dirige depuis six ans et demi, Karl-Heinz Streibich était président délégué du conseil d'administration de la SSII germanique T-Systems. Il a commencé sa carrière d'ingénieur en 1981 chez Dow Chemical, dans le développement logiciel.

Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG (crédit photo : DR)

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(25/05/2010 09:18:44)

IBM rachète Sterling Commerce pour 1,4 milliard de dollars

Au début du mois, Sam Palmisano, le PDG d'IBM, avait déclaré que sa société prévoyait de débourser 20 milliards de dollars dans des opérations d'acquisition au cours des cinq prochaines années. La première de ses transactions porte sur l'éditeur américain Sterling Commerce et s'élève à 1,4 milliard de dollars en numéraire. Cette filiale d'AT&T est spécialisée dans les solutions d'intégration entre applications et les échanges de données interentreprises (transferts de fichiers EDI notamment). Sur ce terrain, elle est en concurrence avec des acteurs comme Axway (fort de Tumbleweed), filiale de la SSII française Sopra qui doit acquérir son autonomie cette année. Elle rencontre aussi des sociétés comme Inovis et le numéro un GXS (Global eXchange Services), à qui IBM avait vendu deux activités portant sur les échanges B-to-B en 2004.

Sterling Commerce édite aussi des suites de gestion logistique (Sterling Order Management, Supply Chain Visibility...) et de gestion des ventes (Sterling Catalog and Offer Management...). La société, dont le siège social se trouve à Dublin, dans l'Ohio, est présente en France.

Sterling Commerce compte 18 000 clients au niveau mondial, dans les services financiers, la distribution, l'industrie manufacturière et plusieurs autres secteurs.

Une offre elle-même constituée par rachat

Il est prévu que l'acquisition par IBM soit réalisée au second semestre de cette année. Environ 2 500 collaborateurs de Sterling Commerce devraient rejoindre la division WebSphere qui gère le large catalogue d'outils d'intégration d'IBM. Le choix de la société rachetée s'est fait sur la base de ses résultats et du niveau de satisfaction de ses clients, a expliqué Craig Hayman, directeur général de l'entité WebSphere, lors d'une conférence téléphonique. Sterling Commerce s'est elle-même constituée par rachat, ayant notamment acquis Yantra, en 2005, spécialisé sur la gestion logistique, et Nistevo, en 2006, éditeur de logiciels de gestion du transport.

IBM prévoit de combiner les technologies rachetées avec les siennes avec l'objectif de supporter ce que les clients de Sterling Commerce ont installé et d'apporter à ses propres utilisateurs ce qu'ils souhaitent mettre en place, a déclaré Craig Hayman.

Pour la société dirigée par Sam Palmisano, c'est le 57e rachat depuis 2003. Le dernier en date, début mai, est celui de Cast Iron Systems. Selon Ken Vollmer, analyste chez Forrester Research, cette transaction était pressentie depuis quelques temps. Il considère que Sterling Commerce est un « solide numéro deux » sur le secteur des solutions B2B, derrière GXS, et qu'il pourrait y avoir d'autres acquisitions sur ce marché dans les prochains mois.

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