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Virtualisation
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(09/03/2009 15:03:12)
Comme les grands comptes, les PME s'adonnent à la virtualisation de serveurs, selon Forrester
Parallèlement à son enquête sur les prévisions d'investissement informatique des grands comptes, le cabinet Forrester a aussi interrogé environ un millier de PME américaines (74%) et européennes (23%, dont un tiers de sociétés françaises). Les résultats de cette enquête doivent néanmoins être relativisés puisqu'elle fut menée au troisième trimestre 2008, avant le marasme économique que nous connaissons actuellement. A cette époque, 61% des sociétés comptaient acheter de nouveaux serveurs x86 dont 70% devaient remplacer des équipements existants. Quant à la virtualisation des serveurs, elle figure en tête de liste des projets. 34% des PME interrogées la pratiquent déjà et 19% souhaitent se lancer d'ici le mois de juin. Un engouement nettement plus marqué que dans les grands comptes. Selon Forrester, ces derniers sont déjà 45% à user de la virtualisation, mais seuls 9% annoncent des projets dans ce domaine. En revanche, toutes catégories d'entreprises confondues, VMware se place en tête de la liste de fournisseurs, devant Microsoft et Citrix. Et ce, tant pour aujourd'hui que pour 2010. Les petites entreprises cherchent à réduire les coûts Les PME veulent réduire les coûts dans les mêmes proportions que les grands comptes (74%) et améliorer la gestion de leur parc de postes clients (60%), mais elles apparaissent plus timorées dans leurs projets d'évolution. Là où l'on trouvait, grosso modo, un tiers de grands comptes en phase de mutation, on ne trouve que 25% de PME dans cet état d'esprit. En revanche, les choix technologiques sont les mêmes. L'hébergement d'applications sur serveur arrive en tête, suivi par la virtualisation sur le poste de travail et celle à partir d'un serveur. La seule différence se trouve dans un intérêt relatif plus marqué pour les clients légers chez les PME que chez les grands comptes. (...)
(06/03/2009 15:57:09)45% des grandes entreprises déjà converties à la virtualisation, selon Forrester
Pour Forrester, la virtualisation fait figure d'eldorado informatique sur le marché des grands comptes (de 1 000 à plus de 20 000 salariés) tant américains qu'européens. Du moins, c'était le cas au troisième trimestre 2008 lorsque les informations publiées aujourd'hui furent collectées. Les données recueillies auprès d'un millier de responsables indiquent aussi qu'elle s'inscrit dans une nette remise en cause des "technologies PC" traditionnelles. Parmi les 500 entreprises interrogées, dont 45% disposent de parcs de 100 à plus de 1 000 serveurs x86, 46% ont déjà des environnements virtualisés en service, 9% comptent en installer d'ici le troisième trimestre 2009 et 29% s'y intéressent de près et prévoient des budgets pour le faire. Ces chiffres restituent une emprise de la virtualisation supérieure à ce que d'autres études montrent. 44% de ceux qui virtualisent le font depuis deux ans Dans les entreprises qui ont déjà sauté le pas, la virtualisation concerne 31% des instances de leurs serveurs x86. Ce taux devrait atteindre, selon elles, 54% dans moins de deux ans. Forrester constate par ailleurs que les projets de virtualisation concernent aussi de plus en plus d'autres plateformes que celles qui reposent sur l'architecture x86. Globalement le taux de virtualisation aura augmenté de 74% entre le troisième trimestre 2008 et la mi-2009. Parmi ceux qui pratiquent la virtualisation, 44% le font depuis deux ans environ, 19% depuis un an et 6% depuis quelques mois. Sur les plateformes x86, VMware préside largement aux choix et, semble-t-il, pour longtemps. Les réponses indiquent que les entreprises s'orientent vers des parcs virtualisés hétérogènes où VMware est cité dans 66% des cas, Microsoft dans 53% et Citrix dans 35%. Fait intéressant, en 2010, VMware disposerait encore de 59% des suffrages alors que Microsoft n'obtiendrait plus que 44% et Citrix 30%. Des entreprises motivées par la réduction des coûts [[page]] Motivées à 70% par une volonté de réduction des coûts et, aussi, à 57% par une amélioration de l'administration de leur parc, les entreprises s'intéressent également de très près aux alternatives au modèle micro-informatique traditionnel. En additionnant les entreprises qui ont déjà mis en place des solutions de remplacement et celles qui l'auront fait d'ici neuf mois, le taux obtenu dessine une profonde mutation. Ainsi, l'hébergement d'applications sur serveurs concerne 31% d'entre elles, la virtualisation sur le poste de travail 27%, la virtualisation des postes de travail à partir d'un serveur 26%, la virtualisation des applications clientes (streaming) 22% et le déploiement de clients légers 21%. Forrester n'indique pas si la crise profonde que traversent les entreprises actuellement a des effets sur tous ces projets. On peut toutefois supposer qu'elle n'influe pas sur les tendances de fond et, même, qu'elle stimule ces projets qui sont tous focalisés sur une optimisation des coûts. (...)
(06/03/2009 15:29:10)Oracle annonce son propre outil d'administration de la virtualisation
Oracle continue d'avoir une approche en cavalier seul de la virtualisation. L'éditeur vient d'annoncer Oracle Enterprise Manager 10g Release 5 (10gR5). Cette suite complète de gestion des machines virtuelles englobe, entre autres, la haute disponibilité et la gestion des cycles de vie. Oracle Enterprise Manager se pose aussi en console unique pour administrer environnements virtualisés et physiques. L'éditeur confirme ainsi sa volonté de vouloir conserver le contrôle de la virtualisation de sa base installée. L'éditeur, qui a la triste réputation de rechigner à supporter ses produits sur des plateformes concurrentes, propose son propre hyperviseur à partir d'une technologie Xen. La rumeur lui prête aussi le projet de mettre la main sur Virtual Iron, société qui propose, elle aussi, un hyperviseur conçu à partir de Xen. (...)
(06/03/2009 12:44:43)Fibre Channel remis en cause dans le stockage d'environnements virtualisés
Forrester Research a demandé à une centaine d'entreprises, dont 84% comptent plus de mille salariés, quels fournisseurs elles sollicitaient pour s'équiper et quelle technologie de stockage elles utilisaient dans le cadre de leurs projets de virtualisation. Sans surprise, les grands arrivent en tête de liste. Derrière EMC, on trouve IBM, NetApp, HP et HDS (Hitachi Data Systems). Forrester constate même que l'adoption de systèmes de stockage pour la virtualisation n'a aucun impact sur leur classement qui demeure identique à celui établi pour les systèmes de stockage en environnements physiques. Dans un contexte technique complexe, 63% des entreprises interrogées ont choisi de n'avoir qu'un seul fournisseur pour leur environnement virtualisé. Et, de préférence, le même que celui qu'ils utilisent pour leur environnement physique. Les avantages technologiques de fournisseurs de systèmes de stockage spécialistes de la virtualisation, tels que le 'thin provisioning' et la déduplication, n'ont donc pas eu d'effet sur les parts de marché. Forrester suggère que cela puisse évoluer. Ce conservatisme se retrouve au niveau des choix architecturaux. En ce qui concerne les entreprises interrogées par Forrester, une écrasante majorité (89%) indique que leur SAN (Storage Area Netwok) existait préalablement à la mise en place de la virtualisation et que celle-ci n'a pas été la raison principale de mise en place du système. Fibre Channel très utilisé, mais remis en cause En revanche, si le Fibre Channel (FC) est le protocole de stockage le plus utilisé (62% des entreprises), il est aussi le plus remis en cause. Dans le parc installé, on trouve ensuite l'iSCSI (21%) et NFS (16%). Quel que soit le protocole qu'ils favorisent dans leur stratégie, chez tous les fournisseurs, c'est l'offre FC qui apparaît la plus utilisée. A cela, Forrester donne une explication avant tout historique : il a fallu attendre la version 3.0 d'ESX Server de VMware (en 2006) pour que cette plateforme, qui représente plus de 80% de la base installée analysée, supporte iSCSI et NFS. Si l'on ajoute à cela le conservatisme prudent des entreprises en matière de stockage, on comprend mieux la prédominance de FC. Mais 34% des adeptes de cette technologie envisagent d'en changer. On ne trouve que 27% des utilisateurs d'iSCSI et 28% de NFS à exprimer cette velléité. Forrester pousse à la roue sur l'intérêt de ces deux protocoles sur réseau Ethernet en raison de leurs coûts nettement moindres que le FC. (...)
(05/03/2009 11:40:31)Le stockage au coeur des problèmes de la virtualisation, selon Forrester
Le cabinet Forrester s'est penché sur les problèmes de stockage engendrés par la virtualisation des serveurs. Pour ce faire, le cabinet a tout d'abord demandé aux 124 entreprises de son panel un état des lieux de la virtualisation dans leur système d'information à base de serveurs x86 : 78% ont déjà des environnements virtualisés en production et 20% sur leurs plateformes de développement. Les applications les plus "virtualisées" sont les serveurs Web et les serveurs d'applications (dans 81% des entreprises), les applications génériques (celles utilisées sans d'importants paramétrages, dans 65% des entreprises) et les serveurs d'infrastructures (65% des entreprises). Du côté des applications plus lourdes, 53% des utilisateurs ont déjà virtualisé Microsoft SQLServer dans leur système d'information. On trouve aussi un taux assez élevé de virtualisation de serveurs mail (29%), de SGBD Oracle (28%) et d'applicatifs d'entreprise de cet éditeur (15%). Sans surprise, c'est VMware qui règne en maître sur la virtualisation avec 98% des déploiements pris en compte dans l'étude. Néanmoins, Microsoft (avec Virtual Server 2005 et Hyper-V) et Citrix XenServer commencent à compter. Les outils Microsoft sont utilisés chez 17% des sondés et le second chez 10%. Les utilisateurs font donc le choix de plusieurs fournisseurs pour leurs projets de virtualisation. La solution est dans le thin provisioning(02/03/2009 16:36:29)
Derrière la suite d'administration Citrix Essentials se cache VMLogix
Derrière Citrix Essentials, la suite d'administration d'environnements virtualisés, on trouve les technologies des VMLogix. Passé sous silence par Citrix et par Microsoft dans leur annonce d'union autour de cet environnement, VMLogix en fournit pourtant les éléments clés. Fondée en 2004, cette société issue de l'éditeur Trilogy, est réputée pour son LabManager, un outil de gestion du cycle de vie des machines virtuelles. Il est complété par StageManager, une version automatisée pour les environnements de production. Ces outils opèrent dans l'environnement de Citrix, mais aussi dans ceux de VMware (ESX et VMware Server, ex-GSX). Hyper-V de Microsoft vient d'être ajouté et les variantes de l'hyperviseur Xen de Sun (xVM) et d'Oracle seraient en phase d'intégration. Chez VMware, c'est l'achat d'Akimbi en juin 2006 qui lui a apporté un Lab Manager, dont la version pour la production, Stage Manager, est au coeur de Virtual Infrastructure 3 (VI 3). VMLogix commercialise ses outils LabManager et StageManager au prix de 3900$ pour deux processeurs. Dans le jeu de cache-cache autour des outils d'administration, il reste une autre zone d'ombre. Celle qui concerne Microsoft System Center Virtual Machine Manager (SCVMM). Après bien des aléas, l'outil d'administration d'Hyper-V était promis pour la fin de l'année dernière. Mais Microsoft reste étrangement discret sur ce produit qu'il présentait l'an dernier comme stratégique... (...)
(24/02/2009 18:18:17)VMworld Europe 2009 : le cloud passera par la virtualisation
Le contraire eut été étonnant : pour VMware, le cloud doit s'appuyer sur la virtualisation. Paul Maritz, président et CEO de l'éditeur depuis juillet dernier, a présenté la stratégie globale de l'entreprise en la matière à l'ouverture du VMworld Europe 2009 qui se tient à Cannes jusqu'au 26 février. Pour les détails techniques, il faudra néanmoins attendre quelques heures et les présentations de la deuxième journée. Pour commencer, VMware propose de s'appuyer sur la virtualisation complète du datacenter annoncée à l'occasion de VMworld à Las Vegas cet été avec VDC-OS (Virtual data center operating system), sur les extensions de celui-ci et sa couche d'administration ainsi que sur la virtualisation du poste de travail présentée fin 2008. Pour Paul Maritz, l'objectif est de permettre aux entreprises de disposer de leur infrastructure comme d'un service ('IT as a service' par analogie avec 'Software as a service'). « J'ai expliqué à des ingénieurs de plus de 45 ans que nous voulions bâtir un mainframe logiciel, s'est amusé le CEO lors de son introduction. Et des larmes ont coulé au coin de leurs yeux. Ils étaient d'accord sur le fait que toutes ces histoires d'informatique distribuée n'étaient qu'une sorte de maladie juvénile... » Aucune frontière entre l'infrastructure interne et le cloud Pour entrer dans l'ère du cloud, les nouveaux outils que VMware proposera autour de ces environnements seront sous une ombrelle appelée vSphere où les rejoindront également les produits de virtualisation existants. Difficile de s'y retrouver sans connaître toutes les implications techniques de l'annonce, mais la promesse de VMware est alléchante. Paul Maritz évoque ainsi une couche basse qui devrait s'occuper de l'allocation de ressources pour l'ensemble du cloud. Un rêve qu'ont effleuré en leur temps les adeptes du grid computing... Mais c'était avant l'explosion de la virtualisation. Une entreprise devrait donc pouvoir définir un cloud privé qui ferait fi de la frontière entre sa propre infrastructure et celle empruntée à un cloud externe. La réservation de ressources en serveurs, stockage ou réseau serait la plus simple du monde. Les applications existantes devraient tourner en toute transparence sur des infrastructures étendues, qu'elles se situent à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise. La virtualisation étant utilisée pour isoler et protéger l'application et son environnement. Aucun portage d'application Non seulement les applications n'auront pas à être portées, réécrites, comme pour la plupart des offres cloud existantes, mais elles seront suivies à la trace. « Nous voulons un modèle d'administration qui permette de définir des niveaux de service (SLA service level agreement) précis pour les applications existantes aussi bien que pour les nouvelles. Or, l'environnement de virtualisation fournit des informations détaillées sur leur comportement. » Paul Maritz : « Il faut prendre Microsoft au sérieux » [[page]] L'éditeur proposera aussi une API pour son vCloud, annoncé l'été dernier, afin de faciliter l'intégration de clouds internes et externes aux entreprises. Et pour VMware, les concepts de clouds étendus ne se répandront que si les acteurs du marché travaillent à la standardisation de ce genre d'API. Aussi travaille-t-il déjà sur OVF (Open virtualization format) avec d'autres éditeurs d'une part, et sur l'administration avec le DMTF (Distributed management task force). Enfin, VMware et Intel ont profité de la matinée pour proposer une intégration plus étroite entre la Client virtualization platform du premier et la virtualisation vPro au niveau du processeur du deuxième. Un rapprochement qui permettra entre autres des mises à jour de sécurité du poste client alors même que celui-ci est éteint, ou la vérification de l'identité d'une machine virtuelle cliente. Pas d'inquiétude par rapport à l'accord entre Microsoft et Citrix Quant à l'annonce conjointe faite hier par Microsoft et Citrix, Paul Maritz l'a balayée d'un revers de la main. « Ca ne change rien. Microsoft est très concentré sur hyper-V et ils veulent simplement rester polis avec tout le monde. Cela ne me trompe pas un seul instant. » Mais qu'on ne s'y méprenne pas. L'ancien de Microsoft ne sous-estime en rien son ancienne entreprise. « J'ai une longue expérience de Microsoft. Vu de l'intérieur comme de l'extérieur. Et je les prends très au sérieux. Ils ont les ressources qu'il faut et ils peuvent travailler sur la virtualisation aussi longtemps qu'ils en ont envie ! Quand on est en concurrence avec Microsoft, il faut être très clair sur sa stratégie. Et c'est ce que nous faisons. Nous avons un objectif très clair. » (...)
(24/02/2009 16:28:25)Red Hat embrasse toutes les facettes de la virtualisation
Red Hat confirme et détaille les grands traits de sa stratégie de virtualisation. A compter de la prochaine version de RHEL (Red Hat Linux Enterprise), la 5.4, l'hyperviseur KVM (Kernel-based virtual machine) remplacera Xen, l'actuel hyperviseur implanté par Red Hat au dessus de RHEL. L'éditeur champion du code source libre proposera aussi son hyperviseur indépendamment de RHEL. Il prévoit également de livrer deux outils d'administration pour les environnements virtualisés, un pour les serveurs, l'autre pour les postes clients. Pour Red Hat, c'est le meilleur moment. Celui des promesses. L'éditeur s'est engagé à les tenir d'ici 3 à 18 mois (soit au plus tard août 2010). Souhaitons qu'il ait appris de ses expériences du passé. En novembre 2005, Red Hat avait promis l'implantation de l'hyperviseur Xen pour 2006. Elle n'a été disponible qu'en mars 2007, avec six mois de retard. Mais, en septembre dernier, Red Hat a acheté pour une centaine de millions de dollars l'éditeur israélien Qumranet qui avait, dans son escarcelle, d'intéressants outils pour l'administration de la virtualisation. De plus, la communauté Linux s'est attelée à la virtualisation et s'est focalisée sur l'intégration de KVM au noyau Linux. Résultat, KVM est partie prenante du noyau Linux depuis sa version 2.6.20. A la suite de Fedora 10, la version communautaire de la distribution Linux de Red Hat qui intègre KVM depuis fin novembre dernier, RHEL 5.4 sera livré avec KVM. D'ici à cet été, cette 5.4 succèdera à RHEL 5.3 annoncé fin janvier avec Xen comme hyperviseur. Red Hat s'engage à assurer le support des utilisateurs de Xen sur RHEL 5.x jusqu'en 2014. Une version autonome de l'hyperviseur KVM Red Hat prévoit aussi de proposer Red Hat Enterprise Virtualization (RHEV) Hypervisor, une version autonome de l'hyperviseur KVM. Face à la pléthore d'hyperviseurs déjà proposée, Red Hat met en avant les qualités techniques de son offre : d'un côté une empreinte mémoire de 64 Mo, de l'autre la possibilité d'allouer jusqu'à 16 coeurs et 96 Go à une machine virtuelle (VM). Cette brique de base posée, Red Hat livrera RHEV Manager for Servers. L'outil, présenté comme capable de gérer un nombre considérable de VM (plusieurs milliers) est décrit comme complet : gestion des migrations, y compris à chaud, administration des ressources en temps réel et gestion du cycle de vie. Pour les postes clients, RHEV Manager for Desktop reposera sur SolidICE et SPICE, deux technologies acquises avec Qumranet. SolidICE est une infrastructure de postes virtuels (VDI, Virtual desktop infrastructure). Quant au protocole SPICE, il permet d'optimiser les flux multimédias sur le réseau. (...)
(23/02/2009 14:59:36)Microsoft adopte l'administration de Citrix pour sa virtualisation
La meilleure défense, c'est l'attaque. Ainsi, Microsoft a-t-il fort judicieusement choisi la date d'aujourd'hui, 23 février, avec son compère Citrix, pour annoncer une nouvelle étape de leur partenariat. Et ainsi occuper le terrain alors que commence, le 24 février, sur la Croisette à Cannes, VMworld Europe 2009, grand messe de la virtualisation made in VMware sur le Vieux Continent. Pauvre en outils d'administration pour son tout jeune Hyper-V, le géant de Redmond a décidé d'adopter ceux de son partenaire de 20 ans, Citrix. L'éditeur de XenServer annonce que ses offres d'administration, promises pour avril, seront aussi disponibles pour Hyper-V et System Center sous le nom Citrix Essentials. « Il faut pouvoir administrer à la fois les serveurs et les postes de travail, à la fois les machines virtuelles et les machines physiques, » a insisté David Greschler, directeur du marketing pour System Center au sein de la division Windows Enterprise Management Division de Microsoft. Jusqu'à 1000 machines virtuelles à partir d'une seule image maître Le partenariat inclut ainsi les quatre produits d'administration de Citrix. Advanced Storage Integration qui s'appuie sur la technologie Storagelink. Celle-ci détecte automatiquement l'ensemble des équipements de stockage connectés et les gère directement, y compris pour le déploiement de machines virtuelles converties de Hyper-V vers Xen Server, ou l'inverse. La fonction Dynamic Provisioning Services gère quant à elle un ensemble d'images maîtres qui peuvent être utilisées à la demande pour installer des machines virtuelles Hyper-V ou des serveurs physiques. Si l'on en croit les deux partenaires, il devrait être possible de générer un millier de machines virtuelles à partir d'une seule image maître. Hypervisor Interoperability assure l'administration de machines virtuelles dans des environnements qui mixent Hyper-V et XenServer. « Cela assurera une très grande agilité entre les machines virtuelles 'jumelles' Xen Server et Hyper-V, insiste Simon Crosby, directeur technique (CTO) pour la division virtualisation at administration de Citrix. Un simple redémarrage suffira pour rendre les deux environnements compatibles.» Enfin, Automated Lab Management est un environnement de développement, de test et de déploiement d'applications qui automatise la gestion du cycle de vie de la machine virtuelle, y compris lorsqu'elle doit migrer entre différentes plateformes systèmes. Pour Microsoft, les utilisateurs abandonneront un VMware, jugé trop propriétaire... [[page]] Quant à leur concurrent majeur, VMware, les deux partenaires ont affiché la même certitude. Pour eux, « le numéro un de la virtualisation reste propriétaire et manque de partenaires. Et comme les clients vont désormais avoir le choix d'aller vers des solutions ouvertes, ils vont y aller. » On notera l'habituelle confusion entre logiciel libre et logiciel gratuit qu'induit immanquablement le vocable anglo-saxon 'free'... Hyper-V a beau être gratuit, il n'en reste pas moins la propriété de Microsoft. Il est vrai cependant que VMware et sa maison mère EMC, ne pourront pas demeurer éternellement passifs face à l'arrivée de Microsoft sur ce marché. Avec un hyperviseur gratuit (Xen Server deviendra gratuit lui aussi en avril). Et désormais plus simple à administrer. David Greschler prévient : « Le temps de la V1 des hyperviseurs est révolu. Désormais, ils sont gratuits. Et la valeur n'est plus dans l'hyperviseur, mais dans tout ce que l'on va bâtir autour. » L'édition Platinum de Citrix Essentials, sans la fonction destinée aux développeurs Automated Lab Management, coutera environ 1 500 dollars par serveur physique. Avec cette fonction, il reviendra à 3 000 dollars par machine. (...)
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