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Virtualisation
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(01/06/2011 11:30:38)
Une alliance pour contrer VMware
HP, IBM, Red Hat, Intel, Eucalyptus Systems et Suse ont annoncé la semaine dernière la création de l'Open Virtualization Alliance (OVA). Le consortium souhaite promouvoir l'adoption de technologies de virtualisation Open Source et encourager l'interopérabilité entre les solutions. Au centre de l'alliance, le KVM (Kernel-based Virtual Machine), un hyperviseur libre concurrent des outils de VMware et de Microsoft.
Une initiative anti-VMware?L'initiative vise plus ou moins explicitement VMware, qui, partie de la virtualisation, étend peu à peu sa domination à d'autres domaines dont le cloud, au point que le site spécialisé Gigaom qualifiait récemment la société de «nouveau Microsoft». Scott Crenshaw, vice-président cloud chez Red Hat déclare à ce propos dans le communiqué de l'OVA: «Lorsqu'une entreprise domine une industrie, l'innovation en souffre et les clients en payent le prix». D'autres commentateurs estiment toutefois que la nouvelle alliance va surtout nuire à Citrix et à son hyperviseur Xen. IBM aurait ainsi l'intention de se focaliser sur KVM en lieu et place de Xen.
Favoriser l'interopérabilitéL'interopérabilité entre les solutions de virtualisation est sans conteste un aspect crucial pour l'essor du cloud et pour les décideurs informatiques qui veulent éviter de se retrouver coincés avec un fournisseur. Pourtant, si l'Open Virtualization Alliance pousse l'hyperviseur KVM, elle reste vague en matière d'interopérabilité. D'autre part, des initiatives dans ce sens existent déjà, à l'instar d'OpenStack, qui supporte la plupart des outils de virtualisation dont vSphere, Xen, Hyper-V, et KVM.
www.itcjournal.ch (...)(24/05/2011 16:03:05)Citrix s'empare de Kaviza, spécialisée dans le VDI pour les PME
Citrix a acquis Kaviza, une société qui propose une solution de « VDI in a box ». Ce service est simple d'utilisation et d'intégration pour les petites et moyennes entreprises. Les deux sociétés se connaissent bien, car Citrix a investi il y a quelques mois dans Kaviza. Cette prise de participation doit permettre le développement de l'appliance qui automatise la facturation, la balance des charges et la gestion des postes de travail virtuels. Les PME pourront ainsi déployer ces solutions à des coûts aussi accessibles que la fourniture de desktop classique.
Une offre abordable
Le tarif de la solution « VDI in a box » se décompose ainsi en 100 dollars par desktop pour l'intégration au sein des serveurs et 50 dollars par machine pour l'hyperviseur VMware ESXi et pour le logiciel de gestion de Kavizia de l'appliance virtuelle. Le coût total de la solution est estimé à moins de 500 dollars par poste de travail. La solution est aussi disponible avec les hyperviseurs Hyper-V et XenServer.
Les fournisseurs de solution de virtualisation font preuve d'un intérêt croissant pour le marché des PME. La semaine dernière, le concurrent de Citrix VMware a acquis Shavlik Technologies, qui fabrique des produits permettant aux utilisateurs de gérer, surveiller et sécuriser les environnements physiques et virtuels.
TechEd 2011: System Center et cloud unifiés chez Microsoft
Cette année au TechEd 2011, les dirigeants de l'entreprise de Redmont ont donné davantage de détails sur la place que pouvait réellement occuper le cloud computing au quotidien dans l'environnement informatique. Utiliser le cloud, cela signifie « avoir plus de personnes capables de se concentrer sur le haut de la pile, gérer les applications et notamment l'Engagement de Service ou Service Level Agreement (SLA), déployer de nouvelles applications, et ne pas avoir à se soucier de l'infrastructure sous-jacente, » a déclaré Robert Wahbe, Corporate Vice-Président de Microsoft, lors de son discours d'ouverture. « La prochaine version de Microsoft System Center sera la clé d'une stratégie cloud unifiée, laquelle permettra aux entreprises et aux administrateurs de contrôler leur charge de travail dans les clouds publics et privés à partir d'un tableau de bord unique, » a-t-il ajouté.
Une console unifiée pour les charges de travail interne ou dans le cloud
Attendu d'ici la fin de l'année, Microsoft System Center 2012 comprendra une console unique qui permettra de gérer les charges de travail virtualisées, qu'elles soient réalisées en interne ou dans un cloud public. C'est Joey Snow, l'évangéliste de Microsoft pour les questions techniques, qui a fait la démonstration de la console. L'utilisateur rassemble les composants habituels, une base de données serveur et l'application, dans le System Center. Le logiciel vérifie les ressources disponibles et les autorisations de la personne pour savoir si elle est bien habilitée à créer la charge de travail demandée. Passée cette étape, l'application peut ensuite être déployée vers un cloud privé local, ou vers un service cloud public basé sur Microsoft Azure. La console peut également vérifier les versions des applications exécutées dans le nuage, et permettre aux utilisateurs d'ajouter d'autres copies d'une application si la charge de travail venait à augmenter.
Hyper-V indispensable
Pour que cette mise en place fonctionne, tous les composants logiciels doivent être exécutés à partir d'une machine virtuelle basée sur Hyper-V. « Celle-ci peut être facilement déplacée entre clouds internes et externes, » a expliqué Robert Wahbe. « L'an dernier, c'était la première fois que l'industrie créait plus de serveurs virtuels qu'elle n'achetait de serveurs physiques, » a-t-il ajouté. « Cette évolution vers la virtualisation est le signe que nous devons infléchir beaucoup plus vers le cloud computing,» a insisté le dirigeant. La virtualisation va permettre aux entreprises de s'approprier « toutes les ressources virtualisées, de les associer de façon à provisionner les applications selon ses besoins, et de ne payer que ce qui est utilisé, » a-t-il déclaré.
De nombreuses sessions de la conférence 2011 devaient permettre aux participants de mieux comprendre comment configurer les logiciels de Microsoft pour profiter de l'interaction entre différents clouds. Robert Wahbe a également annoncé que l'éditeur américain fournirait des architectures de référence pour faciliter la mise en place d'une infrastructure cloud. Celui-ci a aussi prédit que le recours au cloud public serait majoritaire. « Les entreprises peuvent utiliser le cloud pour élargir l'accès à des applications existantes, en particulier celles utilisées par leurs clients et partenaires. » Selon lui, la Business Intelligence (BI) devrait prédominer au début, parce que l'analyse de données peut être intensive et varier au fil du temps. « Des usages plus ponctuels pour répondre à des besoins marketing ou la présentation d'événements sont d'autres opportunités naturelles pour le cloud computing, lequel permet d'allouer du matériel et des logiciels à une tâche pendant un temps donné, » a-t-il encore fait valoir.
Mise à jour Windows Phone 7
Dans son intervention, Robert Wahbe a également laissé entendre que les participants pourraient découvrir d'autres nouveautés dans les produits Microsoft au cours de la conférence. Un des sujets concerne notamment la prochaine mise à jour du système d'exploitation mobile Windows Phone 7, nom de code Mango. Attendue pour la fin de l'année, celle-ci doit permettre l'intégration avec Server Lync, l'offre de communications unifiées de Microsoft. Les utilisateurs de Mango pourront appeler leurs contacts Lync directement depuis le téléphone lui-même. Le service permettra également d'envoyer des messages instantanés aux membres de leurs listes de contacts. Un support pour accéder aux référentiels de SharePoint sera également inclus.
Sur le front de la VDI (Virtual Desktop Infrastructure), le dirigeant de Microsoft a annoncé que la banque HSBC était en train de déployer 100 000 postes de travail virtualisé à travers ses filiales, ce qui en fait « l'un des plus importants déploiements de VDI » existants, a-t-il commenté. System Center 2012 sera également capable de gérer un grand nombre de dispositifs non-Microsoft, comme l'iPhone, l'iPad et les dispositifs sous Android. « La console de System Center permettra de gérer la chaîne de bout en bout, » a-t-il ajouté.
Kinect pour un usage professionnel
Robert Wahbe a également profité de l'occasion pour montrer comment le contrôleur de mouvement de la Kinect pouvait être utilisé autrement que pour les jeux. Le centre médical Sunnybrook Health Sciences Centre l'utilise par exemple pour permettre à ses chirurgiens de manipuler les images des scanners en salle d'opération sans avoir à les toucher, ce qui leur évite de se désinfecter les mains à chaque fois. La technologie est également utilisée comme interface pour le projet Microsoft Worldwide Telescope où les utilisateurs peuvent naviguer rapidement dans une galerie d'images immersives de l'univers. Pour l'instant, le vice-président de Microsoft n'a pas précisé quels étaient les projets pour supporter des applications non-ludiques de la Kinect. Celui-ci a simplement indiqué que ces utilisations figuraient de « futures interactions possibles » avec d'autres appareils. « Kinect pourrait changer notre façon de travailler, » a-t-il déclaré.
Illustration principale : Robert Wahbe, vice-président de Microsoft
ARM s'active pour développer un écosystème logiciel pour serveurs
Selon des responsables de la firme britannique, ARM Holdings recherche l'appui d'éditeurs de logiciels en vue d'installer ses processeurs basse consommation dans des serveurs. Actuellement en effet, la plupart des logiciels tournant sur serveurs sont conçus pour fonctionner avec des puces x86 d'Intel ou d'AMD. Pour les rendre exécutables sur des serveurs à base de processeurs ARM, il est indispensable de réécrire ces logiciels, les architectures ARM et x86 utilisant des codes d'instructions différents. « ARM a mis sur pied une équipe spéciale pour développer le secteur du serveur.
Leur mission consiste aussi à inciter les éditeurs de logiciels de virtualisation et les vendeurs de systèmes d'exploitation pour serveur, à écrire des applications pour leurs processeurs, » a déclaré James McNiven, vice-président de Software Alliances, au cours d'une conférence diffusée sur le net. Acteur dominant sur le marché des terminaux mobiles, avec une architecture processeur qu'il développe et vend sous licence, ARM est quasiment absent du marché des serveurs. Mais, alors que de plus en plus de serveurs sont connectés à Internet, ARM pense qu'il y a là une opportunité pour placer ses puces dans des machines chargées d'exécuter des tâches pour le web, comme la recherche et les opérations relatives au réseautage social.
Des puces bien adaptées aux exigences web
Au cours de cette journée de conférence consacrée à la stratégie de l'entreprise, les responsables d'ARM ont fait valoir que les processeurs du designer étaient rapides et plus économes en énergie pour ce type de travail que les puces serveur classiques comme les Xeon d'Intel ou les Opteron d'AMD. « Nous pensons que le serveur est une bonne opportunité pour ARM. Nous voulons mettre à profit l'expérience acquise depuis de nombreuses années, pendant lesquelles nous avons travaillé avec plusieurs écosystèmes différents, et l'appliquer à l'écosystème des serveurs, » a encore déclaré le vice-président de Software Alliances. Sur le marché du serveur, ARM est relativement novice par rapport à Intel et à AMD, dont on retrouve les processeurs dans tous les datacenters existants.
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Mais il y a deux ans, ARM a commencé à lorgner du côté du marché des serveurs, affectant une équipe de marketing et du personnel en recherche et développement pour évaluer les opportunités du secteur. Il y a un an, l'entreprise a construit, avec le fabricant de puces Marvell, dont certains processeurs sont à base d'architecture ARM, un prototype de serveur web. En novembre dernier, Marvell a annoncé une puce serveur quad-core cadencée à 1,6 GHz, justement basée sur l'architecture ARM. « Depuis 18 mois environ, nous avons installé une partie du site ARM.com sur ce serveur pour récolter une série d'informations essentielles et mieux comprendre comment fonctionnait le marché, » a déclaré James McNiven. En août dernier, ARM a investi dans la start-up Smooth-Stone qui conçoit des serveurs basse consommation. L'entreprise, rebaptisée Calxeda, a annoncé un serveur basse énergie à base de processeur ARM, mais son produit n'est pas encore disponible.
Le nerf de la guerre sera bien le logiciel
Reste que les serveurs ne sont utilisables que s'il existe des logiciels capables de fonctionner avec ses puces, de sorte que ARM se préoccupe aussi du développement d'un écosystème logiciel compatible avec l'architecture de ses processeurs. Le designer propose pour cela des outils de développement et travaille avec des développeurs externes pour écrire des logiciels adaptés. En septembre de l'année dernière, ARM avait présenté un premier processeur Cortex-A15 susceptible d'être intégré dans des serveurs. Selon James McNiven, ARM cherche à travailler avec des éditeurs de logiciels de virtualisation pour créer des applications capables de tirer parti des fonctionnalités de son processeur.
Alors que le marché s'ouvre davantage, ARM envisage également de collaborer avec certains éditeurs pour développer des systèmes d'exploitation pour serveur et optimiser des runtimes de type Java capables de tourner de manière efficace sur des processeurs ARM dans des environnements serveur. « Le fondeur voudrait réutiliser le code existant, celui écrit pour les appareils mobiles, pour créer son écosystème logiciel pour serveur, » a indiqué le vice-président de Software Alliances. Cela permettrait aussi aux entreprises de réduire leurs coûts de développement de logiciels.
Microsoft et Google travaillent déjà pour ARM
Selon James McNiven, « ARM a pu réutiliser le code mobile sur son serveur interne, et des logiciels, comme les navigateurs internet ou les piles réseau, peuvent être facilement portés sur différents types d'appareils. » ARM a refusé de nommer les éditeurs de logiciels avec lesquels elle avait travaillé. Mais on sait que la société a collaboré avec succès avec Google, Apple et Microsoft dans le cadre du développement des systèmes d'exploitation mobiles Android, iOS et Windows Phone 7. Le prochain système d'exploitation de Microsoft, Windows 8, fonctionnera également avec les processeurs ARM, et Google a annoncé qu'elle développait une version de Chrome OS exécutable par les puces ARM.
Mais ARM doit aussi faire face à des défis dans le domaine du hardware pour être présent sur le marché des serveurs. De type 32 bits (32 bits pour ses instructions), son processeur Cortex-A15 ne supporte pas plus de 4 Go en mémoire physique (2 To environ en 64 bits). Pour Warren East, CEO d'ARM, ce n'est pas un handicap : « les processeurs ARM peuvent déjà intéresser une grande partie du marché des serveurs, puisque de nombreuses applications exécutées sur les serveurs cloud tournent encore en 32 bits. »
(...)(19/05/2011 10:04:51)VMware lance un service d'authentification unique pour les applications cloud
« Horizon App Manager est capable d'utiliser les annuaires utilisateurs de l'entreprise pour les étendre à des services délivrées en cloud, sans redemander les noms d'utilisateur et les mots de passe associés, » affirme la filiale d'EMC. « Avec ce service, les salariés peuvent accéder à un portail web en utilisant leur nom d'utilisateur et leur mot de passe professionnel, puis profiter de différentes applications hébergées sans avoir besoin de s'authentifier à nouveau, » a déclaré Noah Wasmer, directeur Product Management, Advanced Development, chez VMware.
Selon l'éditeur, les utilisateurs peuvent uniquement voir et accéder aux applications pour lesquelles ils disposent d'une autorisation. « Beaucoup de clients souhaiteraient utiliser des services hébergés, à condition de pouvoir utiliser les annuaires internes de l'entreprise pour couvrir ces services, » explique Noah Wasmer. En effet, il constate que « les entreprises sont très préoccupées à l'idée que les noms d'utilisateur et les mots de passe soient stockés dans le nuage ».
Sécurisation et évangélisation du cloud
Le service VMware synchronise la liste interne des comptes utilisateurs avec les répertoires Active Directory et LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) existant. Aucun mot de passe n'est transmis entre les annuaires internes et la solution Horizon App Manager. La sécurisation des échanges s'effectue avec des tokens reposant sur le standard SAML (Security assertion markup language). Pour développer ce système, VMware a travaillé avec différents fournisseurs de services cloud, comme Salesforce.com et Google, et avec sa propre solution collaborative Zimbra. La firme signale qu'il est possible de développer des connecteurs additionnels pour mettre en relation des services internes à d'autres fournisseurs, en écrivant une interface SAML dédiée.
« Le portail client a également d'autres avantages, » a déclaré Noah Wasmer. Notamment, il offre aux employés la possibilité d'accéder aux services cloud, quel que soit leur équipement informatique. Il permet aussi aux entreprises de mettre en place des catalogues d'applications en interne que les employés peuvent consulter, afin de choisir celles qui répondent le mieux à leurs besoins. Le service réduit aussi le nombre de mots de passe nécessaire, et permet aux entreprises de mieux contrôler la manière dont leurs employés utilisent les services cloud. Le directeur de VMWare a indiqué que ce service est un élément de ce qui pourrait éventuellement devenir un service de gestion des applications dans le cloud. Lundi, la firme de Palo Alto a annoncé avoir conclu un accord pour acquérir Shavlik Technologies, un éditeur qui développe des solutions de management traditionnel et des services spécialisés dans la sécurité des réseaux, notamment la gestion de correctifs et la supervision de la sécurité des environnements physiques et virtuels.
Le service Horizon App Manager est disponible et coûte 30 dollars par utilisateur et par an.
Citrix pousse les applications Windows vers les Chromebooks
Citrix va utiliser la même technologie que celle mise en oeuvre sur l'iPad, pour permettre aux portables construits par Google et tournant sous Chrome OS, d'accéder à des applications Windows. « L'interface Citrix Receiver pour la virtualisation de bureau et d'applications sous Chrome OS sera disponible cet été, » a affirmé Gordon Payne, vice-président, Desktop Division, Citrix. Les produits de l'éditeur permettront aux services informatiques de conserver les applications hôtes dans leurs centres de calcul et de les délivrer en streaming aux appareils de leurs utilisateurs, que ce soit vers les clients légers, les PC, les smartphones ou les tablettes. Les portables sous Chrome OS imposent d'effectuer toutes les opérations informatiques via le navigateur internet Chrome. Ils seront considérés tout simplement comme « une autre porte d'accès pour les applications déjà disponibles, » a expliqué le vice-président de Citrix.
Une offre complémentaire pour les entreprises
Pour 28 dollars par utilisateur et par mois, Google, en partenariat avec Samsung et Acer, va proposer aux entreprises ses ordinateurs portables sous forme de pack comprenant un matériel, un logiciel et un support technique. Des contrats de trois ans permettront aux utilisateurs d'échanger leur matériel avec les nouvelles versions d'ordinateurs à la fin du terme, ou de troquer leur machine avec une autre, la plus récente, si le matériel s'avérait défaillant. Si le prix peut être attrayant pour certains clients, la migration des utilisateurs d'applications Windows vers Chrome risque de poser problème, en particulier pour les clients qui n'ont installé aucun logiciel de bureau virtuel. Mais les utilisateurs de Citrix auraient la tâche facilitée, du fait que la technologie Citrix Receiver pour Chrome OS est très similaire à celle déjà utilisée pour des applications en streaming délivrées sur leurs appareils. L'éditeur de Fort Lauderdale donnera plus de détails quant au calendrier et au prix de son produit lors de la conférence Citrix Synergy qui doit se tenir plus tard ce mois-ci. Mais, quoi qu'il en soit, la sortie est prévue pour cet été. « Nous venons juste de livrer une version bêta à des clients cette semaine, » a indiqué Gordon Payne.
VMware en retard
VMware, qui a traîné des pieds derrière Citrix pour apporter des fonctionnalités de bureau virtuel à l'iPad, semble dans la même humeur avec Chrome OS. Google a indiqué avoir un partenariat avec VMware pour des fonctionnalités similaires via VMware View, mais Rajen Sheth, le patron de Google Apps a dit qu'il ne savait pas si VMware serait prêt en 2011. «VMware travaille à une version de VMware View qui doit fonctionner avec le navigateur Chrome», a-t-il simplement indiqué.
Selon Gordon Payne, le partenariat entre Citrix et Google a été « dicté par les clients » qui voulaient faire passer leurs utilisateurs sur des ordinateurs portables tournant sous Chrome OS. « Grâce au php/HTML5, Citrix Receiver va créer une expérience utilisateur riche dans le navigateur Chrome, » a déclaré le vice-président de Citrix. « Voilà six mois que les ingénieurs de l'éditeur travaillent sur le projet, notamment pour développer une interface rapide et sécurisée, » a-t-il ajouté. Gordon Payne a montré comment tournaient SAP NetWeaver et Adobe Photoshop dans un onglet du navigateur Chrome.
Un OS sans applications à installer
Rajen Sheth affirme que Chrome OS est le premier système d'exploitation de l'histoire qui n'oblige pas les utilisateurs à installer et à déplacer leurs applications. Toutes les opérations informatiques peuvent être exécutées depuis des services web comme Gmail ou Google Docs, ou passer par le flux du navigateur avec la solution de virtualisation de Citrix.
Lors d'une conférence de presse, certains clients de Google ont pu évoquer leurs expériences avec la version bêta de Chrome OS. Le responsable informatique de Logitech, Sanjay Dhar, s'est dit « enchanté par le produit de Citrix, tout à fait exploitable dans l'entreprise. » Selon une enquête réalisée par Google auprès de ses propres clients, 75% des utilisateurs de Windows pourraient migrer vers Chrome OS, selon différentes modalités, combinant des services basés sur le web, un accès hors connexion à des outils comme Google Docs, et la virtualisation. Contacté par nos confrères de NetworkWorld, Microsoft a refusé de faire tout commentaire à ce sujet.
Crédit photo : D.R.
Dell dope les environnements virtualisés avec un serveur lame quadri-sockets
Pour les environnements virtualisés, Dell vient d'annoncer un serveur lame à quatre sockets intégrant jusqu'à 48 coeurs processeurs. « Le PowerEdge M915 exploite des processeurs Opteron 6100 d'AMD qui acceptent jusqu'à 12 coeurs », a indiqué Mike Roberts, chef de produit senior chez Dell. Le nombre élevé de coeurs permet d'augmenter le nombre de machines virtuelles disponibles. Ce serveur lame est aussi capable de faire tourner d'importantes applications de type bases de données. « Grâce à ses débits rapides, le PowerEdge M915 augmente les performances du serveur en environnements virtualisés », a ajouté le chef de produit. Le serveur quadri-sockets de Dell comporte quatre ports Ethernet 10-Gigabits et accepte des cartes adaptatrices pour ajouter des ports réseaux supplémentaires. Selon Dell, l'agrégation de six ports Ethernet 10-Gigabits permet le transfert de données à 120 gigabits/sec.
Sous Windows Server, RHEL ou SLES
Le serveur précharge sur une carte SD interne l'hyperviseur ESXi de VMware, lui-même un élément du logiciel de virtualisation vSphere 4.1 de VMware. Le serveur peut aussi être livré avec les logiciels de virtualisation Hyper-V de Microsoft et XenServer de Citrix. Il accepte jusqu'à 512 Go de mémoire vive et offre 2 To de stockage en interne. Windows Server, Red Hat Enterprise Linux (RHEL) ou Suse Linux Enterprise Server (SLES) de Novell font partie des systèmes d'exploitation proposés en option. Le PowerEdge M915 s'installe dans un châssis M1000e pouvant accueillir jusqu'à huit lames, soit un total de 384 coeurs processeurs. Il sera disponible partout dans le monde à la fin du mois de mai à un prix démarrant à 3 500 dollars.
Ce serveur sera compatible avec les futures puces Opteron d'AMD - nom de code Interlagos - qui pourront intégrer jusqu'à 16 coeurs. AMD devrait commencer à livrer ces puces, construites sur la microarchitecture Bulldozer, à partir du troisième trimestre de cette année. Pour l'instant, Mike Roberts a indiqué que Dell était en train de tester ces nouveaux processeurs, mais a refusé de préciser la date à laquelle le constructeur commercialiserait les serveurs qui les exploiteront.
Illustration : Châssis M1000e - Le PowerEdge M915 s'installe dans un châssis M1000e pouvant accueillir jusqu'à huit lames. (...)
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