Flux RSS
Web 2.0
443 documents trouvés, affichage des résultats 91 à 100.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(27/06/2011 11:20:08)
Google arrête ses services Health et PowerMeter
Google a annoncé vendredi qu'il allait fermer deux services en ligne, Health, lié au domaine de la santé, et PowerMeter, se rapportant à la gestion de la consommation d'énergie, car ils n'avaient pas n'avaient pas obtenu le succès escompté. Limité aux résidents des Etats-Unis, Health ouvrait aux patients un espace de stockage pour leurs données médicales. Ces informations pouvaient ensuite être partagées avec les médecins de leur choix en stipulant, pour chaque praticien, le niveau de confidentialité de leur accès. Le service avait été lancé en version à la mi-2008, environ six mois après que Microsoft ait dévoilé une offre similaire appelée HealthVault. Les sceptiques se demandaient à la fois si Google pourrait sécuriser les nombreux partenariats dont il avait besoin pour faire fonctionner le projet, et si les utilisateurs seraient enclins à confier des données de santé sensibles.
Des services similaires proposés par Microsoft
« Maintenant, après quelques années d'expérience, nous reconnaissons que Google Health n'a pas obtenu les répercussions importantes que nous espérions », ont déclaré les dirigeants de l'éditeur dans un billet de blog. Bien que certaines personnes soucieuses de leur santé et d'autres connaissant bien la technologie aient adopté le service, la firme a échoué sur on usage d'une façon généralisée. Google Health fonctionnera jusqu' au 1er janvier 2012. Ses utilisateurs pourront télécharger leurs données de santé pendant une année dans différents formats, y compris des fichiers XML qui pourront être importés dans d'autres services, y compris dans HealthVault de Microsoft.
Google va également stopper, le 16 septembre prochain, PowerMeter, son service de gestion de la consommation d'énergie. Microsoft a lui aussi développé Hohm, un outil qui permet aux personnes de diminuer leur empreinte énergétique dans leurs maisons.
(...)
USI 2011 : des technologies et des hommes
Placée sous le signe de l'informatique qui transforme nos sociétés, la quatrième édition de l'USI 2011 aligne en deux jours une cinquantaine de présentations, articulées autour de quatre thématiques : Autrement, Techniquement, Humainement, Prochainement.
Autrement, car la première journée propose une plongée au sein de problématiques qui montent en puissance. Elle débute notamment par deux sessions consacrées à DevOps, mouvement qui vise à améliorer la qualité des développements. Les sessions techniques de l'après-midi abordent des sujets très diversifiés : la fin des bases de données relationnelles, la rencontre d'OLAP et du CEP, les nouveaux middlewares orientés message (tels que RabbitMQ), les techniques d'accélération GPU, la prolifération des identités numériques ou, encore, les aspects juridiques du cloud.
Les impacts sociétaux de la IT
La deuxième matinée de l'USI 2011 est axée sur les facteurs humains et c'est le philosophe Michel Serres qui l'ouvrira (déjà présent en 2008 sur la première édition de l'USI). A sa suite, les intervenants aborderont les « transitions agiles », d'abord dans le domaine du développement (déployer l'agile à large échelle), mais aussi en explorant le concept du lean start-up, de l'offshore « qui fonctionne » et du modèle métier. Les impacts sociétaux de l'IT seront balisés avec, par exemple, une analyse du consultant en RH Benjamin Chaminade sur les opportunités de la diversité culturelle pour l'entreprise. En fin de matinée, la parole reviendra de nouveau à un philosophe, André Comte-Sponville, avec un exposé portant sur le sens du travail.
Enfin, la dernière séquence de sessions projettera les participants vers demain et les mises en oeuvre en devenir des technologies numériques : les tendances web vues de la Silicon Valley, les interfaces cérébrales, l'évolution de l'informatique dans une perspective cosmogénétique (par Jean-Michel Truong) ou l'interconnexion des objets (présentée par rafi Haladjian, le fondateur de Violet et créateur du Nabaztag).
Organisée par Octo Technology, l'USI 2011 se tiendra le mardi 28 et mercredi 29 juin à Paris, au Pavillon d'Armenonville (Bois de Boulogne, 16e). Les conférences seront également retransmises en streaming vidéo sur www.universite-du-si.com le mardi 28 juin à partir de 8 h 40
Illustration : Les philosophes André Comte-Sponville (à gauche) et Michel Serres (à droite) interviendront sur l'USI 2011. (...)
Le réseau social géolocalisé Foursquare passe la barre des 10 millions de membres
Pour marquer le coup, Foursquare a publié une liste de données intéressantes : les membres ont effectué des "check-in" lors de 225 mariages à la mairie de New York, annoncé 1.061 naissances par des check-in dans des hôpitaux et ont signalé leur présence dans 6.230 bars à saké au Japon et dans 1.105 bars à bière en Allemagne.
D'après Foursquare, ses utilisateurs sont généralement heureux, puisque le service compte six interjections positives "Yay!" pour chaque interjection négative "Ugh!" à travers le monde, lorsque les membres signalent leur présence.
En juin, Adweek a indiqué que plus de 400.000 entreprises à travers le monde utilisaient Foursquare pour entrer en contact avec des clients.
Une étude de comScore publiée en mai montre qu'aux Etats-Unis, un utilisateur de smartphone sur cinq a recours à des services géolocalisés, comme Facebook Places, Gowalla ou Foursquare."Même s'ils n'en sont qu'à leurs balbutiements, les services géolocalisés permettant d'effectuer des check-in avec un mobile affichent un taux d'adoption plutôt impressionnant chez les utilisateurs de smartphones", indique Mark Donovan, vice-président senior du département mobile de comScore.
(...)
Il faut veiller aux aspects juridiques des réseaux sociaux
Si nul ne remet en cause les opportunités offertes par les réseaux sociaux pour les entreprises, il n'en reste pas moins qu'il existe des risques sérieux sur le plan juridique. La prise en compte de ces risques est une nécessité pour bien gérer l'irruption des organisations au sein des nouveaux outils sociaux en ligne. Le 21 juin 2011, le cabinet international DS Avocats réunissait ses clients autour de ce thème.
Pour ce cabinet, plusieurs types d'outils doivent être pris en compte dans cette mode du « 2.0 » : d'une part les outils déjà anciens comme les forums, dont les messages sont persistants par opposition aux chats, et les blogs, d'autre part le micro-blogging (Twitter) et les sites de partage de contenus spécialisés (YouTube pour les vidéos) ou généralistes (comme Facebook).
Les atteintes à la marque comme premier danger
Face à ces outils, le premier danger consiste en atteintes à la marque de l'entreprise. Ces atteintes peuvent par exemple consister en « username spotting », c'est à dire en usage de l'intitulé de la marque dans un nom de compte et, par conséquent, dans l'URL d'accès à la page de ce compte. Cela peut aboutir à la créations de comptes contrefaisants au sens strict et visant à tromper le consommateur sur l'identité réelle du propriétaire du compte en question (à des fins d'escroquerie par exemple) mais aussi à du dénigrement voire de la diffamation (par des militants hostiles à l'entreprise notamment). Certaines pages peuvent également être créées par des concurrents, ce qui peut constituer de la concurrence déloyale.
Une marque mal gérée peut aussi être exploitée, sans intention de nuire, de façon inappropriée. Une filiale, un partenaire ou un département d'une entreprise peut ainsi prendre des initiatives malheureuses.
Au delà des risques sur la réputation de l'entreprise, le risque est aussi la dilution d'une marque par son usage non-distinctif. Or une telle dilution peut aboutir à la fin de son caractère distinctif et donc de la protection dont elle bénéficie.
De bonnes pratiques à suivre
Pour DS Avocats, il convient toujours de commencer l'entrée sur les réseaux sociaux par une phase d'audit préalable. Celui-ci permettra d'isoler les comptes disponibles (pour les utiliser) et les comptes litigieux (pour les récupérer) ainsi que les comptes employés ici ou là par l'entreprise (pour les faire entrer dans une politique globale). Notons à ce sujet que la loi LOPPSI 2 a introduit le délit d'usurpation d'identité en tant que telle alors que, auparavant, il fallait que l'usurpation permette une autre infraction (comme l'escroquerie) pour être sanctionnée.
Ensuite, il s'agira de définir une politique de communication : quelles marques pour quel discours via quel média social. Cette politique débouchera sur des procédures et des guides méthodologiques, réalisés par la direction juridique, destinées à chaque intervenant potentiel. Parmi les méthodes à appliquer (et à préciser), il y a bien sûr la veille au sujet de tous les points soulevés en phase d'audit. La DSI doit veiller à ce que les interventions sur les médias sociaux se fassent avec des comptes e-mail dédiés et jamais avec un compte particulier d'un salarié, susceptible d'être muté ou de quitter l'entreprise.
[[page]]
Les procédures doivent prévoir la gestion de crise et la réactivité nécessaire en ce cas. Nestlé a été cité en contre-exemple : la multinationale suisse a subi un buzz négatif suite à des réponses jugées comme arrogantes et relevant de la censure face à une attaque de Greenpeace contre sa marque Kit-Kat, avec notamment la suppression de la vidéo écologiste sur YouTube. A l'inverse, lorsqu'un client a subi un empoisonnement dans un de ses restaurants, la réaction de Quick a été particulièrement de qualité, engageant le dialogue autour de ses procédures qualité.
Les gestion de la communication en ligne étant souvent externalisée, la direction juridique doit particulièrement surveiller les contrats des prestataires.
L'atteinte au droit d'auteur
Les outils sociaux ont bien sûr contribué à la généralisation des atteintes au droit d'auteur. Il y a notamment une dérive sémantique réduisant des « oeuvres » en « contenus ». La notion de « contenu généré par les utilisateurs » n'a aucun sens juridique et il convient donc de s'en méfier.
Cette notion, tout comme la publicité sur les médias sociaux, est réglée par les CGU (conditions générales d'utilisation). Or celles-ci font souvent du droit américain (californien en général) le droit de référence, ce qui n'est pas très rassurant pour une entreprise française.
Le risque lié aux données personnelles
Malgré tout, une série d'obligations suivront bien le droit français dès lors que des internautes français accèdent à des contenus qui leur sont destinés (notamment parce que francophones). C'est notamment le cas de tout ce qui concerne les données personnelles. Le cookie-traceur fait l'objet actuellement d'un débat passionné entre juriste pour savoir s'il emporte ou non des données personnelles. La nature de « donnée personnelle » de l'adresse IP devrait être définitivement tranché (positivement) par une loi sous peu, la jurisprudence étant fluctuante : d'abord hostiles à ce caractère, les tribunaux ont récemment évolué dans le sens inverse, jusqu'au Conseil Constitutionnel tranchant dans ce sens à l'occasion d'un considérant (le 27) de son appréciation de la loi dite Hadopi.
Les nouveaux outils sociaux sont d'autant plus porteurs de risques pour les entreprises que celles-ci les utilisent désormais volontairement en interne.
Les réseaux sociaux d'entreprises (RSE) peuvent ainsi fluidifier le dialogue social. Mais un tel usage doit être avalisé par les instances représentatives. Il faudra également veiller à ne pas laisser dériver les usages.
Recruter via un réseau social privé dédié ou en multipliant les contacts sur les réseaux sociaux publics peut être séduisant. Mais la légalité de l'usage des données personnelles qu'on y trouve est sujette à caution. Il y a risque, ainsi, de discrimination selon les opinions politiques ou les pratiques sexuelles des personnes concernées.
[[page]]
Enfin, les entreprises peuvent proposer des outils sociaux pour leurs partenaires ou clients. Les commentaires postés par ceux-ci sur cet outil peuvent engager la responsabilité civile et pénale du chef d'entreprise qui ne peut en aucun cas déléguer cette responsabilité (au DSI par exemple).
Risques liés aux usages par les salariés des réseaux publics
Les salariés eux-mêmes utilisent des réseaux sociaux publics et peuvent y commettre des actes potentiellement répréhensibles ou gênants. Le risque est la définition des limites entre sphères privée, professionnelle et publique. Les jurisprudences sont encore très fluctuantes autour de ces notions, même si certaines tendances se dessinent : un mur Facebook appartient à la sphère publique par exemple, à l'inverse d'un e-mail clairement identifié comme personnel.
Mais, si l'employeur peut interdire le dénigrement public de son entreprise, il ne peut s'opposer à la liberté d'expression de ses salariés. Celle-ci est cependant limitée pour tout ce qui concerne leur employeur : ce qui relève des conditions de travail doit ainsi être réalisé en interne et jamais sur la place publique.
Il convient cependant de rappeler que gagner un procès n'a jamais réparé un préjudice d'image. Il faut donc de définir un code de bonne conduite, d'éduquer en amont les salariés aux bonnes pratiques, de les sensibiliser à leurs droits et devoirs, plutôt que de devoir ensuite sévir. Le non-respect d'une charte explicite peut, en plus, faciliter la sanction d'un salarié au comportement volontairement inadéquat.
Et, bien entendu, comme tout outil en ligne, un outil social est propice aux pertes de temps (et donc de productivité) par les salariés ainsi qu'aux contaminations par des codes malicieux issus par exemple de pages contrefaites.
(...)
Les dirigeants français du Net sont moins optimistes
En France, le moral des dirigeants et créateurs du Net a légèrement baissé au cours du 2ème trimestre 2011. C'est ce que montrent les résultats de la seconde édition du baromètre trimestriel des managers du web réalisé par Viadeo. Cet indicateur mesure leurs prévisions en matière de chiffre d'affaires, d'investissements, de perspectives de recrutement et, plus globalement, leur degré de confiance en l'avenir. Ainsi, près de 70% des personnes interrogées se déclarent optimistes pour l'activité de leur secteur dans les trois prochains mois, contre 83,3% sur le trimestre précédent.
Moins d'augmentations du chiffre d'affaires
De plus, 58,5% estiment que leur portefeuille clients va connaître une hausse au cours du trimestre prochain. Si ce chiffre est bon, il l'est moins qu'au précédent trimestre (73,5%). D'autant que le pourcentage de répondants estimant que leur chiffre d'affaires va baisser passe de 3,8% à 13,6%. Par ailleurs, pour 55,7% des personnes interrogées (contre 43,9% le précédent trimestre), le montant des investissements sur le web qu'elles vont réaliser dans les 3 prochains mois va rester stable.
Le pourcentage de dirigeants prévoyant une hausse de leurs investissements sur Internet perd quant à lui un peu plus de 11 points en un trimestre (39,5% contre 50,8%) En outre, près de 2/3 des dirigeants et créateurs du Net français (64,7%) estiment que leurs effectifs vont rester stables dans les 3 mois à venir. Enfin, 29,9% d'entre eux prévoient de recruter sur cette même période.
(...)
iOS 5, pourquoi Apple a préféré Twitter à Facebook
iOS 5, le prochain système d'exploitation d'iPhone et d'iPad, va profondément intégrer le service Twitter. Ainsi, les développeurs d'applications pour les terminaux mobiles d'Apple pourront directement ajouter des fonctionnalités de partage social à leurs solutions. Cette intégration permet à la firme de Cupertino d'ouvrir instantanément ses produits au web 2.0 et de rattraper son retard, vu le peu de succès de ses tentatives précédentes (Ping sur iTunes). Pour Twitter, cela signifie devenir la plateforme sociale par défaut des apps pour iPhone et iPad, avec vraisemblablement une augmentation des utilisateurs à la clé. Les perdantes sont surtout les apps clients Twitter pour les terminaux mobiles d'Apple, qui risquent de se faire court-circuiter, à moins d'augmenter notablement leur attractivité fonctionnelle et graphique.
Facebook vs. TwitterBeaucoup s'interrogent cependant sur le choix par Apple de Twitter (xAuth), plutôt que de Facebook (FB Connect), vu la popularité de ce dernier. Une question qui montre combien l'on a tendance à oublier les différences importantes entre les deux services. Ainsi, Facebook est véritablement un réseau social, et un réseau fermé, au même titre que l'écosystème d'Apple est cloisonné. Il fonctionne comme une base de données partagée. Au contraire, Twitter est un outil de diffusion ouvert avec une sociabilité moindre (follower vs. friend). Fonctionnant comme un bus de messagerie (voir le blog de W.Vambenepe sur le sujet), il connecte le «jardin fermé» d'Apple vers l'extérieur, au lieu de les rediriger vers un autre «jardin fermé». Des différences qui ont sans doute compté dans le choix de la firme à la pomme.
Crédit photo : Apple
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |