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Web 2.0

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(19/10/2010 12:01:43)
Les RH se mettent au Web 2.0
CarlaBella, éditeur de solutions d'automatisation de la gestion des temps et des dépenses des collaborateurs, et la start-up PersonAll annoncent le lancement d'un réseau social d'entreprise et de gestion des processus RH. Celui-ci offre aux collaborateurs de l'entreprise un accès centralisé à un ensemble de formulaires : demandes de remboursement de frais, d'achat, de congés, etc. Grâce au fonctions intégrées de workflow, ces documents sont automatiquement soumis à la validation de leurs responsables.
Automatiser la gestion des temps et des dépenses
Les équipes peuvent également consulter différentes sources d'informations externes et internes à leur société depuis ce portail, de même que les bases de connaissances accumulées au sein de l'entreprise. « Cette plate-forme est un outil d'échange d'informations basé sur les technologies qui ont fait le succès des réseaux sociaux, précise Bruno Gibert, directeur du marketing et des partenariats de CarlaBella et d'ajouter : «Grâce à un système de tag, les collaborateurs peuvent créer des groupes de travail en se tenant parallèlement informés des données sur lesquels ils travaillent. De leur côté, les directions des ressources humaines ont la possibilité d'automatiser et d'optimiser la gestion des temps et des dépenses des collaborateurs en se connectant à un seul et même espace. »
Le portail PersonAll est disponible immédiatement. Son coût s'élève à une quinzaine d'euros par utilisateur
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Les utilisateurs de mobiles férus de réseaux sociaux
TNS Sofres vient de publier les résultats d'une étude qui décrypte les attitudes et motivations des internautes au niveau mondial. L'enquête, baptisée« Digital Life », analyse les comportements des utilisateurs du Net dans 46 pays, dont la Tanzanie, l' Argentine, les Etats-Unis, la Chine, la Suède et la France. L'un des premiers enseignements du rapport porte sur le développement des réseaux sociaux, alimenté par le transfert de l'usage de l'ordinateur vers le support mobile. Ainsi, les « mobinautes » passent en moyenne un peu plus de 3 heures par semaine sur les réseaux sociaux contre seulement un peu plus de 2 sur les e-mails. D'après TNS, l'utilisation des réseaux sociaux sur mobile répond au besoin grandissant de partages et d'échanges instantanés et est facilité par les fonctionnalités de ces sites particulièrement adaptés à un usage itinérant (format des messages, alertes...).
23% des Français pour l'usage des réseaux sociaux sur mobiles
Les internautes pensent que leur utilisation des réseaux sociaux sur mobile augmentera plus que sur leur PC. Aux États-Unis, par exemple, un quart (26 %) d'entre eux pensent que cet usage augmentera sur ordinateur et 36 % qu'il progressera sur mobile. La France, traditionnellement plus prudente en matière de diffusion d'informations privées, n'anticipe pas un tel développement de cette activité même si elle escompte une évolution plus forte via le mobile (23 %) que via l'ordinateur (19 %).L'enquête de TNS indique aussi que les activités comme les blogs et les réseaux sociaux progressent très vite sur les marchés émergents. Quatre internautes sur cinq en Chine (88 %) et la moitié au Brésil (51 %) ont créé leur propre blog ou écrit sur un forum, pour seulement 32 % aux Etats-Unis ou en France.
Les internautes des marchés matures, fidèles à l'e-mail
Sur les marchés émergents, comme l'Amérique Latine, le Moyen-Orient et la Chine, le temps moyen hebdomadaire passé sur les réseaux sociaux est de plus de 5 heures, contre 4 heures passées à l'envoi et la réception d'emails. Les plus gros utilisateurs de réseaux sociaux sont la Malaisie (9 heures par semaine), la Russie ( plus de 8 heures) et la Turquie (près de 8 heures). Les internautes des marchés matures restent plus fidèles quant à eux à l'e-mail : ils passent environ 4 heures sur les réseaux sociaux et un peu plus de 5 heures sur leur messagerie. Ce comportement se confirme en France, avec une moyenne hebdomadaire de moins de 4 heures sur les réseaux sociaux et près de 5 heures pour les emails.
(...)(12/10/2010 14:50:02)Attention à votre profil dans les réseaux sociaux
Si les réseaux sociaux sont considérés comme un outil de recrutement additionnel, quel usage les managers en charge des recrutements en font-ils concrètement ? Une étude conduite par Robert Half montre que les DRH européens n'hésitent pas à vérifier le profil d'un candidat via Google, Facebook ou Linkedin. Les plus enclins à le faire sont les Allemands (75%) suivis par les Néerlandais (72%) et dans une moindre mesure les Français (51%), les Belges (42%) et les Luxembourgeois (39%). Le cabinet a donc décidé de donner quelques conseils aux candidats qui pourraient connaître quelques déboires professionnels via ces outils. Considérant que les réseaux sociaux permettent de rejoindre des groupes de personnes exerçant la même profession, le cabinet recommande, en premier lieu, de les utiliser avant tout pour partager des discussions. Robert Half conseille également aux internautes de pratiquer la sélectivité, dans la mesure où ce sont les membres d'un réseau qui en font sa qualité et sa force.
Les réseaux sociaux personnels font partie de la sphère privée
Le cabinet préconise aussi de gérer avec soin les informations de son profil, d'inclure des « mots-clés » qui aideront à le trouver sur la Toile et également d'éviter les renseignements trop personnels sur les réseaux professionnels. Enfin Robert Half suggère aux postulants de ne pas hésiter à rediffuser des informations pertinentes vers d'autres sites et d'effectuer régulièrement un audit pour s'assurer que les informations privées ne soient pas accessibles à la sphère professionnelle
De leur côté, les recruteurs doivent s'interdire la consultation des réseaux sociaux personnels (Facebook, Copainsdavant...), y compris pour identifier ou entrer en contact avec de nouveaux talents. Les données à caractère personnel ne devant être prises en compte en aucune façon, y compris lorsqu'elles apparaissent sur des réseaux sociaux professionnels. En théorie...
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Selon Forrester, les internautes peinent à créer du contenu social
Dans un rapport intitulé « A global update of social technographic », fondé sur les réponses de plus de 275 000 consommateurs, Forrester dresse un état des lieux de l'adoption des technologies sociales en Asie Pacifique, Europe et Amérique du Nord, Selon les résultats de l'enquête, le vieux Continent, en particulier, a connu une croissance a deux chiffres dans le domaine des réseaux sociaux, soit une augmentation de 11%, comparable à l'Australie (11%) et loin derrière la Chine (18%). L'Amérique du Nord a quant à elle connu une croissance de 8% seulement. 66% des adultes français sont aujourd'hui impliqués dans des activités online, contre 61% en 2009 et 58% in 2008. En revanche, entre 2009 et 2010, aucun marché n'a progressé si l'on observe la proportion des internautes ayant créé du contenu social . l'Europe se maintient par exemple autour de 15%. Selon Forrester, la faible croissance des créations sociales se traduit par un manque d'idées fraiches, de contenu et de perspectives. Ainsi, un tiers des consommateurs nord-américains regardent régulièrement des vidéos générées par des utilisateurs sur des sites comme YouTube. Mais seulement 10% d'entre eux téléchargent des vidéos qu'ils ont eux-mêmes créées. Le cabinet considère, en outre, que les spécificités requises pour créer du contenu social sont uniques et que, pour l'instant, le nombre de consommateur intéressés par ces comportements a atteint un pallier.
11% des internautes français sont des créateurs
Au niveau national, la France a connu une croissance significative des individus adhérant à un réseau social ou y entretenant leur profil : de 25% en 2009, le taux a atteint 40% en 2010. Cependant, les consommateurs français eux aussi sont moins enclins à créer du contenu social : seulement 11% des adultes français sont des créateurs, c'est-à-dire qu'ils ont posté un billet sur un blog, mis à jour une page web, ou téléchargé une vidéo qu'ils ont créée. Ils sont toutefois 19% a pouvoir être classés dans une catégorie que Forrester qualifie de « critiques », commentant des billets de bloggeurs ou publiant des avis sur des sites de ecommerce. Environ 22% des Français sont des « collectionneurs », abonnés aux flux RSS ou faisant usage d' aggrégateurs tels que wikio. 28% des consommateurs de l'Hexagone sont des « participants aux conversations » (Conversationalists), autrement dit des personnes qui utilisent Twitter ou mettent à jour leur statut sur leur réseau social au moins une fois par semaine. Reste que la majorité des Français (52%) préfèrent rester « spectateurs », se contentant de lire les tweets, billets ou commentaires d'autres internautes, soit le groupe le plus important de l'Hexagone.
(...)(14/09/2010 16:44:21)Les réseaux sociaux dopés par les smartphones
46% des utilisateurs actifs du site de microblogging Twitter se servent d'un terminal mobile pour envoyer leurs « tweets », a récemment indiqué Evan Williams, le PDG de la société, dans un billet de blog. Il précise que le nombre d'utilisateurs accédant à Twitter sur des équipements mobiles a augmenté de 62% depuis la mi-avril, alors que, dans le même temps, le nombre total de personnes recourant au service de messages courts a augmenté de 27%, passant de 106 millions à 145 millions de personnes.
Les applications livrées par Twitter pour les smartphones iPhone et Blackberry ou encore pour les terminaux sous Android ont bien sûr contribué à gonfler le volume des tweets sur mobiles, reconnaît Evan Williams en soulignant au passage que 78% de l'activité de son site a été généré par des ordinateurs de bureau pendant le mois d'août. Au cours de cette période, 14% des utilisateurs sont passés par le site mobile m.twitter.com.
Une enquête récemment présentée par le groupe PRWeek et MS&L montre que les professionnels du marketing ont bien compris l'importance que les réseaux sociaux mobiles vont prendre pour eux dans les mois à venir. Lorsqu'on leur demande quels sont les efforts qui pourraient avoir le plus d'effets dans le domaine des réseaux sociaux pour leurs entreprises et pour leurs marques, 17% des 262 personnes interrogées citent les plateformes mobiles. Ils sont aussi 12% à penser que l'impact le plus net viendra d'un usage plus important des réseaux sociaux mobiles exploitant la géolocalisation.
Dans le Top 3 des applications mobiles
Depuis des années, les spécialistes du marketing s'intéressent à la possibilité de localiser les utilisateurs de smartphones afin de leur communiquer des informations pertinentes sur les promotions en cours dans les magasins à proximité des endroits où ils se trouvent. On se souvient toutefois de la controverse sur la protection de la vie privée qu'avait de nouveau déclenché Facebook cet été au moment du lancement de son service Places. Ce dernier propose en effet de partager des informations associées à des lieux. De façon générale, l'utilisateur doit rester libre d'accepter ou de refuser de communiquer des données personnelles géolocalisées.
En juin, une étude ComScore a fait apparaître que les applications de réseaux sociaux constituaient le segment de croissance le plus rapide au sein des applications mobiles aux Etats-Unis. Entre avril 2009 et avril 2010, le nombre d'utilisateurs uniques dans cette catégorie a progressé de 240%, atteignant 14,5 millions d'utilisateurs, ce qui la place en troisième position derrière les applications de météorologie et de cartographie. L'étude de ComScore ajoutait par ailleurs que 30 millions d'utilisateurs mobiles avaient visité les sites de réseaux sociaux en passant par des navigateurs.
OverBlog et Wikio fusionnent pour devenir champion du média social
La plateforme d'hébergement de blogs Overblog et le moteur de recherche communautaire Wikio ont annoncé lundi soir la fusion de leurs activités. Objectif visé par cette nouvelle union : s'imposer comme acteur incontournable du médial social en Europe. Baptisé Wikio Group, le nouvel ensemble, sera dirigé par Pierre Chappaz (ex fondateur de Kelkoo). « La complémentarité avec l'équipe de Wikio et celle d'Ebuzzing , régie marketing qui a rejoint le groupe en début d'année, est parfaite », indique ce dernier sur son blog. Il ajoute « ensemble nous formerons un groupe capable de maîtriser la production, la publication, la hiérarchisation et la monétisation de contenus éditoriaux participatifs.»
Comptant 120 collaborateurs, l'éditeur de blogs possède des bureaux à Paris, Toulouse, Londres, Rome et Milan. La start-up considère qu'elle dispose d'une « équipe archi-motivée, au service des blogueurs, des créateurs et des propulseurs de contenus sur le web. » En juillet, l'audience cumulée et dédupliquée de ses sites a atteint 13 millions de visiteurs uniques en France, selon Comscore et 26,4 millions dans le monde, précise Pierre Chappaz.
Maîtriser les maillons de la chaîne de la valeur
Pour Frédéric Montagnon, fondateur d'Overblog, il s'agit d'une « vraie » fusion, sans cash, chacun apportant ses activités et équipes pour travailler ensemble « Les managers restent, aucun investisseur ne sort et personne n'a de pouvoir de blocage », précise ce dernier sur son blog.
Concrètement, les deux acteurs souhaitent maîtrise tous les maillons de la chaine de valeur d'un média: une plateforme de création de contenus (ce sera OverBlog), un outil pour structurer et promouvoir ces contenus (ça sera le site Wikio), une plate-forme pour les monétiser (ça sera E-Buzzing) et un ensemble de technologies capables d'indexer et qualifier les contenus et l'audience (ça sera le pôle de R&D que les équipes techniques vont former ensemble).
Frédéric Montagnon, considère, en outre, que, sur Internet ,la prime au numéro un est énorme. « Sur certains sujets il y a uniquement un leader, et aucune place pour le second », estime ce dernier. « Il suffit de penser "moteur de recherche", "réseau social", "portail thématique", pour trouver de bons exemples de sociétés qui ont construit une telle avance et une telle présence qu'elles deviennent hégémoniques. » Reste à savoir quels seront les bénéfices immédiats de ce mariage pour chacun. « D'abord l'audience et la présence internationale de Wikio Group vont permettre de développer l'ensemble les activités partout en Europe, considère l'éditeur de blog.
Les outils grand public s'invitent discrètement dans l'entreprise
Les travailleurs sur informatique sont de plus en plus nombreux à utiliser des outils issus du grand public dans leur entreprise pour accroitre leur productivité. Cette tendance sert la performance de l'entreprise mais demeure invisible pour la direction dans la plupart des cas. De ce fait, cette tendance n'est ni optimisée ni soutenue. C'est du moins l'enseignement essentiel de la dernière étude réalisée pour le compte d'Unisys sur le sujet (voir fiche technique).
Parmi les outils concernés, on trouve aussi bien du matériel (tablettes, netbooks, smartphones...) que du logiciel (messageries instantanées...) et du service (médias sociaux...). Les matériels sont souvent la propriété des salariés concernés, les comptes sur les logiciels et services également personnels. Tout cela se fait généralement en dehors de toute politique d'entreprise et est largement sous-estimé.
Des acquisitions discrètes
Ainsi, 99% (sic !) des travailleurs interrogés déclarent utiliser « au moins un appareil personnel qu'ils ont acheté eux-mêmes à des fins professionnelles ». Cette tendance est mal voire pas perçue, avec des écarts importants selon les pays. Pour prendre l'exemple du smartphone (dont le plus populaire pour cet usage reste le Blackberry), 24% des travailleurs interrogés en utile alors que seuls 6% des employeurs pensent que tel est le cas. En Grande Bretagne, les chiffres sont respectivement de 38% et 14%.
La moitié des biens de cette catégorie seraient acquis à la fois à titre privé et avec un objectif professionnel. Cela concoure à entretenir plus de confusion entre la vie privée et la vie professionnelle.
Mais certains employeurs acceptent de financer les achats
Si ces produits sont en principe achetés par les salariés à titre privé, donc avec leur argent, certains employeurs commencent à aider au financement de ces acquisitions. France et Grande Bretagne sont en avance sur de telles pratiques puisque respectivement 76% et 71% des entreprises interrogées déclarent « offrir des moyens d'achats plus flexibles à leurs employés » pour acquérir de tels outils, contre 41% aux Pays Bas et 35% en Belgique.
A l'inverse, la France est plus méfiante vis-à-vis des outils web 2.0 que les autres pays : 34% des entreprises permettent aux employés de les utiliser sur le lieu de travail contre 64% aux Pays Bas et 54% en Allemagne.
Le développement de ces pratiques devrait cependant, sous réserve d'un bon encadrement, contribuer au développement de la productivité des entreprises.
Bing devient le moteur de recherche de Yahoo
Désormais, Bing alimentera les résultats de recherche de Yahoo aux Etats-Unis et au Canada, ont annoncé Yahoo et Microsoft ce mardi.
L'annonce marque l'une des premières étapes importantes depuis que les deux sociétés ont signé un contrat de 10 ans pour renforcer la puissance de recherche de Yahoo, et pour utiliser la plateforme de publicité Microsoft AdCenter. En février dernier, les autorités américaines et l'Europe avaient approuvé la transaction et les deux entreprises avaient indiqué qu'il leur faudrait environ deux ans pour que l'accord soit pleinement appliqué. « Jusqu'à présent, Bing va alimenter les résultats de recherche en langue anglaise aux Etats-Unis et au Canada », a indiqué Satya Nadella, vice-présidente senior de la division Microsoft Online Services, dans un billet posté sur son blog.. « D'autres langues devraient suivre dans les semaines et les mois à venir », a t-elle ajouté.
Fournir une transition de qualité
La semaine dernière, Yahoo a déclaré qu'il commencerait la transition vers Bing en précisant que s'afficherait la phrase "Powered by Bing" en bas de la page, pour des recherches utilisant les résultats de Microsoft. Pour l'heure, les deux entreprises planchent pour passer à l'utilisation d'AdCenter, la plate-forme d'annonces de recherche en libre-service de Microsoft. « Comme nous l'avons toujours dit, notre objectif principal est de fournir aux annonceurs une transition de qualité en 2010, tout en étant conscient que le test sera la saison des fêtes de fin d'année», a précisé Satya Nadella.
A l'occasion des résultats du second trimestre, Carol Bartz, présidente de Yahoo avait indiqué qu'elle souhaitait que sa société utilise AdCenter en octobre, mais elle avait souligné que l'entreprise ne devait pas se précipiter. « Il est très important que les annonceurs et qu'AdCenter soient prêts, et nous n'allons pas tirer sur la gâchette tant que nous ne seront pas sûrs de cela », avait-elle déclaré. « Actuellement, nous nous sentons bien, mais comme la saison des fêtes de Nôël est très importante pour les annonceurs, nous ne lancerons le service qu'à condition que la transition s'effectue en douceur. »
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Google sacré roi des malwares
La firme de sécurité Barracuda Networks a couronné Google « roi des malwares », celui-ci renvoyant vers deux fois plus de liens malveillants que Bing, Yahoo et Twitter réunis. Selon l'entreprise, après une analyse de 25 752 sujets à la mode déclinés en près 5,5 millions de résultats de recherche, Google propose 69% de tous les malwares détectés, tandis que Yahoo est à 18%, Bing à 12% et Twitter 1%. Quant à ces thèmes populaires qu'utilisent les malwares pour piéger les internautes, le délai entre leur publication sur Twitter et leur apparition sur un moteur de recherche varie de 1,2 jours pour Google à 4,3 pour Bing et 4,8 pour Yahoo. Cela tend à suggérer que la popularité de Google dans le monde des logiciels malveillants est principalement due à l'efficacité de ses robots indexant les pages web. Mais il faut aussi considérer sa popularité pour comprendre ces résultats. D'après une analyse de comScore, 62,6% du trafic de recherche américain passe par Google, largement devant Yahoo et Bing qui ne séduisent respectivement que 18,9% et 12,7% des internautes.
Statistiques en demi-teinte pour Twitter
Barracuda a aussi relevé quelques données intéressantes sur Twitter. Son taux de criminalité s'élèverait à 2,38% en juin 2010 selon les analystes, pour une moyenne de 1,67% sur le semestre. Ceux-ci se basent sur un échantillon de 25 millions de comptes, comprenant ceux qui font état d'un comportement erratique et suspicieux, ainsi que ceux d'utilisateurs légitimes pour pouvoir distinguer leurs attitudes. Ce pourcentage représente le nombre de comptes suspendus sur la période donnée, et est ici en hausse après plusieurs mois de faible criminalité. L'entreprise affirme aussi que seuls 28,87% des utilisateurs sont de « vrais » utilisateurs de la plateforme, c'est-à-dire qu'ils participent activement, suivent d'autres comptes ou ont leur propres followers. Globalement, l'activité a tendance à augmenter, ce qui rend le site de micro-blogging d'autant plus attractif pour les criminels. 15,8% des comptes n'ont par ailleurs aucun follower, mais ce chiffre a connu une baisse substantielle depuis 2009 où il s'élevait à 30%, tandis que 36,39% des inscrits ont entre un et quatre abonnés. Seul 1% réussit à passer le cap des 1000 followers.
Un des chiffres montre toutefois une corrélation inverse entre le nombre de tweets et le nombre de followers. Plus il y en a, c'est-à-dire si le compte est hyperactif, plus cela tend à faire fuir les personnes susceptibles de le suivre, ces derniers ne voulant pas voir leur page d'accueil polluée. D'ailleurs, 30,62% des utilisateurs n'ont jamais publié un seul tweet.
Crédit Photo : Barracuda Networks
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