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Web 2.0

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(29/07/2010 17:18:24)
Facebook connaîtra-t-il le même sort qu'AOL ?
Alors que Facebook vient tout juste de célébrer son 500 millionième inscrit, certains développeurs envisagent un avenir dans lequel les réseaux sociaux seraient décloisonnés. Certaines technologies Open Source pourraient autoriser le partage de statuts, photos ou commentaires sur Internet entre utilisateurs de différents réseaux sociaux, affirme Evan Prodromou, directeur de l'éditeur de logiciels libres de microblogging StatusNet. Les services « Open Social » de ce type existent depuis de nombreuses années, bien qu'ils ne connaissent clairement pas la popularité des leaders actuels du marché.
Les développeurs mettent donc en avant l'interopérabilité de telles offres, qui pourraient libérer les utilisateurs et leurs données des enceintes propriétaires des sites actuels. Ils ont mis en pratique une solution, dans laquelle une personne met en ligne la photo d'une autre sur un service de partage quelconque, marquant cette dernière avec le nom de l'individu représenté. Celui-ci voit alors l'image sur son réseau social de prédilection, tandis qu'une tierce personne, à partir d'une autre plateforme, peut aussi la voir et la commenter. Le message serait alors relayé aux autres services, les deux internautes initiaux pouvant alors le lire. « Un réseau social fédéré serait le réseau ultime, autorisant quiconque à participer » explique Evan Prodromou.
AOL, géant déchu de l'email
Celui-ci illustre son propos en prenant l'exemple des mails. Dès lors qu'une technologie propriétaire devient populaire, elle tend à être remplacée par des spécifications libres. Celles-ci sont alors utilisées par une multitude de fournisseurs de services qui proposent alors des versions génériques du même système. Ce fut le cas dans les années 90 : il fallait, par exemple être chez AOL, en 1992 pour envoyer un mail à un d'abonné de ce FAI. Il était dès lors relativement difficile de relayer les messages provenant de différentes plateformes, celles-ci étant entièrement cloisonnées. Mais en deux ans, les différents acteurs avaient fini par passer à des programmes utilisant le protocole SMTP, fédérant à la fois internautes et fournisseurs de services autour du libre envoi de courriers électroniques. AOL était, avant cela, très populaire, offrant des fonctionnalités Internet tels que les mails, le chat et le surf à des dizaines de millions d'utilisateurs. Et comme Facebook de nos jours, le FAI était critiqué pour ses politiques de confidentialité, der sécurité et pour son usage d'outils exclusivement propriétaires. Mais son éclat s'est terni au fur et à mesure de la mise en place d'un accès Internet plus libre et direct.
L'Open Source avance, mais ne fait pas encore le poids
Quelques standards allant dans le sens d'un réseau social fédéré existent déjà. OpenID et OAuth pour l'authentification, Activity Streams et Pubsubhubbub (Google) pour la publication de notifications multiplateformes, et Salmon pour la soumission de commentaires eux-aussi à différents services sont les exemples les plus aboutis. Un package de différents protocoles existe déjà, dénommé OStatus, combinant les trois derniers cités, ainsi que Portable Contacts et Webfinger. Cette pile de standards va d'ailleurs être utilisée pour concevoir Diaspora, réseau social alternatif qui sortira à la rentrée, tandis que d'autres encore sont en préparation. Evan Prodromou admet toutefois que certains éléments manquent encore : la confidentialité pose problème avec ces outils conçus sur le mode du partage, et des interfaces de programmation d'applications seraient elles-aussi bien utiles.
Ces protocoles seraient pourtant en voie d'être ratifiés. Le World Wide Web Consortium (W3C) étudie des standards destinés aux activités sociales sur le web, et pourrait approuver OAuth prochainement. Pourtant, Chris DiBona, responsable Open Source chez Google, consent à dire que la demande en la matière est encore peu claire, étant donné que le marché est dominé par un oligopole restreint. Le besoin d'intercommunication n'est donc pas si évident. Selon lui, il faudrait pour cela qu'émergent d'autres challengers. Evan Prodromou conclue en indiquant que les leaders ne rejoindront le réseau fédéré que lorsque ce dernier sera devenu incontournable. Google, qui prévoit de lancer prochainement sa propre plateforme, travaille activement la question en rassemblant les technologies nécessaires.
Crédit Photo : D.R.
Les entreprises adoptent lentement les outils sociaux
La conférence, impliquant des fournisseurs, des consultants et des utilisateurs finaux, comporte quatre jours de présentations de gammes d'outils collaboratifs et d'usages qui visent aussi bien à aider les entreprises à accroître leur clientèle qu'à intégrer «l'intelligence collective» dans leur mode d'organisation.
« Même s'il est vrai que nous avons de plus en plus de grandes et petites entreprises qui expérimentent et font le choix de stratégies 2.0 en interne et en externe... la question reste la suivante : pourquoi sommes-nous toujours les premiers à adopter cette nouvelle façon de travailler » déclare Susan Scrupski, fondatrice du Conseil pour l'Adoption de 2.0 et membre du conseil d'administration de la conférence, dans un blog cette semaine. « La bonne nouvelle, c'est que nous sommes tous très en avance sur un phénomène qui est en train de changer le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui, » a t-elle ajouté. « Cette transformation sociale sera plus grande et plus complète que toutes les transformations induites par la technologie dont nous avons été les témoins jusqu'à aujourd'hui (y compris celles liées à l'Internet et à la téléphonie mobile). Et ceux d'entre nous qui ont participé à ce mouvement depuis longtemps le savent instinctivement. »
L'événement de cette année semble comporter plus de témoignages de clients - on note la présence d'intervenants comme le groupe de télécommunications BT, l'université de l'Etat de Pennsylvanie, Sony et le Washington Post pour ne citer que ceux là - que les années antérieures. Ce qui fait dire à un observateur que le salon Entreprise 2.0 semble enfin susciter un réel intérêt auprès des utilisateurs finaux, comme les fournisseurs et les consultants. « J'avais l'habitude d'être un peu décalé, mais maintenant je suis un peu plus optimiste » a déclaré Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Pour la première fois cette année, et depuis longtemps, je sens que les clients ont envie d'essayer et d'acheter l'offre Enterprise 2.0. Jusque là, la plupart disait attendre pour voir ou n'avait pas de budget pour ça. »
« Le fait que de nombreux produits Enterprise 2.0 connexes soient proposés en mode SaaS (Software as a Service) incite aussi les entreprises à les essayer plus facilement, » fait remarquer Michael Coté. « La propagation de la plate-forme de collaboration SharePoint de Microsoft a servi d'étape de validation pour le marché en général, et les produits eux-mêmes ont évolué » a t-il ajouté. « Au début, il y a eu beaucoup d'offres tournant autour des wikis et des blogs, mais je constate que la tendance est plus ciblée vers les plates-formes et les applications, » a t-il déclaré. D'ailleurs, la conférence sera marquée par une salve d'annonces « produits » de ce genre.
Cisco veut prendre pied dans les réseaux sociaux en entreprise
« Le social est une voie pour réaliser des contrats quotidiennement » explique Murali Sitaram, vice-président et responsable de la plate-forme de collaboration entreprise de Cisco. Il est en charge du développement de Quad, une solution collaborative online en entreprise chargée de centraliser les messages mis à jour sur un réseau social, la messagerie instantanée, les documents partagés, la communication vidéo, le microblogging et les communautés.
« Nous avons beaucoup emprunté au monde web 2.0 » souligne Murali Sitaram, en notant que Cisco travaille sur Quad depuis 3 ans. L'objectif de l'équipementier est de prendre pied sur le marché de la collaboration au sein de l'entreprise, en concurrençant la solution Sharepoint de Microsoft et le service Wave de Google. Quad a été lancé en version bêta à l'automne dernier.
« L'approche de Cisco pour apporter au sein de l'entreprise des outils de réseaux sociaux, qui représentent plus qu'un simple clone interne de Facebook interne est intéressante » déclare Dan Olds, un analyste de Gabriel Consulting Group et d'ajouter « l'intégration de ce volet social au sein des applications métiers de l'entreprise, peut-être un argument de vente vis-à-vis des clients ».
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L'analyste poursuit «les entreprises sont fascinées par les avantages potentiels associés aux réseaux sociaux. Elles souhaitent que leurs employés s'engagent plus résolument dans l'interaction avec les autres. Les réseaux sociaux sont certainement les meilleurs outils pour cela, mais la plupart des entreprises s'interrogent sur le volet trop social et peut-être pas assez business. »
Une catalogue de services sur une même plate-forme
Quad met en place un mélange de différents outils en une seule plate-forme. Par exemple, cet outil permet aux utilisateurs de microblog à l'intérieur de la plate-forme d'intégrer les posts extérieurs de personnes. Toutefois, Murali Sitaram a souligné que d'un simple clic, les microblogs en interne peuvent également s'ouvrir et s'afficher sur Twitter. Et pour les entreprises qui ne veulent pas que leurs employés publient des mises à jour sur certains sujets sensibles en dehors de l'entreprise, ils peuvent définir des règles qui vont limiter cette capacité.
La plate-forme comprend également un agenda, de même que l'intégration de messages vocaux, un flux d'information de type Facebook (avec la mise à jour des nouveaux amis), les communautés du groupe de travail, ainsi qu'une capacité de stockage. Les fonctionnalités live, sauvegarde de vidéos enregistrées sont également comprises dans la solution.
Enfin, les collègues peuvent avec la mise à jour des informations de Murali Sitaram sur son réseau social, les blogs, le partage de documents, avoir une idée de qui il est et quel est son rôle au sein de l'entreprise.
Google poursuit ses acquisitions à un rythme record avec le rachat de BumpTop
L'annonce de la transaction a été rendue publique par BumpTop dès vendredi. «Aujourd'hui, nous avons une communication importante à faire : nous avons été racheté par Google ! Cela signifie aussi que les versions Windows et Mac de BumpTop ne seront plus disponibles à la vente et qu'aucune mise à jour de ces produits n'est aujourd'hui prévue. » Plus tôt dans la semaine, Google avait acheté LabPixies, un créateur de widgets utilisés dans la page d'accueil personnalisable iGoogle. Selon certains, Google a dû débourser pas moins de 25 millions de dollars pour LabPixies qui développe aussi des applications de jeu comme Flood It! Pro.
Google essaye par ailleurs de boucler certaines de ses acquisitions 2009, en particulier son offre de rachat d'AdMob, un fournisseur de publicité aux opérateurs de téléphonie mobile, toujours examinée par la Federal Trade Commission (FTC) et qui pourrait poser des problèmes de concurrence. Compte tenu de la bonne santé financière de l'entreprise - Google vient de publier un Q1 2010 affichant des recettes en hausse de 23% par rapport à la même période en 2009 - il n'y a aucun doute que l'entreprise va poursuivre sa politique de rachats très active. Ses dirigeants ont d'ailleurs indiqué que l'entreprise envisageait de réaliser au moins un rachat par mois. Compte tenu du pactole de 26,5 milliards de dollars en cash, quasi-espèces et titres négociables à court terme (à compter de la fin mars) dont dispose Google, peu d'entreprises se trouvent hors de portée du géant de l'Internet.
Voici un aperçu des entreprises achetées par Google cette année, parmi les 60 acquisitions réalisées et rendues publiques :
- Aardvark : sa technologie de recherche spécialisée dans les réseaux sociaux permet d'obtenir des réponses à ses questions de la part des personnes les plus expertes du cercle social en ligne auquel l'utilisateur appartient. Google aurait déboursé 50 millions de dollars pour cette entreprise.
- reMail : a développé une application pour iPhone qui permet de rechercher des comptes de messagerie Gmail et IMAP. Le fondateur de l'entreprise faisait parti de l'équipe Gmail de Google. Le voilà de retour au bercail.
Illustration Bureau BumpTop, crédits D.R.
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- Picnik : vend une technologie de retouche d'image sur le Web, laquelle fonctionne avec d'autres outils de traitement de photos en ligne comme Picasa de Google.
- DocVerse : supporte le partage collaboratif de documents avec les fichiers Microsoft Office. Cet achat de 25 millions de dollars renforce le portefeuille de Google Docs, alors que l'entreprise fait monter d'un cran sa compétition avec Microsoft sur le marché de la gestion de documents en ligne.
- Episodic : un fournisseur de technologie de streaming video en direct Live qui devrait compléter l'offre de YouTube.
- Plink : une start-up anglaise dont les deux fondateurs se sont fait remarquer avec une application pour téléphone mobile capable d'identifier des oeuvres d'art et permettant aux utilisateurs d'en commander un tirage papier.
- Agnilux, une start-up discrète créée par d'anciens d'Apple et de PA Semi qui travaille sur le design des architectures des puces Arm
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