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(20/04/2010 15:30:29)
L'Assemblée Nationale passe au processus législatif 2.0
En 2009, l'Assemblée Nationale avait modifié son règlement afin d'instituer une étude d'impact de chaque projet ou proposition de loi. Aujourd'hui, les citoyens internautes peuvent contribuer à ces études d'impacts en les commentant. Cette possibilité est ouverte pour les lois déposées sur le bureau de l'Assemblée après le 17 mars 2010.
Déposer un commentaire sur un projet ou une proposition de loi est soumis à une procédure classique sur tous les sites web participatif. Le commentateur doit s'identifier avec nom, prénom et adresse e-mail valide et saisir un code de contrôle en retranscrivant un captcha. Le texte du commentaire est limité à 4000 signes de texte pur. Les commentaires ne sont pas rendus publics mais juste mis à la disposition du rapporteur du texte qui peut les résumer ou les incorporer dans son rapport, en annexe de l'étude d'impact. Les données nominatives collectées ne sont conservées que jusqu'à l'adoption du texte et peuvent permettre au rapporteur de demander des précisions. Une telle politique a comme effet de ne pas permettre de tenir compte des commentaires précédents (soit pour abonder, soit pour contredire).
L'Assemblée Nationale va également devoir apprendre à gérer des contributions nombreuses... à moins de juste les oublier. L'avenir seul dira si cet outil participatif et citoyen aura juste été un gadget de communication ou au contraire un véritable progrès démocratique. (...)
Conférence Chirp : Twitter expose son modèle économique
Twitter explique enfin comment il compte gagner de l'argent. Le site de microblogging tient en ce moment à San Francisco sa conférence développeurs, baptisée Chirp [en français, « pépier »], et c'est dans ce cadre que Dick Costolo, son directeur général, a abordé la question. Le modèle économique de la société va reposer sur deux piliers. Les tweets sponsorisés, récemment dévoilés, constituent le premier d'entre eux. Les annonceurs publicitaires paieront pour que ces micro-messages apparaissent en tête des résultats de recherche pour certains mots-clés.
Le deuxième pilier du modèle résidera dans les comptes commerciaux qui ont déjà été évoqués l'an dernier par la société. Ce service permettra à une entreprise d'ouvrir un compte Twitter payant en échange d'outils d'analyse détaillée et de la possibilité de laisser plusieurs personnes publier des messages sur le même compte. Ce dispositif, actuellement testé par deux cents clients environ, sera étendu plus largement, a expliqué Dick Costolo, sans toutefois préciser quand.
Le modèle comporte des risques de dérive
C'est un modèle simple mais qui présente quelques risques. Twitter, en effet, devra prendre soin de déployer ses tweets sponsorisés de façon à ne pas décourager les fidèles du site qui ont pris l'habitude d'un service sans publicité, de même que les partenaires qui y ont construit des applications, comme TweetDeck (ces développeurs ont conçu un utilitaire qui permet de rester en lien avec ses contacts via Facebook, MySpace).
Twitter devra aussi être prudent sur la façon dont il gère les données comportementales de ses utilisateurs à partir de leur fil de tweets. Les réactions suscitées dans ce domaine à l'encontre de Facebook et Google ont déjà illustré les risques qu'il y avait à s'immiscer un peu trop librement dans la vie privée des internautes.[[page]]Les tweets sponsorisés n'apparaissent aujourd'hui que lors des recherches, rappelle Dick Costolo. Les informations géolocalisées devraient suivre, ce qui permettra par exemple à une chaîne de cafés comme Starbucks de cibler les utilisateurs de telle ou telle ville.
Mais Twitter représente aussi une mine d'informations, les tweets révélant tant de choses sur les centres d'intérêt, les goûts musicaux, etc. Le directeur général de la société reconnaît que ces données pourraient être exploitées par des annonceurs pour cibler certains groupes. « Notre objectif est de les empêcher de se comporter d'une façon qui pourrait gêner nos utilisateurs, par exemple en les spammant. C'est pourquoi nous effectuons prudemment ce déploiement ».
La deuxième journée de la conférence, baptisée Hack Day, va rassembler l'écosystème Twitter autour d'applications, de projets et de start-up qui s'appuient sur la plateforme de microblogging. On y parlera outils de marketing et d'analyse des informations livrées par les consommateurs, mais aussi outils de développement.
Google acquiert une plateforme de diffusion de vidéos
Pour sa cinquième acquisition de l'année, Google absorbe la start-up californienne Episodic qui a développé une plateforme de diffusion de vidéos en direct ou à la demande sur le web. Destinée à des fournisseurs de contenus ou à des agences de marketing, notamment, cette suite logicielle fournit l'ensemble des fonctions pour gérer des vidéos en ligne, les monétiser en recourant à un paiement par carte de crédit, ou encore y insérer des séquences de publicité. Elle inclut un outil d'analyse des consultations des internautes. La visualisation des contenus peut notamment s'effectuer à partir d'un terminal mobile comme l'iPhone.
Basée à San Francisco, Episodic a été co-fondée par Noam Lovinsky et Matias Cudich.
Depuis le début de l'année, la société de Larry Page et Sergey Brin a déjà mis la main sur DocVerse (composant de synchronisation entre des documents en ligne et MS Word), Picnik (retouche photo en ligne), reMail (client de messagerie pour l'iPhone) et Aardvark (outil de recherche pour réseaux sociaux).
SAP lance son outil collaboratif StreamWork
Comme prévu, SAP vient d'annoncer la disponibilité générale de son outil de collaboration en ligne, désormais baptisé StreamWork. Le logiciel a été accessible pendant plusieurs mois en version bêta, d'abord privée, puis publique, début février. Il y a presque un an maintenant que SAP a mentionné pour la première fois, sous le nom de Constellation, cette application de prise de décision en groupe, alors en gestation. Livrée en bêta publique sous l'appellation « 12Sprints », faisant référence à la méthode de développement agile Scrum, le logiciel vient donc de se voir définitivement nommé. « StreamWork » veut évoquer la fluidité. Le nom souligne la vocation de l'outil à fournir à une équipe géographiquement dispersée un espace en ligne pour avancer sans à-coup et sans entrave sur des sujets de toute nature, exigeant une prise de décision documentée et argumentée.
« Ce peut-être la sélection d'un packaging pour un produit, donne en exemple David Meyer (photo), vice-président senior, responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects, basé en Californie, dans la Silicon Valley. Ou encore, le choix d'une date et d'un lieu pour un événement. On travaille avec l'outil comme on le ferait autour d'un tableau blanc », nous a-t-il expliqué le mois dernier, à l'occasion d'un déplacement en Europe, au Cebit de Hanovre. Différentes méthodes et matrices (Swot*, notamment) sont proposées aux personnes participant à la réflexion, afin de peser le pour et le contre des solutions suggérées, en fonction de leurs inconvénients et avantages respectifs. Chacun donne son avis, en direct, et l'historique des conversations et des échanges est conservé.
« Ce logiciel n'est pas concurrent de Google Wave, mais complémentaire, considère David Meyer. Ce que nous voulons avant tout, c'est respecter la façon dont les gens travaillent. Nous ne voulons pas contrôler mais faciliter les choses, les rendre possible ».
La version payante offre plusieurs niveaux de sécurité
Librement utilisable dans sa version bêta, StreamWork va se maintenir dans une version gratuite, la Basic Edition. Celle-ci est limitée à cinq activités ouvertes (auxquelles on pourra inviter tout participant), à 250 Mo de données stockées par utilisateur et à un historique d'un an sur les dossiers fermés. Ce produit d'appel permet en revanche de collaborer sans limite aux activités ouvertes par d'autres groupes. Il autorise aussi l'ajout de méthodes supplémentaires, de commentaires et de fichiers.
Quant à l'édition dite professionnelle, on peut s'y abonner pour un an, en France, au prix de 96 euros (110,4 euros TTC) par utilisateur. Elle permet d'ouvrir jusqu'à cent activités personnelles, de disposer d'un espace de stockage de 5 Go et de conserver jusqu'à deux années d'activités déjà bouclées. Cette version dispose surtout de fonctions de sécurité à appliquer à différents niveaux (par utilisateurs et par groupes).
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David Meyer, qui a supervisé le projet 12Sprints, a rejoint SAP/BusinessObjects il y a un peu moins de deux ans, après être passé chez Plumtree, acquis par BEA Systems, qu'il a quitté après son rachat par Oracle. « Marge Breya [vice-présidente exécutive et directeur général de SAP/BO pour la plateforme décisionnelle] m'a convaincu que je pourrais diriger un projet à la manière d'une start-up en intégrant SAP », confie-t-il. 12Sprints a démarré en s'appuyant sur le code des applications BusinessObjects On Demand, outils décisionnels en ligne [récemment livrés dans une nouvelle version]. « J'ai demandé à pouvoir développer en utilisant les méthodes agiles, on ne pouvait pas faire autrement. Mais Business Objects travaillait de toutes façons sur ce mode depuis des années ».
La toute première version bêta de l'outil a été livrée en avril 2009. Les premières prises en main se sont faites par un groupe restreint d'entreprises, chaque utilisateur au sein de ce cercle étant en mesure d'inviter qui il souhaitait dans la boucle. « Nous avons eu un profil Facebook sur l'outil 12Sprints avant même que l'identité de ses développeurs soit connue et que l'on sache qu'il s'agissait de SAP », indique David Meyer. Entre mai et novembre 2009, une liste blanche précisait le nom des entreprises autorisées à participer au test. Il suffisait d'en faire partie pour y accéder.
L'utilisateur peut porter son contexte SharePoint dans StreamWork
La bêta privée arriva début décembre. On y accédait sur invitation. « Vous pouvez facilement créer une activité. Que vous utilisiez MS SharePoint ou un outil de wiki, vous pouvez en porter le contexte dans 12Sprints [désormais StreamWork], explique David Meyer. On peut aussi y présenter des PowerPoint et les accompagner immédiatement de commentaires. Il y a eu une adoption rapide du produit pendant sa phase bêta. Les meilleurs jours, nous avons pu avoir entre 500 et 1 000 inscriptions. Bien sûr, les niveaux d'activité sont différents, certains utilisateurs sont très actifs, d'autres se sont juste enregistrés. Fin février, il y avait plusieurs milliers de personnes qui utilisaient l'application. »
Certains éditeurs américains ont déjà développé des fonctionnalités complémentaires au logiciel. Evernote, par exemple, qui propose un outil de prise de notes, permet d'intégrer ces contenus à une activité StreamWork. Scribd, de son côté, utilise sa technologie d'affichage de documents pour offrir la lecture de fichiers Word et Excel directement dans l'environnement StreamWork.
Après Twitter, Digg abandonne MySQL au profit de Cassandra
L'équipe de développement du site de partage de contenus Digg a arrêté d'utiliser la base de données MySQL. Il emboîte ainsi le pas à Twitter qui vient de prendre une orientation similaire. Dans un billet de blog, John Quinn, le vice-président du développement de Digg explique l'abandon de la base Open Source en faveur d'un environnement 'NoSQL', Cassandra en l'occurrence, en raison des difficultés croissantes à construire une application exigeante en ressources (écriture intensive) sur un volume de données qui grossit rapidement, à l'infini. Digg procède à plusieurs autres changements et refond le code de son application en s'éloignant du modèle Open Source LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP, Python et Perl).
Mais c'est l'abandon de MySQL qui constitue le revirement le plus significatif. « Pour quelqu'un qui, comme moi, a travaillé quasiment exclusivement sur des bases de données relationnelles depuis près de vingt ans, c'est une démarche plutôt audacieuse », concède John Quinn. [[page]]MySQL est passé sous le contrôle d'Oracle, depuis que ce dernier a été autorisé à racheter Sun, ce qui soulève un certain nombre d'inquiétudes. Le créateur de la base Open Source, Michael Widenius, s'en est particulièrement ému, parmi d'autres. Toutefois, cet état de fait n'a pas été mentionné par John Quinn comme un facteur déterminant dans la décision de Digg.
Cassandra, créée par Facebook et versée dans l'Open Source
Le site communautaire a donc jeté son dévolu sur Cassandra, un SGBD distribué, originellement mis au point par Facebook, qui l'a versé dans l'Open Source en 2008, et désormais développé par la communauté Apache. Dès à présent, Digg a redéveloppé la plupart de ses fonctionnalités avec Cassandra, tout en procédant à ses propres améliorations sur la base de données, explique John Quinn. « Digg s'est engagé dans l'utilisation et le développement d'outils Open Source et nous préférons éviter d'investir dans les coûteuses solutions propriétaires capables de supporter de gros volumes.
Cassandra est orientée colonnes et permet de stocker des données relativement structurées. Elle propose un modèle entièrement décentralisé et présente une forte tolérance aux pannes. Les données sont répliquées sur de multiples noeuds et entre les datacenters. Elle est également très flexible, ses capacités de lecture/écriture augmentent linéairement au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux serveurs. » Digg se focalise désormais sur la finalisation de sa prochaine version.
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