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(09/03/2010 14:42:05)
L'éditeur français Exo Platform lève quatre millions d'euros
Quelques mois après avoir posé ses valises à San Francisco, le Français eXo Platform lève 4 millions d'euros pour développer son bureau américain. « C'est notre premier tour de table après sept ans d'autofinancement », confie Benjamin Mestrallet, son président fondateur, qui a lui-même ouvert le bureau californien en octobre dernier [lire "eXo Platform prend pied aux Etats-Unis"]. La société a démarré son activité en 2003 avec le développement d'un container de portlet Java en Open Source. Par la suite, elle a développé l'interface WebOS, qui reproduit l'environnement de travail d'un utilisateur à partir d'un navigateur web, ainsi que des logiciels collaboratifs et de gestion de contenus. Il y a quelques mois, l'éditeur a fusionné son projet de portail avec celui de Red Hat (le plus important distributeur d'eXo aux Etats-Unis) pour créer une plateforme commune, GateIn. XAnge et Auriga, engagés à parts égales Les fonds que l'éditeur vient de recueillir proviennent de deux sociétés de capital risque françaises, XAnge, créée par La Poste, et Auriga Partners. Elles sont désormais engagées à parts égales dans eXo (en septembre dernier, Auriga avait déjà investi 2 M€ dans BonitaSoft, éditeur d'une solution de BPM en Open Source). Ces deux investisseurs permettent à l'éditeur français d'embaucher trois collaborateurs seniors : un vice-président des ventes et deux directeurs marketing. « C'est la première fois que nous faisons cela », explique le dirigeant français, en précisant que sa société est profitable et qu'elle réalise une très bonne croissance en Europe. [[page]] Pour déployer les activités d'eXo Platform aux Etats-Unis, Benjamin Mestrallet s'est entouré à l'automne dernier d'un bureau de trois conseillers, familiers de l'Open Source et dotés d'une forte expérience dans les métiers du logiciel. Parmi eux figure Bob Bickel, co-fondateur de Bluestone Software (racheté par HP en 2001). Cet ancien directeur de la stratégie chez JBoss préside désormais le conseil d'administration de la société française. « Il m'a mis en contact avec les plus gros venture capitalists [investisseurs en capital risque] américains de la Silicon Valley », apprécie Benjamin Mestrallet qui reconnaît avoir eu de ce côté de l'Atlantique des propositions intéressantes avant de finalement choisir des investisseurs français. « Je recherchais des fonds et la confiance de ces futurs partenaires ». Avec la présence de Bob Bickel au sein d'eXo Platform et sa connaissance du secteur, le recours à des investisseurs américains pour ouvrir les portes devenait moins impératif. D'ailleurs, le nouveau 'chairman of the board' engage lui-même ses propres deniers dans la société. « Tous les recrutements américains viennent de son réseau », précise encore le fondateur d'eXo Platform. Ainsi, le vice-président des ventes, Tom Leonard, est un ancien de BlueStone Software et de JBoss, passé par la suite chez OpenSpan, un éditeur spécialisé dans l'optimisation du poste de travail. La directrice chargée du marketing direct, Katie Poplin, a également travaillé chez JBoss puis Red Hat. Enfin, le directeur marketing chargé du réseau de distribution est un Français, Jérôme Agnola, qui habite dans la 'Valley' depuis dix ans. Il permettra de faire le lien entre les bureaux. Pour Benjamin Mestrallet, ces recrutements représentent une dépense contrôlée. « Nous ne réembaucherons pas avant plusieurs mois, pas avant que nous ne soyons revenus à l'équilibre », conclut-il. (...)
(01/03/2010 15:16:30)Microsoft fait fermer Cryptome.org après publication d'un document confidentiel
Le Global Compliance Handbook, un document de 22 pages, contient un certain nombre de détails sur les informations recueillies par Microsoft par l'intermédiaire de ses logiciels et services Windows Live, Hotmail, Messenger, MSN Groups, et même la plate-forme de jeux Xbox Live. Il dévoile notamment quelle information Microsoft stocke, pendant combien de temps elle est conservée, et comment elle peut être consultée par la police et les services de sécurité en conformité avec les exigences juridiques américaines. Après avoir découvert le document sur le site, Microsoft aurait demandé son retrait, en s'appuyant sur le US Digital Millennium Copyright Act (DMCA), mais sa requête ayant été rejetée par John Young, le rédacteur en chef et fondateur de Cryptome, Microsoft a persuadé l'hébergeur Network Solutions de retirer le site, lequel a été mis hors ligne le 25 Février. Mais ce n'est pas certain que Microsoft ait été bien avisé de s'en prendre si lourdement à un site qui s'est imposé dans les cercles de défense des droits civiques comme un rempart important contre le secret gouvernemental. D'ailleurs, Microsoft n'aurait pas réussi à rendre ce document aussi public, s'il avait essayé. En effet, le guide est désormais disponible en téléchargement à partir de diverses sources Internet, y compris le site Wikileaks spécialisé dans les dénonciations de certains abus. Le document sera sans doute aussi transféré à des milliers de personnes, parfois sans comprendre la signification - ou le manque de signification - de ce qu'il contient. Un éclairage intéressant sur les pratiques des compagnies IT Le guide, qui comporte en lui-même peu de révélations techniques, montre comment une société telle que Microsoft effectue une surveillance de l'information à partir des traces laissées par les visiteurs sur les sites Internet visités. Ainsi, il apparaît que tout texte ou toutes images téléchargées vers un service Microsoft sont conservés pendant 90 jours, ainsi que la date et l'heure du téléchargement et l'adresse IP de la connexion. Il faut noter aussi que toutes les données globales de compte client Hotmail - y compris par conséquent la traces des emails - sont conservés aux États-Unis, ce qui les rend accessibles par les autorités américaines en vertu des lois en vigueur. Les non-résidents américains n'en ont peut être pas conscience, mais les éléments ne sont détruits qu'après 60 jours d'inactivité du compte. Le document laisse entendre que Microsoft ne stocke pas les conversations entre les utilisateurs de Windows Live Messenger, son service de messagerie instantanée. Le service le plus suivi semble être celui de la Xbox Live, où les noms, adresses et données relatives aux cartes de crédit permettent de tracer les utilisateurs en ligne. Ce qui n'est guère surprenant, étant donné que c'est un service pour lequel les utilisateurs doivent payer et donc la surveillance n'est pas tout à fait effectuée au profit de Big Brother. (...)
(02/02/2010 15:18:26)Facebook, Twitter : trois fois plus d'attaques en 2009
Alors que de plus en plus d'entreprises autorisent l'utilisation de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter au travail, les attaques de cybercriminels contre ces réseaux ont explosé. C'est ce que révèle une enquête publiée par l'éditeur de logiciels de sécurité Sophos, qui constate que le nombre de logiciels malveillants et de spams a augmenté de 70% sur ces réseaux au cours des 12 derniers mois. 57% des utilisateurs ont été 'spammés' et 36% se plaignent d'avoir reçu des logiciels malveillants via les sites de réseautage social. La manière la plus courante de se faire piéger est détaillée dans le chapitre « Cinq arnaques et plus à éviter sur Facebook et Twitter ». Selon Graham Cluley, consultant senior chez Sophos, « les utilisateurs passent plus de temps sur les réseaux sociaux, partageant des informations personnelles sensibles et précieuses, et les pirates ont flairé où se faire de l'argent. » Pour lui, la hausse spectaculaire des attaques constatée cette année est une alerte. « Les réseaux sociaux et leurs millions d'utilisateurs doivent mieux se protéger contre la cybercriminalité organisée, au risque de devenir la proie de voleurs d'identité, d'être victimes d'escroqueries, et de servir de cible pour les logiciels malveillants. » Facebook en première ligne Sur les 500 entreprises interrogées par Sophos, 72% se disent préoccupées par le comportement de leurs salariés sur les réseaux sociaux, et se demandent même s'ils ne mettent pas leur activité en péril. Parmi elles, près de la moitié (49 %) autorisent à tout leur personnel un accès sans contrôle à Facebook et aux autres sites de réseautage social. «Alors que les entreprises sont plus tolérantes quant à l'accès de leurs salariés aux réseaux sociaux, la menace des logiciels malveillants, le spaming, le phishing et le vol d'identité ne cessent d'augmenter sur Facebook », déclare Graham Cluley. Paradoxalement, à la question « selon vous, quel est le réseau social qui présente le plus de risques ? », 60% des personnes interrogées ont cité Facebook. « Nous ne devons pas oublier que Facebook est de loin le plus grand réseau social - et on trouve des pommes pourries dans le plus grand des vergers», explique Graham Cluley. « La vérité est que l'équipe de sécurité de Facebook travaille dur pour contrer les menaces sur leur site. Il faut juste reconnaître que surveiller 350 millions d'utilisateurs n'est pas une tâche facile. Mais il n'y a pas de doute non plus que de simples changements de comportement pourraient renforcer la sécurité des utilisateurs. Par exemple, l'an dernier, les recommandations publiées par Facebook sur la manière de configurer les paramètres de vie privée pour mieux se protéger a eu un effet inverse, puisque cela a encouragé de nombreux utilisateurs à partager leurs informations avec tout le monde », rappelle-t-il. Linkedln, moins menacé mais pas à l'abri Le rapport souligne également les problèmes de sécurité inhérents à LinkedIn, un réseau social ciblé vers les professionnels, qui permet de créer entre eux, entre autres choses, un réseau de compétences et de recherche d'emplois. Bien que LinkedIn soit considéré de loin comme le moins menacé des réseaux, Sophos estime qu'il peut tout de même offrir aux pirates une source importante d'informations. « Les attaques ciblées contre certaines entreprises font beaucoup l'actualité en ce moment, et plus le cybercriminel dispose d'informations sur la structure de l'entreprise, plus il lui sera facile de cibler l'ordinateur de la personne à laquelle il veut précisément envoyer une pièce jointe infectée », explique Graham Cluley. « Des sites comme LinkedIn fournissent aux pirates un annuaire d'entreprise complet, listant les noms du personnel et leurs fonctions. Remonter jusqu'aux victimes potentielles à partir de leurs adresses électroniques est ensuite un jeu d'enfant ! » (...)
(29/01/2010 17:03:27)L'Apec ouvre une passerelle vers Viadeo
L'Apec vient d'ouvrir sur son site Web un espace qui établit une passerelle vers les fonctions du réseau social professionnel Viadeo. Les cadres utilisant leur compte Apec pour gérer leur recherche d'emploi vont, depuis cette interface, accéder à l'actualité de leur compte Viadeo et retrouver leurs contacts, directs et potentiels. S'ils souhaitent se renseigner sur une entreprise qui recrute, ils pourront, par exemple, vérifier si l'un de ces contacts y travaille, donne en exemple l'Association pour l'emploi des cadres. Au sein du même espace, le cadre accède aussi à des conseils pour mieux utiliser les réseaux professionnels dans sa recherche. Il y a deux ans, un partenariat similaire avait déjà été signé par l'association avec LinkedIn. L'an dernier, c'est Cadremploi et Keljob qui s'installaient dans Facebook. On imagine bien tout l'intérêt que cette combinaison de fonctions présente pour un demandeur d'emploi. En revanche, l'utilisation parfois abusive, par les recruteurs, des informations personnelles publiées sur les réseaux sociaux, ont conduit les professionnels du secteur à vouloir mettre en place certaines règles du jeu. En France, la « Charte Réseaux sociaux, Internet, Vie Privée et Recrutement » a ainsi été établie, à l'initiative de l'association 'A Compétences Egales', qui regroupe 40 cabinets de recrutement autour de la lutte contre la discrimination à l'embauche. Cette charte a notamment été signée par l'Apec et Viadeo, ainsi que par le Medef et Syntec Informatique et plusieurs autres organisations professionnelles importantes. Elle préconise en particulier de « limiter le recours aux réseaux personnels, du type Facebook ou Copains d'avant [...] à la seule diffusion d'informations, plus particulièrement d'offres d'emplois à des utilisateurs ayant manifesté leur intérêt pour de telles informations ». Elle recommande ensuite de « privilégier l'utilisation des réseaux professionnels, du type Viadeo ou LinkedIn » et, surtout, « de ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête pour collecter des informations d'ordre personnel [...] ».
Les cadres ayant ouvert un compte sur le site de l'Apec peuvent maintenant, depuis cet espace, accéder à leurs contacts sur Viadeo. (...)
Pour distinguer Bing, Microsoft mise sur la recherche sémantique
La technologie sémantique donne aux ordinateurs la capacité de mieux comprendre les informations tapées par l'utilisateur, afin de fournir de meilleurs résultats, plus pertinents pour les internautes. C'est Scott Prevost, le directeur de développement de Bing, le moteur de recherche de Microsoft, qui a qualifié la technologie sémantique comme un outil d'avenir pour mieux répondre aux requêtes des utilisateurs. Il a ensuite affirmé que les recherches dans ce domaine avaient déjà commencé chez Microsoft. Avec la technologie sémantique, les ordinateurs pourront comprendre les sens des mots lorsqu'ils sont placés dans une phrase, et pourront les mettre en relation pour proposer, non pas des pages contenant les mots clefs d'une recherche, mais des réponses directes. « Plus perfectionné, plus rapide, moins cher et allant à l'essentiel ». C'est ainsi que Scott Prevost, également directeur général de Powerest (moteur de recherche axé sur les articles Wikipédia, racheté par Microsoft en 2008), voit l'avenir de Bing. « La recherche sémantique offrira des réponses pertinentes aux utilisateurs et les aidera même pour leurs prises de décisions. Le moteur va devenir plus interactif, avec plus d'options pour aider les utilisateurs à trouver des réponses concrètes». Il a ensuite ajouté que la quantité de pages dîtes « pertinentes » qui sont en fait de vieilles pages web rendait la situation actuelle « critique ». Vendredi dernier, Google, le leader des moteurs de recherche, a fait une annonce similaire en parlant de recherche en « highlighting », c'est à dire « éclairée ». Au lieu de pointer des pages avec des mots-clefs, Google pourrait directement afficher une réponse. Le moteur s'aligne ainsi sur celui de Microsoft qui se différenciait jusque-là par sa volonté de privilégier les pages qui contenaient le plus de connaissance. Quoi qu'il en soit, cette guerre entre les leaders de la recherche sur Internet est l'un des signes majeurs de l'arrivée du web 3.0 placé sous le signe de la sémantique. (...)
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