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(19/01/2010 15:39:31)
Voeux de NKM : l'action publique dispose de 2,5 Mds pour orienter les usages du numérique
Si l'actualité numérique de 2010 sera considérable, pour reprendre les propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, les voeux de la Secrétaire d'Etat à la Prospective et au développement de l'Economie numérique, prononcés ce mardi midi à La Conciergerie, n'ont eux pas regorgé d'informations. De fait, le Premier ministre avait monopolisé l'attention la veille avec le lancement d'un plan pour le très haut débit, et le montant du Grand emprunt alloué au numérique était déjà connu depuis mi-décembre. Devant un parterre de politiciens, de journalistes, de blogueurs, de représentants des opérateurs et autres acteurs de l'économie numérique - une sorte de « biodiversité », a plaisanté la ministre, très attachée au développement durable - Nathalie Kosciusko-Morizet a d'abord tenu à rappeler que pour elle, « la technologie n'emporte pas de valeur morale en tant que telle, elle n'a rien de diabolique, rien d'angélique non plus ». Manière d'affirmer que pour sa part elle n'accuse pas Internet de tous les maux, mais qu'elle prend d'abord en compte les usages. On aura donc compris que, au grand dam des opposants à la loi Loppsi et au mouchard qu'il instituerait dans les PC (des mots qui n'ont bien sûr pas été évoqués), ces usages peuvent être criminels... et on imagine mal la secrétaire générale adjointe de l'UMP ne pas soutenir ce type de loi. L'essentiel du discours, par ailleurs relativement court, de Nathalie Kosciusko-Morizet a cependant porté sur la répartition de l'Emprunt national. Remerciant l'écosystème d'avoir appuyé son action en convainquant la commission Rocard-Juppé, elle s'est sincèrement réjouie : « Je ne boude pas mon plaisir, avoir les moyens de ses ambitions, c'est énorme. » Ce sont 4,5 Md€ qui seront en effet alloués au numérique, soit « plus de 15% du Grand emprunt ». Pour la secrétaire d'Etat, ce montant constitue « une reconnaissance en soi de l'importance du numérique ». La répartition de ce montant est également un motif de fierté. NKM, qui s'était plainte d'être chargée de l'Economie numérique alors qu'elle aurait préféré l'appellation Société numérique, y voit « une autre victoire ». « En plus des 2 milliards pour l'infrastructure, il y a 2,5 milliards pour les usages, les pratiques et les contenus dans un fonds pour la société numérique. » C'est, pour elle, « la reconnaissance que l'action publique ne doit pas se limiter aux tuyaux ». Nul doute que les adversaires d'Hadopi et de la Loppsi ne seront pas tout à fait d'accord. Et ils auront du mal à se faire entendre, car depuis que le montant est connu, a indiqué NKM, le secrétariat d'Etat est très courtisé. « On dit que l'argent rend les hommes sexy, il rend aussi les femmes sexy ! » (...)
(19/01/2010 09:50:54)Lotusphere 2010 : IBM promet ses API pour étendre les services de LotusLive
Lotusphere vient de démarrer sa dix-septième édition à Orlando sur la toute fraîche nomination d'un nouveau patron pour la division Lotus Software. En ouverture de la conférence, Bob Picciano, jusqu'alors directeur général de l'entité Lotus, a ainsi passé les rênes à Alistair Rennie, qui était jusque-là vice-président du développement et du support. Lui-même prend la tête des ventes mondiale d'un IBM Software réorganisé en deux divisions : l'une axée sur les solutions, incluant les logiciels Lotus, l'autre gérant les produits middleware. Jusqu'au 21 janvier, près de 7 000 personnes sont attendues à Orlando : partenaires de Lotus et utilisateurs de Notes, QuickR, Sametime et Connections, ou des outils de collaboration en ligne LotusLive annoncés l'an dernier sur Lotusphere 2009. IBM dit aujourd'hui compter 18 millions d'utilisateurs de LotusLive dans une centaine de pays. Parmi les derniers en date, Panasonic a annoncé il y a quelques jours avoir choisi ces outils en ligne pour ses équipes internationales. A terme, quelque 380 000 salariés accéderont de cette façon à leur messagerie, ainsi qu'à des fonctions de web conférence, dialogue en direct, partage de fichiers et gestion de projets. Encore plus satisfaisant pour IBM, en concurrence frontale avec Microsoft sur ces solutions, ce sont en partie des utilisateurs d'Exchange que Panasonic fait ainsi migrer vers la messagerie de LotusLive. Le fabricant de produits électroniques doit aussi mettre en place LotusLive Connections pour constituer un réseau social avec son écosystème et avec ses fournisseurs. LotusLive s'ouvre davantage aux partenaires IBM offre de nouvelles perspectives à ses partenaires tentés par LotusLive. A partir du deuxième semestre 2010, des API seront accessibles à tous pour ajouter des services à ces outils de collaboration en ligne ou les inclure dans un processus métier. Auparavant, il fallait passer par un programme spécial (Lotus Design Partner) pour y accéder. Parmi les prochains services attendus figure une fonction d'appel téléphonique proposée par Skype (annoncée pour le deuxième trimestre). Certains partenaires pourront par ailleurs commercialiser les services de LotusLive en complément de leurs propres offres. [[page]] Pour imaginer le futur de LotusLive, ses utilisateurs sont par ailleurs mis à contribution. A l'instar d'autres éditeurs, comme SAP (avec Business Objects) ou Google, IBM propose de donner son avis sur des technologies en incubation au sein de ses équipes de R&D. Déjà, le LotusLive Labs (où se conjuguent les ressources d'IBM Research et de Lotus) livre quatre versions, qualifiées de « pre-alpha », que les utilisateurs enregistrés peuvent tester. On y trouve Slide Library, qui a déjà été montrée par IBM lors de précédentes conférences. Le logiciel sert à constituer une bibliothèque de 'slides' qui seront utilisées pour créer de nouvelles présentations. Collaborative Recorded Meetings enregistre et retranscrit les conférences pour permettre ensuite les recherches. Avec la technologie Composer, on bâtit des mash-up à partir de services LotusLive. Quant au logiciel Event Maps, il permet de visualiser des plannings de conférences de façon interactive. Au deuxième trimestre, un cinquième logiciel sera livré à l'appréciation : Project Concord proposera d'élaborer et partager en ligne documents, tableaux et présentations. Un accès plus souple à LotusLive Notes Enfin, une prochaine version (multitenant) du client de messagerie Notes sur LotusLive (basé sur Lotus Notes Hosted Messaging) permettra de combiner les déploiements sur site et dans le cloud, en supportant de façon standard la synchronisation entre les annuaires gérés sur site et dans le cloud. Chaque utilisateur pourra choisir entre un client Notes ou un navigateur pour accéder à sa messagerie. Et IBM assouplit les conditions d'accès au service. Le nombre d'utilisateurs minimum pour s'abonner à LotusLive Notes passe ainsi de 1 000 à 25 utilisateurs. Cette offre fournira par ailleurs une capacité standard de 5 Go pour stocker les mails et comportera les fonctions de messagerie instantanée de Sametime. La version bêta sera disponible au deuxième trimestre. (...)
(14/01/2010 17:35:04)Recrutement : une Charte pour contrer les dérives liées aux réseaux sociaux
L'engouement pour les réseaux sociaux a conduit des professionnels du recrutement à rédiger en novembre dernier une Charte pour prévenir les dérapages liés à l'utilisation abusive des données privées trouvées sur le Web. Cette initiative, lancée par l'association 'A Compétences Egales' (qui regroupe 40 cabinets de recrutement français autour de la lutte contre la discrimination à l'embauche), a reçu ce matin à Paris le soutien du Medef, de l'Apec et de Syntec Conseil en recrutement, de plusieurs associations impliquées sur les métiers de l'emploi(*) et du réseau social Viadéo. Une convention de partenariat a été signée entre ces différents intervenants afin d'assurer la promotion de cette « Charte réseaux sociaux, Internet, Vie privée et Recrutement », qui vise à sensibiliser tout autant les employeurs et les cabinets spécialisés que les candidats. Ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête « En tant que recruteurs, il est difficile de passer à côté des réseaux sociaux et les pratiques sont assez variables, reconnaît Alain Gavand, président de l'association A Compétence Egale. Selon lui, les risques de dérapage sont évidents puisque l'on peut accéder sur Internet à des informations « qui ne doivent pas être prises en compte dans le recrutement ». Ainsi, la Charte préconise d'abord à ses signataires de « limiter le recours aux réseaux personnels, du type Facebook ou Copains d'avant [...] à la seule diffusion d'informations, plus particulièrement d'offres d'emplois à des utilisateurs ayant manifesté leur intérêt pour de telles informations ». Elle suggère ensuite de « privilégier l'utilisation des réseaux professionnels, du type Viadeo ou LinkedIn » et, surtout, « de ne pas utiliser les moteurs de recherche ni les réseaux sociaux comme outils d'enquête pour collecter des informations d'ordre personnel [...] ». Ce souci de protection des données privées s'inscrit dans le cadre des préoccupations évoquées le 12 novembre dernier à l'occasion de « l'atelier sur le droit à l'oubli numérique », organisé par Nathalie Kosciusco-Morizet, secrétaire d'état chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique. Lors de cette journée, au cours de laquelle Alain Gavand avait présenté la charte d'A Compétences Egales, NKM avait souhaité voir globalement les acteurs s'unir autour de bonnes pratiques, plutôt que de recourir à une loi. A ses côtés, Alex Türk, président de la CNIL, avait lui aussi déploré l'utilisation par les employeurs d'informations personnelles publiées sur le Web par les internautes. Un engagement qui correspond à la déontologie de la profession, juge Syntec Conseil en recrutement (*) Parmi les signataires de la Convention de partenariat pour la promotion de la Charte figurent Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi), le CDJ (centre des jeunes dirigeants d'entreprise), les associations Ethique & Recrutement et IMS-Enterprendre pour la Cité, ainsi que l'ANDRH (association nationale des DRH). Par ailleurs, les sites d'annonces Adenclassifieds et Monster se seraient également engagés à signer. [[page]] «Il faut trouver le juste milieu entre le développement des outils numériques et la sauvegarde de notre droit à la vie privée», a rappelé ce matin le sénateur Yves Détraigne en saluant la Charte promue par 'A Compétences Egales'. Avec la sénatrice Anne-Marie Escoffier, il est à l'origine d'une proposition de loi qui permettrait de soumettre au droit français les acteurs internationaux impliqués sur la Toile, dès lors qu'il s'agit de protéger les données privées. Des dispositions qui viendraient compléter la loi 'Informatique et Libertés' de 1978 dont « les principes demeurent valables et permettent de faire valoir ses droits, insiste Yves Détraigne. On peut s'opposer à la publication d'une information, la faire rectifier, etc. La Charte, de son côté correspond à une prise de conscience des acteurs concernés ». Egalement présents ce matin, des représentants de la CNIL et du secrétariat d'Etat au développement de l'Economie numérique ont souligné l'intérêt de trouver une complémentarité entre les différents moyens d'action possibles : la loi, le régulateur et la charte de bonnes pratiques. Un engagement qui correspond à la déontologie de la profession, juge Syntec Conseil en recrutement Maryvonne Labeille, présidente de Syntec Conseil en recrutement, signataire de la Charte établie par 'A Compétences Egales', estime que cet engagement correspond à la déontologie de la profession. Elle a tenu à rappeler que les réseaux sociaux avaient sensiblement favorisé la diversité dans la recherche des profils : « Nos chargés de recherche surfent en permanence sur ces outils ». D'où l'importance de règles de bonne conduite parmi les recruteurs et d'un effort de pédagogie auprès des candidats. « Nous ferons passer le message auprès des adhérents du Syntec pour que ces informations aillent jusqu'au bout de la chaîne du recrutement, a-t-elle affirmé. Nous recevons des milliers de candidats cadres auprès desquels une action de sensibilisation sera menée ». Au passage, la présidente de Syntec Conseil en recrutement a tenu à souligner que les jeunes gens n'étaient pas les seuls à faire quelquefois un mauvais usage des outils du Web 2.0. « Attention au manque de confidentialité vis-à-vis de l'employeur », a-t-elle conseillé aux seniors tentés de communiquer sur le Web des informations d'ordre professionnel, sur des blogs ou sur les réseaux sociaux. La Charte réseaux sociaux, Internet, Vie Privée et Recrutement peut être signée en ligne. (...)
(08/01/2010 14:18:04)Cinq start-ups web 2.0 à suivre en 2010
Pas de doute, 2009 a été une année difficile pour les start-ups comme pour les entreprises établies, et toutes espèrent que 2010 sera différente. D'autant que le capital-risque a l'air d'intéresser à nouveau les investisseurs. Voici cinq entreprises innovantes dans le développement du Web 2.0 et sur lesquelles il faudra garder un oeil. 1. BackType Le service de BackType permet de trouver, de suivre et de partager des commentaires à travers tout le Web. Il indexe les commentaires de millions de blogs et de réseaux sociaux, les rendant disponibles pour la recherche par mot-clé ou par URL (particulièrement utile pour le suivi des messages sur Twitter). Il permet également de « marquer » les commentaires en y associant le nom de leur créateur, sur différents sites tels que Digg, FriendFeed ou Facebook et de les lier au profil BackType associé. 2. Evernote Ce bloc note numérique aide à se souvenir de tout, à partir de son ordinateur, son téléphone (liste des appareils et des systèmes compatibles sur www.evernote.com ) et le web. Il a les mêmes propriétés qu'un « organiseur d'idées ». Il permet d'enregistrer des notes de réunions, des photos, des documents et à peu prêt tout, où que l'on soi, qu'il organise ensuite en fonction de différents modes (mots-clefs, carnets...) pour retrouver ces informations facilement. Evernote reconnaît le texte inclus dans les images, ce qui est très pratique pour archiver des notes de réunion ou pour conserver des photos de documents consultés pendant un voyage. Ce service est compatible avec le logiciel de reconnaissance d'écriture Ritescript créé par un département spécialisé de la même société. Il est gratuit et en français. A noter que Evernote a cloturé l'année 2009 avec une levée de fonds de 10 millions de dollars pour financer son développement. 3. Kosmix A partir d'un mot-clef, le moteur Kosmix recherche les occurrences sur Internet et hiérarchise ces données en les affichant dans des modules séparés en fonction de leur contenu. On peut avoir ainsi un aperçu général des mots-clés, les nouvelles et blogs liés à la recherche effectuée, les profils d'entreprise, les images, les vidéos, les derniers tweets, les contenus associés, les critiques et les guides, les forums, les guides d'achat et plus encore. Ainsi répartis, ils restituent une vision d'ensemble très complète. 4. Posterous Cette plateforme de publication permet de poster des photos, de charger des fichiers audio, des liens, des documents et des vidéos. Mais ce qui le différencie des autres services de blogs, c'est qu'il peut être entièrement administré par e-mail. Il permet également de mettre à jour les contributions des sites de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Wordpress sans avoir besoin de s'y se connecter individuellement. 5. Shout'em Créé par une start-up domiciliée à Zagreb (Croatie), Shout'em permet de personnaliser un réseau de microblogging sécurisé sur lequel il est possible de partager des photos, des fichiers, des liens et des lieux uniquement avec les personnes de son choix. Il est parfait pour les entreprises qui recherchent une alternative sûre à Twitter. Si on le souhaite, le système peut être synchronisé avec un compte Twitter ou Facebook. Shout'em existe aussi sous forme de client mobile pour être utilisé à partir d'un BlackBerry ou d'un iPhone. Une version payante permet aux utilisateurs de disposer d'un nom de domaine propre et de gérer un espace pub sur son blog par exemple. (...)
(07/01/2010 17:19:50)SAP et la Ville d'Antibes planchent sur des outils de réseaux sociaux
Voilà quelques années maintenant que Business Objects propose aux internautes de donner leur avis sur des prototypes d'applications décisionnelles reposant sur des technologies Web 2.0. Son outil d'analyse des réseaux sociaux, SNA (social network analyser), est l'un des développements que le Centre d'Innovation de SAP BusinessObjects, dirigé par Alexis Naïbo, a soumis au printemps à l'appréciation des utilisateurs. Et, depuis septembre, SNA sert de socle au projet Arsa (analyse des réseaux sociaux pour l'administration) financé en partie par les deniers publics et qui doit trouver une première concrétisation avec la Ville d'Antibes. Arsa figure parmi les 44 dossiers retenus par le gouvernement à la suite de l'appel à projets de 'Web innovant' lancé au printemps par la secrétaire d'Etat chargée du développement de l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce projet, d'une durée de deux ans, est co-financé à hauteur de 50% par la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services)*. Il est mené conjointement par SAP, l'Ecole Centrale Paris et le datacenter Euclyde qui permettra de proposer l'application en mode hébergé. Le budget total du projet s'élève à 1,3 million d'euros. L'un des objectifs de SAP est de pouvoir à terme développer des applications de réseaux sociaux adaptées aux besoins des administrations et collectivités locales. Faciliter la recherche de compétences Le logiciel SNA permet de visualiser sous forme graphique les relations existant entre des personnes au sein d'organisations formelles ou informelles qui peuvent être centrées sur l'entreprise, ou bien étendues à son écosystème, ou plus largement à d'autres groupes. Il facilite la recherche d'expertises et la prise de contact, pour constituer une équipe dans le cadre d'un projet transversal ou international, par exemple. Cet outil ressemble à ce qu'IBM propose avec un logiciel comme Lotus Connections pour créer des réseaux sociaux internes. Chaque utilisateur complète à l'envi ses informations personnelles auxquelles il confère, suivant leur nature, un caractère privé ou public. L'un des intérêts de la représentation graphique proposée peut être aussi de faire apparaître des liens que l'on ignorait entre individus et entreprises (fournisseurs, clients...). SNA gère la confidentialité des données en fonction des règles définies par l'entreprise, les utilisateurs et les usages en vigueur suivant les pays. A la façon d'un datawarehouse, l'outil de SAP est alimenté par les informations extraites des applications utilisées dans l'entreprise (logiciels de CRM, de gestion des ressources humaines, annuaire des utilisateurs...) ou encore récupérées dans des réseaux sociaux externes. « SNA respecte des standards comme Open Social de Google, on peut y modéliser tout type de réseau social et intégrer ainsi la 'social intelligence' dans les outils de collaboration », explique Alexis Naïbo. Un plug-in pour la messagerie Outlook, par exemple, servira à afficher les compétences d'une liste d'expéditeurs de mails. L'administration, poisson pilote pour faire évoluer SNA L'outil de collaboration SNA est d'ores et déjà utilisé par SAP qui l'a mis à la disposition de ses quelque 48 000 salariés, notamment pour rechercher les diverses compétences internes. Le projet Arsa mené avec la Ville d'Antibes va conduire à en faire évoluer les fonctions. « L'administration sert de poisson pilote pour adapter le logiciel, évoque Gilles Logeais, directeur de recherche de SAP Labs, à Sophia Antipolis. Les algorithmes d'analyse, notamment, vont ainsi pouvoir évoluer de plusieurs générations. » C'est à Centrale Paris qu'est dévolu le rôle de faire avancer ces algorithmes. Ces travaux s'effectueront notamment dans le cadre de la chaire de Business Intelligence récemment créé par SAP au sein de l'école. SAP conduit parallèlement d'autres projets de recherche s'ancrant sur les modes d'interactivité promus par le Web 2.0. Parmi ceux-ci, le prototype Gravity, par exemple, prend appui sur la plateforme Google Wave (pas d'échange avec SNA pour l'instant, Wave n'exploitant pas Open Social). Il prépare également, sous le nom de Constellation, une application collaborative d'aide à la décision combinant fonctions de BI internes et outils accessibles dans le cloud. *Dans le cadre de ces projets, la DGCIS finance l'intervention des groupes, tels que SAP, à hauteur de 30% et celle des PME, comme Euclyde, à hauteur de 45%. Le financement du personnel non permanent des universités et écoles (les contrats postdoctoraux, par exemple) est assuré à 100%. (...)
(07/01/2010 15:42:12)Rapport Zelnik : taxer Google pour financer l'industrie du contenu
Taxes et subventions. Chargée par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand de réfléchir à l'aspect incitatif de la législation Création & Internet (la carotte, après le bâton brandi avec la loi Hadopi), la mission Zelnik - du nom de son président Patrick Zelnik, qui a créé la filiale française de Virgin, avant de créer le label Naïve - a enfin formulé ses propositions. Trois grands domaines de la diffusion des oeuvres en ligne sont abordés : la musique, les livres et la production audiovisuelle.
Comme tout le monde s'y attendait, même si le rapport évoque le retard des industriels de la création face aux mutations induites par le numérique, Patrick Zelnik et ses coauteurs, l'ancien ministre de la Culture Jacques Toubon et l'ancien chef de cabinet de Jean-Jacques Aillagon Guillaume Cerutti, ne préconisent aucune mesure révolutionnaire ; les conclusions restent dans le droit fil des réflexions précédentes du gouvernement, se bornant pour l'essentiel à recommander de nouvelles taxes et subventions. Un manque d'imagination déconcertant, d'autant que le cadre juridique instauré par la loi Hadopi n'a eu quasiment aucun impact sur les habitudes. Un sondage commandité par les auteurs du rapport montre que les internautes sont 82% à penser que la loi Hadopi ne mettra pas fin à l'utilisation illégale de musique ou de vidéo sur Internet, et 66% à déclarer qu'ils n'utiliseront pas plus fréquemment les sites de téléchargement légaux.
Pas de licence globale, mais une licence légale pour les webradios
Pour reprendre les grandes lignes, les responsables de la mission préconisent de taxer ce qui rapporte de l'argent - le marché de la publicité en ligne, donc essentiellement Google - et de subventionner les plateformes de téléchargement légal de musique. En ce qui concerne le livre, les auteurs encouragent les éditeurs à unir leurs efforts pour éviter de morceler l'offre, et demandent au législateur d'étendre au livre numérique le principe du prix unique et le taux de TVA réduit. Côté oeuvres cinématographiques, les deux principales mesures préconisées sont un assouplissement de la chronologie des médias et un décloisonnement des offres de vidéo à la demande mises en place par les différents fournisseurs d'accès à Internet ; chaque internaute, note le rapport, ne dispose que d'une offre partielle au travers de son abonnement au FAI, « ce qui freine le développement des services de vidéo à la demande ».
Point de licence globale donc, ou contribution créative, exclue d'emblée par la mission Zelnik. Ce serait une « facilité » que de céder à cette tentation, écrivent les auteurs dans l'introduction du rapport. « Il est impossible de souscrire à cette proposition pour une raison fondamentale : son inspiration est contraire à l'essence même du droit d'auteur, qui est le droit exclusif d'un créateur libre et indépendant. De surcroît, la licence globale ruinerait les efforts des éditeurs de services de musique en ligne. » Les FAI seront tout de même mis à contribution, au travers d'une réévaluation du taux de TVA appliqué à leurs forfaits Triple Play. Quant à l'idée d'une répartition du chiffre d'affaires entre les éditeurs de contenu tel que cela se pratique pour la radio, elle est retenue pour ce qui est des webradios. Mais il s'agit dans ce cas, indique le rapport, du cadre bien connu de « licence légale ».
Une carte 'Musique en ligne' subventionnée pour télécharger légalement [[page]] Pour inciter les internautes téléchargeant illégalement de la musique à se tourner vers les plateformes légales, la mission Zelnik préconise d'instaurer une carte 'Musique en ligne' d'une valeur faciale de 50 euros, qui serait financée à hauteur de 20 euros par an par l'Etat. Il s'agirait d'une mesure temporaire, qui devrait être coordonnée avec des offres de téléchargement illimité pour 5 à 7 euros par mois. Il s'agit, d'après le sondage commandité par la mission Zelnik, de la somme que les internautes accepteraient de consacrer à acheter de la musique en ligne. Pour les films, la somme pourrait grimper jusqu'à 10 euros. Toutefois, le même sondage révèle qu'une minorité répondrait positivement à une telle proposition : 56% des internautes se disent probablement ou certainement pas intéressés. Pour la musique, c'est à peine mieux : 50% tenteraient l'expérience.
Le financement par la publicité en ligne serait faussé à cause de Google
Du coup, les auteurs concluent qu'il y a un problème de méconnaissance de ce type d'offre, et invitent le gouvernement à mettre en place un site ainsi qu'une campagne promotionnelle plurimédia pour inciter les internautes à se rendre sur les plateformes de téléchargement légal. La mission Zelnik a même sa petite idée sur la façon de financer toutes ces aides financières : une taxe sur le marché de la publicité en ligne. Une idée que les auteurs du rapport souhaiteraient voir reprise par les autres pays de l'Europe ; après tout, l'Europe n'a pas réussi à faire émerger d'acteur important dans les moteurs de recherche, donc cela revient simplement à faire payer les acteurs américains. Ce qui au passage contenterait la presse nationale, qui trouve que Google lui mange allègrement la laine sur le dos. Le rapport fournit même en annexe, clé en main, un projet de demande d'avis à l'Autorité de la concurrence sur le fonctionnement de la concurrence dans le secteur de la publicité en ligne, ainsi justifié : « De nombreux éditeurs de sites Internet ont fait part, notamment dans le cadre de la mission Création et Internet, de leur inquiétude face à la baisse tendancielle de leurs recettes publicitaires. Ils attribuent en général cette baisse au mauvais foisonnement concurrentiel du secteur de la publicité en ligne en France et, en particulier, à certains comportements du leader du secteur, la société Google. »
Réaction indignée de La Quadrature du Net
Dans un communiqué qui frise l'apoplexie, les animateurs de La Quadrature du Net, organisation défendant les droits des internautes, fustigent le rapport, qui ne reconnaît « aucun droit aux internautes et citoyens », juste bons à sortir leur porte-monnaie. « Tout le monde est mis à contribution : contribuables, fournisseurs d'accès, régies publicitaires sur Internet », écrivent-ils, pour verser des subventions à « des business dépassés », « d'étroits intérêts sectoriels ». De fait, la lecture du rapport montre qu'un des aspects évoqués en août dernier dans la lettre de mission de Frédéric Mitterrand est totalement passé à la trappe. « Il convient en effet, après la définition d'un environnement juridique plus sûr, que les consommateurs et les acteurs de la création puissent en tirer pleinement les bénéfices », pouvait-on lire. Or, ces consommateurs de la création sont à tout moment considérés par la mission Zelnik comme des internautes devant payer pour du contenu, de préférence auprès de grands groupes d'édition. Il est ainsi symptomatique de voir que le paragraphe concernant la 'carte Musique en ligne' assimile allégrement internautes et pirates, vus comme de « jeunes consommateurs » à éduquer. Pourtant consultés par la mission Zelnik, les représentants d'UFC-Que Choisir, La Quadrature du Net et Creative Commons n'ont pas dû être assez convaincants. (...)
Twitter publie une liste de 386 mots de passe à bannir
Fans de George Lucas, ne vous inscrivez pas sur des sites publics avec des mots de passe comme starwars ou THX1138, ils sont trop simples à deviner. Plutôt que de se contenter d'inviter ses nouveaux utilisateurs à choisir des mots de passe compliqués, Twitter en a carrément banni 386 (à l'heure où nous publions ces lignes), inscrits en dur dans le code source de sa page d'adhésion au service. De même que les programmeurs reproduisent fréquemment des erreurs toutes bêtes compromettant la sécurité de leur code, les internautes ont tendance à utiliser et réutiliser des mots de passe trop simples ou trop largement répandus, compromettant la sécurité de leur compte. Dans un effort louable, quoique évidemment incomplet, le service de micro-blogging a donc pris les devants, afin d'empêcher l'utilisation de ces mots de passe peu sûrs. Pour que chacun - internaute comme créateur de site - puisse s'en inspirer, et l'adapter à un usage en France, nous reproduisons ci-dessous la liste. (...)
(24/12/2009 12:48:36)Twitter acquiert Mixer Labs et ses outils de géolocalisation
Afin d'améliorer les capacités de géolocalisation de son site de micro-blogging, Twitter vient d'annoncer l'acquisition de la société Mixer Labs et de son service GeoAPI. Cette interface de programmation va permettre aux développeurs de bâtir pour Twitter des applications qui préciseront le lieu où les messages ont été écrits. Ce type de service pourra être utilisé, notamment, pour recevoir les messages en fonction de leur provenance, pour rechercher des amis ou des entreprises, ou encore pour retrouver l'endroit où se déroule un événement. En août déjà, Twitter avait montré en avant-première des fonctions supplémentaires de localisation. Et le mois dernier, il a livré une API de 'geotagging' reprenant les indications fournies par les expéditeurs de tweets (désactivée par défaut, la fonction doit être mise en route par l'utilisateur). (...)
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