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(16/12/2010 16:35:29)
Microsoft tient compte des avis Facebook dans les résultats de Bing
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à San Francisco, Microsoft a montré comment les « amis » Facebook allaient pouvoir influencer les résultats de recherche des utilisateurs de Bing. L'importante mise à jour du moteur, qui sera disponible dans les semaines qui viennent, inclut également des améliorations dans la recherche locale, la recherche d'images et les cartes. « L'approche sociale va changer fondamentalement la manière dont les gens effectuent leurs requêtes, la façon dont les résultats leur sont proposés et peut-être même les réponses à leurs questions », a déclaré Satya Nadella, vice-président senior R&D de la division Online Services de Microsoft. « Le plus important déjà, c'est de comprendre comment les utilisateurs vont découvrir des résultats à partir d'une statistique sociale ».
Les résultats de recherche annotés avec la fonction « J'aime » de Facebook par des personnes d'un réseau social utilisateur seront mis en place progressivement et complètement disponibles à la fin de l'année », a déclaré Paul Yiu, responsable de programme chez Bing. Celui-ci a fait la démonstration des nouvelles fonctionnalités, en effectuant une recherche sur un équipement de sport et s'apercevant que l'un de ses amis a aimé un article portant sur les mérites respectifs de chaque type de matériels.
Bing dans le Top 10 des applications iPhone
« Au cours des 19 derniers mois, la part de marché de Bing a augmenté [pour atteindre 11,8 % en novembre selon Comscore], et la fréquentation du moteur de recherche n'a cessé de croître », a indiqué Satya Nadella, en précisant que cela représentait 90 millions d'utilisateurs « dont plus de 72% sont de gros utilisateurs ». Simultanément, l'application Bing pour iPhone a été téléchargée plus de 5,5 millions de fois, a t-il ajouté. « Nous sommes dans le top 10 des applications iPhone sur 2010 ». Une place où le moteur côtoie un jeu aussi populaire qu'Angry Birds.
En Octobre, Microsoft a modifié l'approche de son infrastructure d'apprentissage, passant des réseaux neuronaux aux arbres de décision. « Cela devrait aider à affiner les algorithmes pour les recherches spécialisées », a expliqué Satya Nadella. Microsoft a également consacré une bonne partie de ses investissements de recherche dans le placement visuel. « La technologie qui gère le placement des données représente un facteur de différenciation important », a rappelé le responsable de programme de Bing.
Parmi les fonctionnalités mises en service mercredi 15 décembre figure une nouvelle interface pour la recherche d'images dont les résultats sont disposés en carreaux », a souligné Derrick Connell, directeur général du groupe chargé de la gestion de Bing. « Le volume des recherches visuelles a doublé ou triplé au cours des six derniers mois », a t-il expliqué. La nouvelle interface propose également des onglets intelligents : par exemple, une recherche sur « Casablanca » peut renvoyer des résultats de robes de mariage ou de fleurs de lys Casablanca, regroupés par onglet en fonction du thème. Derrick Connell a aussi révélé un certain nombre de petites améliorations dans certains domaine, par exemple la recherche de destinations et le divertissement.
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Ainsi, des utilisateurs qui cherchent des informations sur un match de basket-ball pourront désormais acheter leurs billets en ligne depuis Bing, choisir leur place sur un plan du stade, et visualiser le point de vue depuis cette place (cf illustration ci-dessus).
Google retransmet en temps réel les mises à jour de Facebook
Depuis le lancement de Bing il y a 18 mois, Microsoft a effectivement gagné du terrain (+0,3% entre octobre et novembre 2010), mais Google reste encore loin devant avec 66,3 % de requêtes en octobre pour le site américain, selon ComScore. Et le gain de Bing s'est fait aussi au détriment de Yahoo, son partenaire. Depuis le mois d'août, Microsoft et Yahoo ont associé leurs efforts, ce dernier utilisant Bing pour les requêtes réalisées sur son site.
Pour les géants de la recherche, il ne se passe pas une semaine ou presque sans qu'ils n'ajoutent de nouvelles fonctionnalités pour garder la main sur leurs utilisateurs. La semaine dernière, Google a lancé un service qui retransmet en temps réel les mises à jour de résultats sur Facebook, Twitter et autres sources. Mais les entreprises se battent aussi sur le terrain juridique. Cette semaine, Microsoft s'est associé à un groupe qui veut empêcher le rachat d'ITA Software par Google. Cette entreprise de Boston, spécialisée dans les bases de données d'informations sur les vols des compagnies aériennes (horaires, disponibilités, prix), fournit une technologie utilisée par Microsoft et d'autres concurrents de Google. Le groupe fait valoir que cette transaction de 700 millions de dollars donnerait à Google trop de contrôle sur ce marché. (...)
En Europe, 80% des jeunes internautes connectés aux médias sociaux
Dans les 27 pays de l'Union européenne, 80% des jeunes internautes âgés de 16 à 24 ans se sont connectés à des réseaux sociaux, des blogs ou des forums en 2010. Cette part grimpe même à 82% en France, à plus de 90% au Portugal, en Pologne et en Slovénie. Dans la tranche d'âge supérieure (25-54 ans), la part d'utilisateurs de réseaux sociaux tombe à 42%. Elle est de 37% en France, seulement 26% aux Pays-Bas, mais dépasse la barre des 50% au Danemark, en Lituanie (63%), eau Portugal (65%) et en Pologne (67%). Chez les 55-74 ans, seulement 18% des internautes fréquentent des réseaux sociaux. La France se situe dans la moyenne (17%), alors que Lituanie (42%), Pologne (45%) et Portugal (46%), sont là aussi, les plus gros consommateurs de ce genre de sites. Autres enseignements de l'étude, l'usage de l'e-mail s'est fortement généralisé au sein de l'UE. 91% des 16-24 ans utilisent cette forme de communication, contre 89% des 25-54 ans et 86% des 55-74 ans.
70% des foyers européens connectés à Internet
Globalement, la part des ménages européens disposant d'un accès à Internet s'élève à 70% en 2010, contre 49% en 2006 (respectivement 74% et 41% pour la France). Les pays les plus connectés demeurent les Etats du nord de l'Europe : 88% en Suède, 86% au Danemark, 90% en Norvège, et même 91% aux Pays-Bas. Le taux de ménages connectés à Internet par haut débit est également en forte progression : 61% cette année, contre 30% il y a quatre ans (respectivement 67% et 30% en France).
Enfin, le niveau d'accès à Internet est plus élevé chez les ménages avec enfant(s), que les ménages sans enfant. Les premiers sont connectés à hauteur de 84%, les seconds à 65% (respectivement 90% et 65% en France).
(...)(29/11/2010 14:15:49)
La personnalisation, prochain défi de Twitter
« Avec 100 millions de tweets qui transitent à travers le système quotidiennement, il y a de tout pour tout le monde », a déclaré Evan Williams, ex PDG et co-fondateur de Twitter, dans une interview diffusée à la National Public Radio américaine. Pour lui, le réel défi consiste à trouver ce qui aura vraiment de l'intérêt pour chaque utilisateur. « Cela peut être une alerte provenant d'une entreprise à propos d'un produit, une information sur un ami ou dans les actualités ». Or, il est difficile de trouver ce genre d'informations et de faire cela en temps réel, mais c'est ainsi que le service pourra être réellement valorisé, souligne le dirigeant.
Analyser les tweets publicitaires en continu
«Nous voulons vraiment faire de Twitter une source d'information que l'on consulte plusieurs fois par jour sur un téléphone portable, a ajouté Evan Williams. Je pense que c'est actuellement le cas, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour lui donner une valeur encore plus importante.» Interrogé sur le fait que la génération de revenus par Twitter peut rendre le service moins attrayant pour ses adhérents, le co-fondateur s'est dit confiant. Pour lui, faire de l'argent et conserver la satisfaction des utilisateurs ne sont pas incompatibles. L'actuelle limite fixée à un seul tweet publicitaire par recherche est une façon de préserver le charme du service. L'analyse en continu des réactions aux tweets publicitaires est une autre façon de le faire. «Si les gens ne répondent pas, ne retweetent pas, ou encore ne cliquent pas sur un lien, nous interprétons cela comme un signal qui montre que ce n'est pas très intéressant et qui nous conduit à arrêter de le mettre en avant. »
De meilleurs taux de retour
Générer du chiffre d'affaires grâce à de la publicité signifie que Twitter doit rivaliser avec d'autres médias en ligne tels que Google et Facebook. Néanmoins, l'ex PDG de Twitter pense que le service propose une formule qui est aussi attrayante pour les commerçants que celle de ses concurrents. «La nature de Twitter en tant que réseau d'informations est extrêmement précieuse pour tous ceux qui veulent faire passer un message qui sera entendu par beaucoup de gens, a-t-il expliqué. «De toute évidence, c'est ce pourquoi les annonceurs paient. » Mieux encore, les annonceurs peuvent être en mesure d'obtenir de meilleurs résultats avec Twitter qu'avec d'autres services en ligne. Evan Williams cite un récent tweet publicitaire du Washington Post destiné à attirer du trafic vers sa couverture des élections. « On arrive à un taux d'engagement d'environ 9% pour les personnes qui l'ont vu, ce qui signifie, pour nous, que les ordres de grandeur sont plus élevés que la plupart des publicités sur le web, indique-t-il. C'est un ordre de grandeur pour la plupart des spécialistes du marketing Internet, aussi, qui constate que la moyenne de taux de clic pour une annonce en ligne est inférieure à 1%. »
Illustration : Evan Williams, ex PDG et co-fondateur de Twitter. Crédit photo : Wikipedia
(...)
Google Wave postule pour devenir un projet Apache
C'est en 2009 que Google a introduit Wave, avant d'abandonner le projet un an plus tard seulement, pour cause de maigre succès auprès des utilisateurs. Une « wave » est service de communication numérique à distance qui utilise différentes formes pour propager l'information, telles que l'email, le chat ou encore le partage de documents. Parce que de nombreux composants de Wave sont open source, ou dépendent de composants Open Source, plusieurs développeurs de Google Wave ont pu, en collaboration avec des développeurs externes, poursuivre leurs travaux sur la technologie. Ceux-ci ont même mis au point un pack appelé Wave In A Box (WAIB), en fait un logiciel serveur qui héberge et stocke les waves. « La version initiale n'a pas été suffisamment bien accueillie pour pouvoir continuer à exister en tant que produit autonome de Google. Néanmoins, les développeurs ont travaillé sur d'autres projets connexes, et plusieurs start-ups continuent à soutenir cette technologie,» indique le document de candidature pour l'incubateur. Par exemple, Novell a intégré le logiciel Wave dans sa plate-forme de collaboration Vibe, SAP l'utilise partiellement dans son logiciel StreamWork, et l'US Navy étudie les moyens d'utiliser cette technologie dans les communications à bord de ses navires.
Une seconde vie pour Wave
Wave s'ajoute aux 112 projets à l'étude au sein de l'incubateur Apache. Pour être accepté comme Podling, celui-ci doit trouver un parrain à l'intérieur d'Apache, et démontrer qu'il est soutenu par une communauté active d'utilisateurs et de développeurs. Il doit aussi être soumis à un vote formel à l'inscription. Dan Peterson, l'un des développeurs à l'origine du projet, pense que le vote concernant Apache WAIB pourrait intervenir dès la semaine prochaine.
La fondation à but non lucratif offre déjà un soutien organisationnel, juridique et financier à plus de 100 projets Open Source, dont le serveur web Apache, la plate-forme Hadoop - un framework Java libre destiné aux applications distribuées et à la gestion intensive de données, le serveur d'application Tomcat qui gère les servlets et les JSP, et le logiciel SpamAssassin qui filtre le trafic des emails pour supprimer les messages « pourris ».
(...)(23/11/2010 14:57:29)Google favoriserait ses propres sites dans ses résultats
Il semblerait que Google ait fait un peu marche arrière par rapport à sa promesse de délivrer des résultats objectifs sur son moteur de recherche. C'est ce que laisse entendre une étude montrant que la société se donne la vedette dans de nombreux types de recherches. Benjamin Edelman, enseignant à la Harvard Business School, signale avoir trouvé des incohérences dans la façon dont la firme de Mountain View traite certaines recherches correspondant à des services que l'entreprise fournit elle-même. Selon le professeur, les résultats de recherche de Google tendent à varier assez peu lorsqu'une virgule est ajoutée après l'un des mots utilisés pour effectuer une requête. En revanche, pour certains termes de requête, ajouter une virgule à la fin du mot amène un changement notable. Par exemple, en effectuant une requête sur le terme « CSCO » (le symbole utilisé en bourse par Cisco), le moteur de Google affiche en haut de la liste des résultats un lien vers son propre service de données financières. Malgré cela, le site de finances de Yahoo reste davantage fréquenté, selon la société de mesure d'audience Comscore.
Des résultats en contradiction avec la recherche de départ
Sur son site, Benjamin Edelman donne un autre exemple avec une recherche de plus de 2 600 termes relatifs à la santé. Celle-ci place le service d'information Google's Health en première place des réponses. Mais lorsqu'une virgule est ajoutée aux termes d'une requête, Google n'a plus le dessus. L'enseignant en a conclu que les résultats ne correspondaient pas à une recherche naturelle et pense que Google a "codé en dur" les résultats pour qu'ils apparaissent de cette façon. Reste que la firme a peut-être oublié d'inclure de légères variations dans les termes de recherche ce qui permettrait d'assurer des résultats cohérents. « Si les équipes de Google ont spécifié manuellement qu'un résultat donné devrait apparaître en haut des résultats quand les utilisateurs font une recherche sur un terme spécifique, elles peuvent tout aussi bien avoir oublié d'inclure des variantes de ces termes comportant des virgules », indique Ben Edelman.
Au fil des années, le géant californien Google a nié avoir arrangé des résultats de recherche, même si, à une occasion, Marissa Mayer, l'une des cadres dirigeantes de l'entreprise, a indiqué qu'il était justifié que sa société se mette en avant. D'ailleurs, hier, les responsables de Google à Londres n'ont pas nié cette pratique. « Nous avons conçu Google pour les utilisateurs de notre moteur et non pas pour les sites Web, et même si nous pensons qu'il est important d'être transparent avec les sites internet sur la façon dont nous les classons, en fin de compte, notre objectif est de donner aux utilisateurs la réponse la plus utile possible », ont indiqué ces derniers par mail à nos confrères d'IDG News Service. « Parfois, la réponse la plus utile est une liste de liens, mais à d'autres moments, cela peut être un cours de bourse, une liste des horaires de cinéma, ou encore une réponse rapide à une question. C'est ce que veulent les utilisateurs ».
34% de clics pour un lien placé tout en haut
Pour Ben Edelman, le fait d'être placé en haut constitue un avantage énorme dans les résultats de recherche. Citant la régie publicitaire Chitika, le professeur souligne qu'un lien cité au plus haut niveau obtient au moins 34% de clics, tandis que le second n'en récolte que 17 %. D'après lui, cela signifie que les propres services de Google poussent du coude leurs concurrents. Toute activité Google ayant besoin d'un trafic algorithmique peut l'obtenir, gratuitement, en volume gigantesque, « Pendant ce temps, les entrepreneurs s'attendent à ce que Google puisse enterrer leurs résultats en favorisant ses propres services. Cela n'incitera pas la création d'entreprises qui seraient en concurrence avec Google ».
Selon Mike Grehan, auteur de « Search Engine Marketing - guide des meilleures pratiques », Google veut tirer parti des autres sources d'informations qu'il rassemble. Avant 2007, la firme se contentait de présenter des liens vers des pages Web. Depuis, elle a travaillé sur une recherche universelle qui affiche d'autres résultats tels que des vidéos, des articles, des blogs et des photos, rappelle Mike Grehan. « Pourquoi ne pas offrir à l'utilisateur final le meilleur résultat, même si cela amène à sélectionner son propre contenu ? ». Selon lui, il est beaucoup plus facile et beaucoup plus rapide pour Google de maintenir et de conserver son propre contenu pour le retrouver rapidement.
(...)
20 000 clients ont adopté Chatter pour collaborer sur Salesforce
Depuis son lancement en juin, Chatter, l'outil de collaboration de Salesforce.com a été activé par 20 000 clients. « C'est le plus grand lancement dans le domaine collaboratif en moins de six mois, a estimé ce matin, en marge de la journée Cloud Force, Alexandre Dayon, vice président exécutif pour les solutions de CRM chez Salesforce.com. Parmi les derniers convertis en date, Dell vient de mettre à la disposition de 50 000 employés cette solution de type réseau social d'entreprise dont l'interface emprunte à Facebook et à Twitter (une adoption dont pâtit Yammer, la plateforme de collaboration que le constructeur texan utilisait jusque-là). Et Michael Dell aurait même affirmé avoir, dans la foulée, gagné une affaire grâce à Chatter.
Plusieurs éditeurs ont déjà intégré l'outil de collaboration à leur offre. Le Français Caméleon fut l'un des premiers à l'associer à sa solution de configuration de produits. Sur Cloud Force, Loïc Le Meur, fondateur de Seesmic, a annoncé avoir ajouté Chatter à son outil d'intégration de réseaux sociaux.
Dans la prochaine mise à jour d'hiver de Salesforce (Winter '11), Chatter présente une page d'accueil où l'on retrouve le fil de messages, les filtres, les recommandations et, à l'attention des nouveaux utilisateurs, la liste des fonctions offertes. L'outil propose de créer des rapports sur l'activité générée par ses utilisateurs et ceux qui les suivent, de voir qui contribue, etc. L'accès à Chatter coûte 15 euros par mois et par utilisateur.
Chatter Central
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Inquiétudes des entreprises sur la sécurité du cloud et du web 2.0
« Moins d'un tiers des entreprises dans le monde disposent d'un plan de gestion des risques informatiques à même de les prémunir contre les dangers liés à l'utilisation des nouvelles technologies » constate le cabinet Ernst & Young dans sa treizième étude mondiale sur la sécurité informatique, « Global Information Security Survey ». Les principaux problèmes sont liés à la croissance de l'externalisation, notamment via l'informatique en nuage (cloud computing) comme le très courant SaaS, mais aussi par les pratiques collaboratives comme les réseaux sociaux et le web 2.0. Michel Richard, associé chez Ernst & Young responsable du département sécurité des SI, attire également l'attention sur la mobilité croissante des équipes et l'insécurité inhérente aux outils et méthodes de cette mobilité (smartphone, ordinateurs portables, tablettes, connexion au SI par le web, etc.). Pour lui, il ne s'agit pas de remettre en cause l'évolution des pratiques métiers mais plutôt d'être conscient des risques et de prendre les mesures nécessaires pour s'en prémunir.
Précisons que le cabinet ne s'intéresse pas principalement à la sécurité informatique au sens technique du mot mais plus à la sécurité des données transitant dans un SI.
La sécurité parent pauvre des budgets
Les dépenses en sécurité n'augmentent en proportion du budget IT que dans la moitié des cas. Dans 6% des cas, la proportion des budgets informatiques consacrée à la sécurité est même en baisse, le solde étant constitué par des organisations aux dépenses plus ou moins stables en sécurité.
Les priorités des entreprises concernent avant tout la continuité d'activité (28% des répondants la placent en première priorité) et la « compliance » (16%), c'est à dire la conformité avec les règles tant légales que professionnelles (Bâle II, etc.). Viennent ensuite la prévention des pertes de données, la gestion des risques sur la sécurité des données, les problématiques d'identification et de sécurité d'accès...
Les efforts particuliers de cette année ne recoupent pas nécessairement les besoins immédiats. En effet, une priorité peut être déjà largement traitée et ne pas nécessiter de nouveaux investissements. Malgré tout, on constate que dans ces efforts financiers la continuité d'activité mais au même niveau que la prévention des fuites d'informations (50% des répondants vont dépenser davantage que l'année passée). Les problématiques d'identification et de sécurité d'accès sont juste derrière (48%) et suivies de la sécurisation des clouds.
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La perte directe d'efficacité de l'organisation liée à un problème de sécurité est loin d'être la préoccupation majeure des répondants (38% sont principalement préoccupés par la perte de chiffre d'affaires directement induite). Dans 67% des réponses, c'est en effet la perte de crédibilité de l'entreprise et de ses marques qui est jugée comme la conséquence la plus dramatique d'un incident de sécurité, suivi par la perte de confiance des actionnaires (42%) et des clients (41%).
Les fuites de données dans les nuages sont redoutées
Les risques évoluent. Pour 52% des répondants, le danger qui s'accroit le plus concerne les pertes de données, loin devant la perte de visibilité sur la confidentialité et la sécurité des données (39%) et les accès non-autorisés à celles-ci (34%). Seulement 30% des organisations disposent d'un plan de sécurité informatique qui tient effectivement compte de l'évolution des risques.
Or la nature même des SI évolue. Si 55% des répondants n'envisagent pas de recourir au cloud dans les 12 prochains mois, 23% y recourent déjà et 22% travaillent sur le sujet (soit déjà planifié, soit en cours d'évaluation). Les craintes de sécurité expliquent sans doute que le cloud privé reste privilégié (54% des répondants) contre 29% pour le « vrai » cloud public et 45% qui entendent mixer les deux ou recourir à des solutions hybrides. Le SaaS reste le mode d'exploitation le plus populaire (77% des répondants), devant l'IaaS (45%) et le PaaS (34%).
Une vision moyen-terme plutôt myope
Au-delà du SI au sens strict, les nouveaux usages sont des sources d'inquiétudes mal maîtrisées, qu'il s'agisse du cloud, des réseaux sociaux ou de l'introduction des outils personnels comme les smartphones. Seules 28% des entreprises estiment disposer d'une politique de sécurité adaptée et 34% savoir ce qu'il faudrait faire, 35% n'en n'ayant pas vraiment une vision et désirant y réfléchir.
Les répondants sont curieusement fidèles aux référentiels de bonnes pratiques : 52% déclarent pratiquer ITIL, 47% ISO/IEC 27001:2005, 43% Cobit, 35% ISO/IEC 27002:2005... Malgré tout, seules 60% des organisations disposent d'un plan stratégique formel sur l'évolution de leur politique de sécurité du SI et des données dans les trois ans à venir.
Le patron de Google s'excuse d'une gaffe sur Street View (MAJ)
Eric Schmidt, patron de Google, est revenu sur ses propos, après qu'il ait suggéré aux malheureux utilisateurs du web dont la maison était affichée sur le site Street View de déménager. Au cours d'une interview accordée à CNN, la journaliste Kathleen Parker avait questionné le dirigeant sur les aspects de confidentialité de Street View. Eric Schmidt avait alors répondu : « Street View poursuit sa route, quoiqu'il en soit, alors, les utilisateurs n'ont qu'à déménager, pas vrai ? ». Suivirent des rires, rendant le message peu clair, dans la mesure où l'on ne savait pas si ce dernier plaisantait ou non. En dépit du fait que ce commentaire ait été coupé de l'enregistrement final, une vidéo de la gaffe d'Eric Scmidt a été diffusée sur internet.
Des données accidentellement collectées par les voitures Street View
La frénésie web concernant cette déclaration a conduit le PDG de la firme de Mountain View à clarifier le message découlant de cette interview. « Comme vous pouvez le voir dans l'entretien non diffusé, mes commentaires avaient été effectués durant un assez long allez et retour sur la question de la vie privée, et je m'en excuse. » a-t-il déclaré. Si Street View vous cause des ennuis et si vous souhaitez que votre maison soit floutée , contactez Google et nous nous en chargerons, a t-il ajouté.
Le service Street View est une extension de Maps qui fournit des photos en temps réel de villes à travers le monde. Les clichés sont effectués par des voitures Google. La gaffe d'Eric Scmidt intervient alors que la firme a admis que les données de ses voitures Street View avaient accidentellement été collectées depuis des réseaux Wifi, incluant messages électroniques, adresses de sites web et également mots de passe.
(...)
Google Search Appliance indexe la suite Apps
Google Search Appliance, solution de recherche pour les entreprises qui s'utilise avec le moteur de recherche Google est désormais capable d'aller chercher, d'indexer puis d'extraire des données stockées dans des Apps d'entreprises hébergées dans une suite de communication et de collaboration. Ces capacités ont été rendues possible grâce à un composant baptisé Cloud Connect, qui relie le système Search Appliance à des sites web publics, comme le populaire service de microblogging Twitter, a indiqué, hier, la firme de Mountain View. Capables de toucher les Google Apps d'une entreprise, les données s'étendent au sein des Search Appliance qui incluaient déjà des applications à la demande, des outils de gestion de documents, des bases de données, des serveurs Web, des intranets et des fichiers.
Localiser des experts dans des domaines spécifiques
Le dispositif Search Appliance est prévu pour être utilise par les employés, les clients et les partenaires à condition que leur entreprise leur en autorise l'accès. Les utilisateurs pourront profiter de ces évolutions grâce à un logiciel gratuit qu'ils téléchargeront sur leurs équipements. D'autres améliorations portent sur la capacité à trouver des personnes connectées à une requête , ce qui autorise la localisation d'experts dans des domaines spécifiques. En outre, le système Search Appliance est désormais paramétrable par les administrateurs : il leur est en effet possible de filtrer les résultats de recherche, en fonction de modifications de métadonnées, ce que Google nomme la navigation dynamique.
Cette évolution permet également d'aller chercher, puis d'indexer des données dans un environnement Microsoft SharePoint 2010.
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