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(15/07/2011 16:25:29)

Recap IT : Google + fait tourner les têtes, Microsoft pressé, IBM et EMC ciblent le mid-market

En cette semaine de fête nationale, pas de révolution à signaler dans l'actualité IT. Quoique on peut se poser la question au regard du succès du lancement de Google +, le réseau social du groupe éponyme affiche 10 millions d'inscrits en deux semaines d'exploitation. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft, anticipait même la barre des 20 millions d'abonnés si la firme de Mountain se décidait à ouvrir les inscriptions à tous. L'engouement est tel que les entreprises aussi s'y intéressent et que Google leur a demandé de patienter pour fournir un service aux professionnels d'ici la fin de l'année. Le concurrent Facebook peut s'inquiéter, même si des sociétés comme Microstrategy ont fait du réseau social un axe majeur de sa stratégie.

Microsoft, de son côté, aimerait bien que les entreprises et ses partenaires se pressent pour adopter à la fois Windows 7, mais également les offres cloud. Steve Ballmer est monté au créneau lors de la grande messe partenaires, WPC, à Los Angeles pour exhorter les entreprises à migrer vers Windows 7 en rassurant sur l'avènement de Windows 8 (les équipements seront compatible avec cet OS) et à saisir les opportunités du cloud. Il a également fait son mea culpa sur Windows Phone 7 qui n'a pas été une réussite, mais promet des améliorations avec Mango. La WPC a été l'occasion de faire quelques annonces notamment sur Intune.

En matière d'annonces produits, les entreprises intermédiaires ont été gâtées cette semaine par IBM et EMC. Big Blue a dévoilé le système zEntreprise 114, un mainframe dont la principale caractéristique est le prix, à partir de 75 000 dollars. Habituellement, ce genre d'équipement se facture à 6 chiffres. Le spécialiste du stockage propose, quant à lui, une baie de stockage VMAXe qui s'inscrit dans son offre haut de gamme, mais s'adresse à des entreprises ne disposant pas de ressources informatiques importantes et qui ont des besoins de stockage croissants. Cette annonce est intervenue en parallèle de celle de VMware qui a dévoilé sa Cloud Infrastructure Suite et la mise à jour de Vsphere 5. La facilité de déploiement d'infrastructures clouds a présidé aussi au rachat de cloud.com par Citrix.

(...)

(15/07/2011 16:21:59)

Twitter fête ses 5 ans d'existence

C'est le 15 juillet 2006 qu'est officiellement ouvert au public Twttr (diminutif de Twitter). Cinq ans plus tard, le site de microblogging est devenu une véritable institution, et commence même à percer en France avec plus de 3 millions d'utilisateurs.

Début juillet, Twitter a revendiqué plus de 200 millions de tweets publiés chaque jours. Plus officieusement, Twitter compterait à l'heure actuelle plus de 260 millions de comptes ouverts dans le monde.

En progression en France


Ces petits messages, de 140 caractères maximum, se sont beaucoup démocratisés en France ces derniers mois, après des débuts hésitants. La France compterait aujourd'hui 3,3 millions d'inscrits (selon une étude de Semiocast) pour environ la moitié de comptes réellement actifs.

Lady Gaga (11,6 millions d'abonnés), Justin Bieber (11 millions), Barack Obama (9,1 millions) ou encore Ashton Kutcher (7,1 millions) figurent parmi les comptes les plus suivis. (...)

(15/07/2011 15:20:05)

Google +, les chiffres du succès

Google + a été lancé le 28 juin dernier en version expérimentale. Seules les personnes inscrites sur invitation peuvent y accéder. Et les chiffres de Google + depuis cette date sont élogieux. Le PDG de Google Larry Page a annoncé que le réseau social de l'éditeur, génère déjà plus d'un milliard de messages et statuts chaque jour, ainsi que 2,3 milliards de clics sur le bouton "+1" (l'équivalent du "j'aime" de Facebook) quotidiennement. Le dirigeant a aussi indiqué que Google + avait atteint 10 millions d'inscrits sur cette période.

Une concurrence avec Facebook effective

«10 millions ? C'est incroyable », a déclaré Zeus Kerravala, analyste au Yankee Group et d'ajouter « je ne suis pas surpris au regard du développement viral du service. Les médias sociaux ont vraiment aidé Google +. Beaucoup de personnes ont twitté sur ce sujet et poster sur Facebook. »

Le consultant estime que « Google + apporte beaucoup de promesses concrètes ». Il poursuit en pensant que « cela représente un risque pour Facebook. Si Google apporte des fonctionnalités qui n'existent pas sur le réseau social dominant, les utilisateurs migreront ». Pour l'analyste, il s'agit aussi d'une revanche de la part de Google qui a tenté à plusieurs reprises de lancer des réseaux sociaux sans succès. Facebook reste toujours l'acteur majeur avec 750 millions d'abonnés.


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(15/07/2011 14:30:24)

IBM cède le code de Symphony à la Fondation Apache

L'annonce a été faite en Allemagne où se tient l'ODF Plug-Fest. IBM a fait don du code de Symphony à la Fondation Apache. Elle pourrait intégrer ce code à OpenOffice, suite qui a elle-même servi de base à Symphony. Pour mémoire, au mois de juin dernier Oracle avait donné la suite OpenOffice à la Fondation Apache. « Jusqu'à ce que le projet soit confié à la Fondation Apache, la suite n'avait pas profité de beaucoup d'innovations au cours des 10 dernières années, » a déclaré Kevin Cavanaugh, vice-président d'IBM en stratégie commerciale et technique pour les solutions de collaboration. « Cela est dû en parti à l'absence d'une véritable communauté Open Source et d'un modèle de gouvernance stable. »

C'est en 2007 que, à partir d'OpenOffice, IBM a créé la première version de Symphony, la proposant aux entreprises comme alternative gratuite à la suite bureautique de Microsoft. Avec ce don, IBM espère que ses clients utiliseront les solutions Open Source et que les entreprises réaffecteront les économies réalisées vers des services spécialisés et des logiciels vendus par IBM. « Nous voulons inciter les entreprises à restructurer leurs budgets informatiques, » a dit le vice-président d'IBM. « Ce n'est pas désintéressé de notre part. Nous disposons de nombreuses technologies dans le domaine de l'analyse, du commerce, et de la collaboration. Chaque investissement libéré dans l'entreprise représente pour nous l'opportunité de les orienter vers des investissements plus efficaces. »

Laisser de la liberté à la Fondation Apache

La fondation Apache va affecter une équipe autour du projet Symphony, auquel IBM continuera de contribuer. L'entreprise va également continuer à supporter sa propre version de Symphony. « Nous ne souhaitons pas diriger le travail d'Apache, mais nous sommes prêts à contribuer très largement à ce projet et y apporter toutes nos ressources d'ingénierie. Nous ne voulons pas le faire seul, » a déclaré Kevin Cavanaugh.

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Selon lui, le système de développement de la Fondation Apache est tout à fait adapté aux projets OpenOffice et Symphony, mieux que ce que pourrait faire IBM seul. Cette action est aussi une réponse à la récente intégration de Google au sein du conseil consultatif de la Document Foundation qui édite Libre Office, fork concurrent d'OpenOffice.

Améliorations des performances et de l'interface


Les 3 millions de lignes de code développées par IBM pour Symphony pourraient apporter une grosse plus-value à OpenOffice. Une partie du code offre une compatibilité avancée avec le format ODF (Open Document Format), si bien que les documents ODF pourront être utilisés par les autres suites bureautiques basées sur le web, ainsi que par Microsoft Office. Symphony dispose aussi d'une interface utilisateur unique qui pourrait contribuer à simplifier la suite OpenOffice. Par exemple, il dispose d'une barre latérale qui permet aux utilisateurs de modifier les propriétés du document, un peu comme le ruban d'Office de Microsoft. « La communauté des développeurs nous a dit que les utilisateurs aimeraient disposer de cette fonction dans OpenOffice, » a déclaré Kevin Cavanaugh.

IBM a également « une quantité énorme » de code améliorant les performances d'OpenOffice. C'est une bonne nouvelle, dans la mesure où, dans le passé, OpenOffice avait été critiquée pour sa lenteur. D'autres éléments de code corrigeraient certains bugs, de sorte que la future version pourrait passer « l'épreuve des balles pour être utilisée dans les grandes entreprises», a indiqué le vice-président. IBM apporte également dans son panier plusieurs améliorations qui devront aider les déficients visuels à utiliser le logiciel. IBM et Apache n'ont pas encore décidé lequel des deux hébergera une version téléchargeable de Symphony. Une des solutions actuellement en discussion serait que Symphony soit hébergé sur le site OpenOffice.org, dont la maintenance sera éventuellement assurée par Apache. IBM continuera à proposer sa suite bureautique Symphony avec ses forfaits desktop.

Jusqu'ici, la suite Symphony a été téléchargée plus de 50 millions de fois. Elle est disponible en 30 langues, pour Microsoft Windows, Linux et Mac OS d'Apple.

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(15/07/2011 14:03:29)

Dell lance un système de gestion de parc informatique pour les PME

« Le Kace M300 va permettre aux entreprises de réduire le nombre de personnes requises pour gérer ces tâches, » a déclaré Marty Kacin, Chief Technology Officer (CTO) de l'unité Kace de Dell. « L'appareil peut être déployé en quelques minutes et son interface web permet de contrôler les PC facilement, » a ajouté le CTO. Au cours d'une démonstration, Dell a montré comment l'appareil suivait les changements matériels, comme l'ajout de RAM, ou comment il vérifiait la conformité des licences Windows sur les machines.

« Du fait de la taille réduite de leurs services informatiques, les PME ont besoin de solutions simples pour assurer le suivi de leur parc. L'utilisation d'un tableur pour lister et suivre les différentes tâches prend beaucoup de temps, » a ajouté Marty Kacin. Pour automatiser la gestion des actifs, le M300 s'appuie sur des agents déployés sur les ordinateurs via Internet, qui renvoient des informations sur la configuration et signalent toutes modifications survenant sur chaque PC. « Par exemple, si des périphériques ne sont plus visibles à partir d'un PC, le Kace M300 va notifier ce changement matériel aux administrateurs système - déjà surchargés de travail, » a déclaré Charles King, analyste principal chez Pund-IT. « Garder la trace des accès utilisateur et des identités peut être aussi un travail ardu et compliqué, » a déclaré l'analyste. « Bien qu'il conserve l'historique des correctifs et des garanties, le M300 ne fait pas de patch logiciel, » explique Charles King. En général, la mise à jour automatique est incluse dans le service pack pour PC fourni par Microsoft. « Si une petite entreprise doit déployer de nombreuses mises à jour logicielles manuellement, l'appareil de Dell est peut-être moins utile, » a estimé l'analyste. « Mais compte tenu de son prix (à partir de 2 500 dollars), le M300 est bien ciblé pour les PME, » a indiqué encore le consultant.

Des ajouts de fonctionnalités envisagés


« Compte tenu de la taille du marché des PME, les perspectives du M300 sont limitées, mais l'appliance pourrait être dotée d'autres fonctionnalités dans le futur, au gré des besoins du client, » a déclaré le CTO. Certains modèles plus sophistiqués, comme le K1000 et le K2000, permettent l'application de correctifs, l'installation de systèmes d'exploitation à distance et la sécurisation des terminaux. « Dell envisage d'ajouter des piles logicielles pour élargir les fonctionnalités du Kace M300, et l'entreprise intensifie ses efforts pour mener des développements en interne. Cela contribuera aussi à identifier un peu plus Dell comme éditeur de logiciels, » a déclare Marty Kacin. « L'appareil actuel peut assurer le suivi des actifs sur un maximum de 200 PC sous Windows au sein d'une infrastructure, » a encore précisé le CTO. Toutefois, le support à d'autres systèmes d'exploitation devrait être ajouté dans le futur.

Cela fait 18 mois que Dell a acquis Kace. Depuis, ce département a élargi sa base installée. Avant son rachat, l'entreprise Kace comptabilisait moins de 1 000 clients, contre plus de 3 500 aujourd'hui, parmi lesquels de grandes entreprises comme la NASA. Dell a également amélioré son support et ses services aux PME. Ainsi, en 2008, l'entreprise a abandonné ses anciennes formules de support pour proposer des solutions personnalisées, dont un certains nombres de solutions de support et de conseil sur une base de pay-as-you-go. Dell a également acquis des sociétés comme Everdream et SilverBack pour renforcer ses capacités de gestion à distance.

Le Kace M300 est disponible sur le site de Dell. Une unité comporte 16 Go de stockage sur disque dur SSD, un port Gigabit Ethernet, deux ports USB et un processeur ARM. Pour l'instant, le M300 ne sera disponible que sur le territoire américain, et aucune décision n'a été prise quant à la vente du produit dans d'autres régions du monde.

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(15/07/2011 13:45:40)

EMC complète son offre de stockage haut de gamme avec VMAXe

Dans la foulée des annonces de sa filiale VMware et sa Cloud Infrastructure Suite,  EMC a présenté sa baie de stockage, VMAXe. Elle est destinée aux entreprises ayant une expertise limitée en matière de stockage limitées et des ressources IT restreintes. Cette baie dispose d'un encombrement réduit et comprend des logiciels préinstallés pour une configuration et une gestion rapide. EMC indique que la mise en oeuvre de cet équipement peut se faire en seulement 4 heures et alloué 1 To de capacité en 3 minutes. Cette baie se situe entre l'offre VNX plutôt dédiée aux entreprises intermédiaires et l'offre VMAX très orientée dans le haut de gamme.

La VMAXe propose jusqu'à 64 ports externes en front-end pour la connectivité aux serveurs d'applications. La baie supporte des réplications de données locales ou à distance, sur des systèmes  ECM et non EMC, facilitant ainsi les migrations. « La Symmetrix VMAXe est un complément convaincant du portefeuille d'EMC et répond aux exigences d'un nouveau type de clients, surtout ceux dans les marchés émergents (fournisseur d'offres clouds par exemple) qui voient leur besoin en stockage devenir plus important qu'il ne pensait », a déclaré Terri McClure, une analyste au cabinet ESG. Elle ajoute « EMC a pris en considération les exigences du marché en rendant accessible des capacités de stockage haut de gamme, auparavant dédié pour les grands datacenters ».

Une offre complète

La VMAXe, comme son grand prédécesseur (VMAX), est fourni avec des logiciels pour gérer des environnements informatiques virtuels, y compris Symmetrix Management Console and Performance Analyzer, une interface web et des tableaux de bord avec un suivi en temps réel et EMC PowerPath SE, un système automatisé de redirection des I/O en cas d'erreur. La baie est capable aussi d'intégrer des solutions haut de gamme, tels que FAST VP d'EMC (hiérarchisation entièrement automatisé des pools virtuels de stockage), qui priorise les affectations des données et du logiciel de réplication locale TimeFinder.

Enfin, la VMAXe supporte IPv6 avec la connectivité 10 Gigabit Ethernet, ou il peut avoir jusqu'à 64 ports Fibre Channel, 32 ports iSCSI ou des FCoE  en 10 Gigabit Ethernet. Elle est équipée de deux processeurs Intel Xeon, cadencés à 2,4 GHz avec 96 Go de RAM. Elle peut accueillir de 24 à 240 disques.

EMC n'a pas communiqué de prix sur cet équipement de stockage

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(15/07/2011 12:05:51)

Oracle va corriger 78 failles de sécurité

Oracle va publier 78 patchs sur un certain nombre de ses produits logiciels, mardi prochain. On dénombre 13 correctifs rien pour la base de données. Ils concernent plusieurs éditions, 11g R1 et R2, ainsi que 10g R1 et R2. Deux de ces vulnérabilités peuvent être utilisées sur un réseau sans identifiants de connexion.

Trois autres patchs concernent les solutions Secure Backup Oracle, dont les failles peuvent être déclenchées à distance sans authentification. Des correctifs sont aussi prévues pour sept modules de la gamme Fusion Middleware, 18 patchs concernent Enterprise Manager Grid.

Des corrections sur les produits issus des acquisitions


E-Business Suite et les logiciels de Supply Chain (gestion d'approvisionnement) disposent d'un correctif. Les solutions PeopleSoft en recensent une dizaine.

Oracle propose aussi 23 patchs pour les produits issus de l'acquisition de Sun Microsystems, comprenant GlassFish Server, VirtualBox, Solaris, Sparc Enterprise Série M et la ligne T3. Neuf des faiblesses peuvent être exploitées via un réseau sans nécessiter d'identifiant ou de mot de passe.

Le lot de patch disponible mardi prochain est à peu près de la même taille que la précédente mise à jour d'avril, qui comprenait 73 correctifs. Oracle propose des patchs pour Java SE à des dates différentes (le mois dernier pour les plus récents).

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(15/07/2011 10:19:10)

La consumérisation de l'IT, une réalité sous-estimée

L'étude menée par IDC et Unisys sur la consumérisation de l'IT montre que le phénomène ne cesse de se renforcer. Non seulement les départements informatiques ne parviennent pas à répondre à l'usage des terminaux mobiles privés, mais ils sous-estiment le volume de ces usages.

Selon les résultats de l'étude d'IDC, l'utilisation d'appareils privés pour accéder à des applications business a encore crû l'an dernier: ce sont désormais 70% des employés qui utilisent leur propre smartphone ou tablette pour leur activité professionnelle. De plus en plus mobiles, les collaborateurs multiplient les appareils qu'ils emploient pour travailler hors des heures de bureau. 50% des employés accèdent à des applications professionnelles en vacances et 30% lorsqu'ils sont au lit. Pour les détenteurs de tablettes, ces chiffres sont encore de 10% supérieurs.

Un usage plus massif que ne le pensent les entreprises


L'enquête qui vient d'être publiée montre que les départements IT ne sont pas conscients de l'ampleur du phénomène. Si 69% des employés disent utiliser leur smartphone privé pour le business, les responsables IT pensent qu'ils ne sont que 34% à le faire. Cet écart s'explique en partie par la politique mise en place par les sociétés à l'égard des appareils privés. Si 87% des entreprises ont une politique de remboursement des frais découlant de l'usage professionnel d'un appareil privé, plus de la moitié des employés n'y font pas appel, de sorte que les départements IT ne se rendent pas compte de la quantité de terminaux privés employés pour le travail. Enfin, en dépit de l'essor des usages mobiles, plus de trois quarts des entreprises ne prévoient pas d'adapter leurs applications business à ces terminaux

ICTjournal.ch

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(15/07/2011 10:13:20)

Open Data : Eric Besson lance des appels à projets européens sur mobile

Eric Besson ministre de l'économie numérique, a lancé le13 juillet dernier un appel à projets européens : « Open Data Proxima Mobile ». Les projets retenus devront développer des applications mobiles exploitant des données publiques à l'échelle européenne.

Reste que l'on est encore loin du but ne serait-ce qu'en France. Dans l'hexagone, le portail gouvernemental de données publiques « data.gouv.fr » ne sera disponible qu'à partir de la fin de l'année 2011. Et à entendre certains acteurs privés présents lors de l'intervention du ministre, il reste encore du chemin à parcourir avant de pouvoir accéder aisément à ces informations.

Doté de 200 000 €, l'appel subventionnera une douzaine de projets d'intérêt général pour les citoyens de l'Union européenne. Ces projets doivent utiliser des jeux de données publiques issus d'organismes européens. En France, le portail data.gouv.fr mettra à disposition librement des données brutes dans un format exploitable et développera, à partir de certaines de ces données, de nouveaux services en ligne au profit des citoyens. Les dossiers de candidature peuvent être déposés jusqu'au 5 octobre 2011 sur le site de Proxima Mobile.

Sur le fond, ce volontarisme d'Eric Besson semble avoir pour objectif de pousser les usages afin d'accélérer la diffusion des données publiques les plus intéressantes. Pour Sévrin Naudet directeur Etalab en charge du portail data.gouv.fr : « l'objectif est que les acteurs privés aillent regarder ce qui se fait dans les autres pays en Europe. Si les acteurs privés ne trouvent pas de données, il faut nous le dire. » Il ajoute que c'est dans cette optique que des ateliers de travail sont organisés par Etalab afin de partager les retours d'expériences.

Des applications gratuites et sans publicité

Quant au ministre, il insiste, « les applications sélectionnées [dans le cadre de l'appel à projets européens] seront gratuites pour les utilisateurs finaux et dépourvues d'annonces de publicité ». Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'internet et en charge du portail Proxima Mobile, également présent, ajoute que pour qu'une application soit subventionnée elle devra aussi être ergonomique et simple d'utilisation. Pour lui, les entreprises privées doivent voir dans l'Open Data une opportunité de se développer à l'international - l'application du Musée du Louvre en est un bon exemple - mais aussi de construire une communauté - l'application de covoiturage Comuto.

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Eric Besson revient sur les motivations du gouvernement à s'engager dans l'ouverture des données publiques : « d'une part il faut renforcer la transparence de l'action de l'Etat et rapprocher les services publics des usagers. D'autres part cela constitue un facteur d'innovation et un enjeu de compétitivité économique et scientifique ». Concrètement, le gouvernement donne plusieurs exemples d'applications proposant des services fondés sur des données publiques mais avec une valeur ajoutée que seuls des acteurs privés peuvent apporter. « La mise à disposition du plan du métro permettrait l'émergence d'un réseau social des usagers qui pourraient s'informer sur les éventuels incidents ou formuler des commentaires sur les artistes qui s'y produisent » illustre Eric Besson. C'est un créneau sur lequel se positionne CheckMy!Metro, mais cette start-up rencontre encore des difficultés pour obtenir les plans et les horaires des métros. 

Ouvrir l'accès pour progresser

Cette démarche vers l'Open Data est fortement encouragée par quelques économistes. On citera David Thesmar, auteur de « La Société translucide - Pour en finir avec le mythe de l'Etat bienveillant », paru en mai 2010, qui souligne tout l'intérêt de l'exploitation de ces masses de données entassées par les organismes publics. Coïncidence, il s'exprimait lors d'un déjeuner organisé par la DFCG (Association des Directeurs Financiers et des Contrôleurs de gestion), le mardi 12 juillet, veille de la conférence de Eric Besson. « L'usage de ces données ne va pas tout résoudre, mais cela permettra de progresser » dit-il, dans un univers qui aura pâti fortement de l'opacité comme lors de la crise des subprimes.

Les données publiques permettront d'ouvrir à des intervenants extérieurs à un domaine, tels que des statisticiens, des journalistes ou des experts, un tas d'informations permettant d'apprécier l'état d'un marché ou les résultats d'une politique publique, comme la mise en place de la vidéo-surveillance, par exemple.

Il cite alors l'exemple de la CNAM (Caisse Nationale d'Assurances Maladie) qui détient les enregistrements sur les parcours médicaux des Français. « Traiter toutes ces données permettrait de connaître l'efficacité des médicaments, en particulier lorsqu'ils sont employés avec d'autres traitements et donc de connaître l'impact des interactions, ce à quoi les laboratoires privés n'ont pas accès puisqu'ils ne suivent habituellement lors des tests que leur propre molécule ».

Or, ces données sont jalousement contrôlées par la CNAM, qui complique à outrance les modes d'accès à ces informations. Récemment toutefois, un monsieur Open Data aura été nommé avec comme tâche de faciliter les accès à ces données. De quoi lancer réellement le mouvement pour tirer le meilleur de ces masses d'informations.

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