« Avec le Cloud, nous sommes passés d’un marché d’anticipation dans lequel la DSI au sein de l’entreprise réalisait des investissements (CAPEX) à un marché de réaction où les entreprises, via les métiers, consomment des services et les paient à l’usage. De par les avantages que procure le Cloud, les décideurs IT mais surtout les métiers en deviennent addictes. En effet, ces services créent une forte adhésion et les conséquences sont parfois douloureuses sur la facture », résume Taky Chorfa, directeur de programme chez SCC. Il faut bien l’admettre, les entreprises qui ont souscrit à des services Cloud sont souvent séduites et ne reviennent pas en arrière ; elles consomment même plus de services, et parfois, nous assistons même à un phénomène de shadow Cloud.
Résultat, les entreprises perdent le contrôle sur les coûts. Ajoutons à cela, une compréhension très difficile des contrats Cloud, notamment en raison des conditions tarifaires. Effectivement, décrypter le contenu d’un contrat Cloud n’est pas à la portée de tous. Pour toutes ces raisons, il est important de se faire accompagner par des experts qui savent apporter aux entreprises cette visibilité en temps réel de la consommation des services Cloud qui fait souvent défaut en interne. « Chez SCC, c’est aussi notre métier d’accompagner les entreprises dans la maîtrise de leurs factures Cloud en leur apportant cette visibilité. D’une part, nous rassurons la DSI et d’autre part, nous sécurisons les fournisseurs de services Cloud. Cela dit, le souhait des providers est bien d’avoir des retours et des échanges positifs et réussis avec leurs clients », reconnaît Taky Chorfa.
Un partenaire de confiance dans la maîtrise des coûts
Véritablement, SCC joue un rôle primordial et complémentaire à la fois auprès du provider Cloud en maîtrisant leurs arcanes mais aussi auprès du client. « Notre mission est de donner envie aux entreprises d’aller vers le Cloud sans qu’elles se posent de questions sur leurs factures. Nous sommes un partenaire de confiance capable d’ajuster leur consommation et leur facturation, bref, de transformer l’engagement d’utilisation du Cloud en engagement financier », admet Taky Chorfa.
Pour être à l’écoute du client et apporter des réponses concrètes, SCC a donc créé, il y a un an, un nouveau service composé, pour l’heure, de trois à quatre collaborateurs qui travaillent avec des opérationnels et des architectes en leur apportant leurs ressources sur ces aspects financiers.
Cette thématique de la maîtrise de la facturation du Cloud sera notamment abordée sous la forme d’un atelier nommé FinOps by SCC, lors du prochain Kick-Off annuel du groupe qui aura lieu le 13 mai prochain au Carrousel du Louvre à Paris.
Les clients qui ont d’ores et déjà fait appel aux services de SCC dans la maîtrise de cette facturation des services Cloud sont satisfaits. « Ces clients apprécient nos services car nous sommes capables de dérouler des scénarios et d’effectuer une analyse financière suivant la mosaïque de services qu’ils utilisent ; bien sûr, nous maîtrisons à 100 % la politique de facturation des providers Cloud, n’oublions pas que ces derniers sont aussi nos partenaires, nous revendons leurs offres », conclut Taky Chorfa. Au-delà de cette porte d’accès du FinOps, SCC est aussi en mesure d’accompagner ses clients dans l’automatisation, l’industrialisation et la sécurité de leurs services Cloud grâce aux équipes Devops et Sysops du groupe qui disposent de toute cette puissance de négociation que n’ont pas forcément les entreprises.