Chez Capgemini, la question de la baisse du pouvoir d'achat fâche toujours. Pour la troisième fois de l'année, les délégués syndicaux de la SSII ont appelé à une journée de grève générale, aujourd'hui jeudi 15 mai. S'il est encore un peu tôt pour connaître l'ampleur du mouvement, à l'échelle nationale, plusieurs centaines de grévistes ont déjà été comptabilisés sur certains sites de Capgemini en région : « Sur 160 salariés, une centaine sont déjà mobilisés à Clermont-Ferrand, et entre 220 et 250 salariés débrayent à Grenoble, a indiqué ce matin Bruno Guinois, secrétaire général du syndicat Lien-Unsa à Lyon. A Toulouse, le mouvement a rassemblé 200 personnes (sur 600), tandis qu'à Montpellier, ils étaient environ 80 grévistes (sur un effectif de 250 salariés). » En revanche à Lyon, la participation semblait assez faible -une quinzaine de manifestants seulement sur un effectif de 400 personnes- en raison du nombre élevé de cadres dirigeants et d'une majorité de jeunes administratifs qui, en dépit de leurs bas salaires, hésitent à se mobiliser par peur d'éventuelles sanctions. Les syndicats tablent sur 2 000 grévistes Dans l'après-midi, Yvan Béraud, secrétaire national du syndicat F3C CFDT, a relevé, pour sa part, la mobilisation d'un millier de salariés à Paris La Défense, Nantes, Rennes, Grenoble, Toulouse, Brest, et Clermont-Ferrand.