Apollo est désormais disponible en bêta publique. Pour l'occasion, la technologie d'application Internet riche (RIA en anglais) d'Adobe gagne un nom officiel : AIR, pour Adobe integrated runtime. Le but d'AIR est de fournir un environnement d'exécution pour différents types de contenu habituellement disponibles uniquement au sein d'un navigateur Web : Flash bien sûr, mais aussi HTML ou Ajax. Ce type de technologie est plus performante qu'un navigateur, et permet de travailler en mode hors ligne tout en gérant de façon automatique les connexions/déconnexions. Par rapport aux versions d'Apollo déjà en circulation, la bêta d'AIR ajoute le support du PDF et une intégration plus poussée avec l'outil de conception d'applications Web Dreamweaver. Les applications Web existantes, souligne Adobe, peuvent être reprises en utilisant Dreamweaver ou bien le Builder (l'atelier) de Flex, dont la bêta de la version 3 sort également aujourd'hui. Parmi les exemples connus d'utilisateurs d'Apollo, on peut citer SAP, qui conçoit Muse, une interface conviviale pour les utilisateurs occasionnels de son progiciel, ou encore eBay, qui travaille actuellement à son projet San Dimas. Sur le même sujet : - Google Gears rend disponibles hors ligne les applications en ligne - Adobe libère Flex pour mieux contrer Microsoft - Apollo face à ses concurrents - Sapphire'06 Paris : Muse devra rendre l'utilisateur heureux