Apple n'est plus le mauvais élève de l'IT verte. La marque à la pomme quitte en effet la dernière place du classement des constructeurs écolo-responsables publié régulièrement par Greenpeace, mais pointe cependant loin de Nokia, toujours premier. En s'arrogant la 10e position - sur quatorze fabricants examinés - Apple signe la plus belle progression. Greenpeace salue les efforts consentis par le groupe de Cupertino en réponse à la note de 2,5/10 obtenue dans le classement paru en avril. Steve Jobs, le patron d'Apple, s'était alors engagé à mettre en place une batterie de mesures afin d'être « bientôt devant la plupart de ses concurrents » dans le domaine de l'écologie. Exit donc l'utilisation de mercure dans la fabrication des périphériques d'affichage, finis les écrans CLD - remplacés par des LED -, et place aux programmes de recyclage. Selon Greenpeace, la pression exercée par les inconditionnels des produits Apple a joué un rôle décisif dans le virage écologique pris par le groupe. L'ONG relève tout de même qu'il reste des zones d'ombre dans l'approche écologique d'Apple. Le groupe n'est, en particulier, pas encore capable de fournir une feuille de route claire pour l'élimination totale du chlorure de polyvinyle (PVC) et de retardateurs de flamme à base de bromure dans ses processus de fabrication. Des lacunes qui expliquent la note de 5,3/10 qu'obtient le constructeur de l'iPhone, loin derrière le 8/10 de Nokia.