Côté perdant : France Télécom. Sa part de marché trimestrielle est tombée à 29,87 %. Une contre-performance notée par tous les analystes qui s'inquiètent des répercussions de la faiblesse commerciale de l'opérateur historique, tant en haut débit qu'en mobile, et de ses conséquences pour l'évolution de ses revenus pour les années à venir. L'autre perdant est Iliad, qui malgré la bonne performance de sa marque Free - qui gagne 100 000 nouveaux abonnés au troisième trimestre -, est toujours pénalisé par les désabonnements importants chez Alice, qui a perdu 51 000 clients. Côté très haut débit, le troisième trimestre n'a pas marqué d'évolutions significatives, le cadre pour le déploiement des réseaux en fibre optique dans les zones très denses n'ayant été finalisé qu'à la fin de 2009. L'Arcep estime à 60 000 le nombre d'abonnés FTTH (en hausse de 5 000 sur trois mois) en France et à 195 000 (en hausse de 23 000) le nombre des abonnés sur les réseaux en fibre optique avec une terminaison en câble coaxial (offre de Numéricâble). Néanmoins, l'autorité souligne que le nombre de foyers éligibles aux offres FTTH a progressé significativement. Il est en hausse de 14 %, par rapport à fin juin 2009, à quelque 740 000. Le nombre d'immeubles équipés en FTTH est lui en progression de 9 % à 36 000. Et les opérateurs alternatifs auraient accéléré les déploiements de leurs infrastructures (en dehors de Paris), en utilisant les fourreaux de France Télécom. Il ne leur reste plus qu'à commercialiser effectivement leurs offres d'accès au très haut débit pour que le marché commence à décoller.