L'Egypte, la Russie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis sont les premiers pays à avoir décrocher l'autorisation d'écrire des noms de domaine Internet avec les caractères de leur langue, et non en caractères romains, a annoncé l'ICANN, organisme en charge de la gestion des noms de domaines sur Internet. Jusque-là, l'ICANN n'acceptait les caractères non-occidentaux que pour la première partie des adresses des sites. La dernière partie de l'URL, devait quant à elle être rédigée obligatoirement en typographie latine : ".com" pour les sites commerciaux, ou par exemple ".ru" pour les sites russes et ".cn" pour les sites chinois. Cette petite révolution sur la Toile intervient à l'issue d'une phase de tests entamée en 2007 par l'ICANN, et qui a permis à des centaines de millions d'internautes de créer des noms de domaine et des extensions régionales en onze langues : arabe, perse, russe, hindi, grec, coréen, hébreu, tamil, japonais, chinois traditionnel et chinois simplifié. Cette réforme permet de simplifier l'accès à Internet pour certaines populations peu familières avec l'anglais ou les lettres des alphabets occidentaux. La première adresse Internet en arabe ou en cyrillique devrait être mise en ligne dans le courant de l'année.