Le conseil devrait également discuter des questions relatives aux noms de domaine internationalisés (IDN) et apporter des éclaircissements sur les raisons pour lesquelles la procédure accélérée appliquée par la Chine a échoué, alors qu'elle en est l'un des plus grands bénéficiaires à coté de la Russie, des Émirats Arabes Unis, de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte. Le débat sur les nouveaux domaines génériques de premier niveau devrait gagner du terrain notamment en matière de protection des marques commerciales. En particulier, la question de savoir si les marques déposées devront acheter tous les nouveaux gTLD afin de protéger leurs identités, sera à l'ordre du jour.

Toujours pas de bureau en Afrique


Dans son discours d'ouverture, Rod Beckstrom a rendu hommage aux progrès réalisés par les gouvernements africains pour assurer l'accès à Internet. Il a également exhorté l'Afrique à davantage participer au comité consultatif du gouvernement, au sein duquel l'Icann met en place ses différentes politiques. Toutefois, le président de l'Icann a clairement indiqué que l'Icann n'ouvrirait pas de bureau en Afrique, arguant que 90 % des recettes de l'institution provenaient d'Amérique du Nord. « Une des raisons pour lesquelles il existe trois bureaux là-bas et aucun en Afrique. » Par ailleurs, l'Afrique n'a pas encore résolu certaines questions élémentaires, comme la redélégation du code de pays pour les domaines de premier niveau, laquelle a déjà été effectuée il y a dix ans dans de nombreux pays membres de l'Icann. Le ccNSO, l'organe qui, au sein du Conseil d'administration de l'Icann, représente les intérêts de la communauté des registres nationaux qui y ont adhéré - dont des domaines de premier niveau africains - et également organisation de support technique, s'occupe de gérer les codes pays. « S'il y a des questions de redélégation, elles seront traitées par l'Internet Assigned Numbers Authority, » a déclaré Rod Beckstrom. En marge des discussions, l'Icann organise également une formation technique sur la sécurité pour les opérateurs et gestionnaires de registry participant au meeting de Nairobi.