Même si le modèle SaaS n'a pas apporté tout ce qu'il promettait (par exemple, Gartner estime que 90% des déploiements actuels ne se font pas sur la base d'un paiement à l'usage), il a malgré tout redonné du dynamisme au marché du logiciel et apporté davantage de choix. Certes, il ne résout pas tous les problèmes de mise en route, mais il permet un démarrage plus rapide dans les situations peu complexes. Bien sûr, le rôle du département informatique s'en trouve modifié, passant de la mise en oeuvre au contrôle d'un service fourni par éditeur.

Définir une gouvernance et prévoir l'intégration avec le SI

Quoi qu'il en soit, chaque entreprise va être, à un niveau ou un autre, confronté à ce type de déploiement. Dans ce contexte, le cabinet d'études recommande de suivre quatre étapes avant de faire son choix. Il rappelle d'abord que le SaaS ne constitue pas une panacée et qu'il implique des compromis. Certes, il limite les besoins en infrastructure et les tâches d'administration associées, réduisant ce faisant le coût total de possession. En revanche, les logiciels ainsi utilisés ne peuvent pas être comptabilisés comme un actif pour l'entreprise.

Gartner conseille ensuite de bien définir sa politique en matière de SaaS, d'établir un modèle de gouvernance sur lequel pourrait s'appuyer à la fois les équipes IT et métiers, en interne, et qui servirait aussi d'appui pour les relations avec le fournisseur.

Troisièmement, le cabinet d'analyse recommande de ne pas seulement évaluer les offres SaaS sur la base des performances métiers, mais de prendre en compte, aussi, des considérations techniques. Enfin, il est conseillé d'établir une feuille de route définissant l'intégration des applications SaaS avec le système d'information interne et les autres applications hébergées déployées.