La plupart des recommandations s'en tiennent toutefois à des principes généraux : « la France doit jouer un rôle actif dans la définition et la promotion de standards ouverts », « faire converger les leviers dont disposent les pouvoirs publics dans le domaine du logiciel », « adapter le dispositif de type Small Business Act prévu dans le pacte présidentiel aux spécificités des entreprises numériques », « encourager les logiques de type 'business angels' », « assurer la sécurité juridique des échanges sur Internet », « faire valoir nos atouts dans la concurrence mondiale », « assurer l'indépendance de la Cnil », « défendre des actions de diffusion en accès libre des contenus culturels européens »... Créer un poste de délégué interministériel aux technologies de l'information Au total, ce rapport de 73 pages « identifie cinq grands chantiers : - reprendre pied dans l'économie numérique - le numérique, une chance pour la culture - faire entrer les services publics dans le XXIe siècle - éducation : changer de logiciel - le progrès numérique pour tous, avec l'objectif de porter de 44% à 75% la part de foyers équipés d'un ordinateur et connectés à Internet ». Pour coordonner les actions à mener dans ces chantiers, le rapport recommande in fine la mise en place d'un « Conseil interministériel présidé par le Premier ministre ». Quant au pilote du programme d'action gouvernemental, Michel Rocard écrit : « l'hypothèse d'un secrétariat d'Etat aux technologies numériques a été envisagé. Par expérience, je suis plutôt réservé devant la multiplication des secrétariats d'Etat sans compétence claire, ni services, ni budget. Toutefois, je suis parvenu à la conclusion qu'un programme de cette ampleur, ancré comme il l'est dans les enjeux d'avenir, justifiait la création d'une Délégation interministérielle. »