Selon une étude commanditée par la GSM Association et réalisée par le cabinet Arthur D. Little, la technologie HSPA (High Speed Packet Access) sera adoptée par la plupart des opérateurs mobiles dans les 5 prochaines années, au détriment du Wimax mobile (802.16m) première génération. Selon les auteurs du rapport, le Wimax mobile est plus performant puisqu'il autorise des débits théoriques de 16, 8 Mbps en zone urbaine contre 10 Mbps pour le HSPA. Malheureusement son rayon d'action, beaucoup plus petit, le limite aujourd'hui à des marchés de niche. Il faudrait ainsi entre 2 et 4 fois plus de stations de base pour couvrir une zone équivalente dans la bande des 5 MHz, ce qui alourdirait la facture du réseau de 20 à 50 %. En outre, le Wimax première génération serait plus sensible aux effets Doppler, causés par le déplacement rapide des terminaux. Toutefois, l'utilisation des technologies OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) et MIMO (entrées multiples/sorties multiples) devrait changer la donne aux environs de 2012, voire avant. Notons à ce propos que la Grèce déploie actuellement le premier réseau Wimax MIMO européen avec Nortel tandis que Huawei teste le trio Wimax/OFDMA/MIMO au Japon. Le constructeur chinois rejoint ainsi le Canadien et Samsung, fervents supporters du Wimax MIMO. De son côté, l'IEEE (Institute of electrical and electronics engineers), qui a mis sur pied un groupe de travail spécifique, souhaite également que le 802.16m soit adopté pour la future 4G. Malgré les conclusions du rapport, il n'est donc pas du tout sûr que les opérateurs vont obligatoirement passer par l'étape HSPA. Il faut aussi savoir que HSPA, évolution convergente de deux normes, HSDPA (pour Downlink, liaison descendante) et HSUPA (pour Uplink, liaison montante), évoquée depuis plusieurs années, vient seulement d'être mise en oeuvre par les opérateurs.