Omnicom est un réseau publicitaire présent dans plusieurs métiers proches : le conseil, l'achat d'espace, le marketing, les relations publiques. On se souvient de son projet de fusion, finalement abandonné, avec le français Publicis, en 2013 et 2014. Omnicom a aussi d'autres préoccupations que son expansion, présent dans une centaine de pays avec plus de 70 000 collaborateurs, il doit pouvoir compter sur une infrastructure unifiée et solide. C'est le sens de l'accord signé avec AT&T.

L'opérateur va déployer un réseau privé virtuel reliant tous les sites du groupe publicitaire dans le monde de manière à rendre les accès plus performants et plus sécurisés. AT&T fournit trois solutions : FlexWare pour le NFV, NetBond pour la connexion entre le réseau privé virtuel de l'entreprise et son hébergeur, une en matière de sécurité, Threat Manager.

Un des pionniers du NFV

L'aspect le plus novateur est celui du NFV - que peu d'entreprises utilisent encore dans le monde -, permettant de gérer par logiciel les routeurs et les pare-feu en les administrant le plus rapidement possible, de manière centralisée. La partie sécurité se retrouve dans une plateforme de surveillance mais aussi dans un programme de formation à la cybersécurité. Omnicom est ainsi protégé de manière spécifique pour que les données, sa propriété intellectuelle, soit préservée.

Craig Cuyar, le DSI mondial d'Omnicom, inscrit ce changement dans une évolution plus globale, où il remplace des systèmes disparates par un seul réseau flexible et hautement sécurisé. Pour lui, cette infrastructure permet de soutenir le développement global du groupe et les services aux clients, sans oublier les économies d'échelle attendues.