parce que les choix techniques ont commencé à être effectués avec le Bocog (comité d'organisation des Jeux de Pékin) en 2004. En revanche, 5 000 modèles récents de machines Lenovo seront mis à disposition dans les 6 « Internet Lounges », à destination des athlètes, de leurs entraîneurs et des médias. Les équipes de support de Lenovo se sont aussi engagées à assister les visiteurs et médias accrédités, en cas de souci avec du matériel non Lenovo. Mais Wang Lei, directeur technologique de l'entité JO de Lenovo, reconnaît que le plus gros souci sera la barrière de la langue. La connaissance de l'anglais faisait partie des critères de recrutement, et le constructeur a en outre donné des cours à ses équipes, mais la prononciation pourrait encore poser problème. IBM détient maintenant moins de 5% du constructeur chinois Pour Wu Min, ces Jeux auront des effets bénéfiques sur la façon dont Lenovo s'adressera au marché. D'une part dans la mesure où désormais le constructeur aura l'expérience « de projets énormes et compliqués », d'autre part en lui donnant de l'expérience sur la façon d'adapter ses produits pour répondre à des besoins utilisateurs différents selon les marchés. Lenovo n'a pas à rougir de son chiffre d'affaires, mais le fabricant doit particulièrement soigner son offensive sur le marché américain, où il désespère d'entrer dans le top 3, aux côtés de HP et Dell. Il est actuellement quatrième, derrière le Taïwanais Acer. Malgré la présence des Jeux en Chine, dans un contexte politique où la Chine est montrée du doigt sur le sujet des droits de l'Homme, le constructeur n'a guère insisté sur sa nationalité. La communication est surtout axée sur le savoir-faire et le soutien aux athlètes. Et si beaucoup croient encore que les ThinkCentre et autres Thinkpads sont fabriqués par IBM - Big Blue a pourtant vendu son activité PC à Lenovo fin 2004 -, ce dernier se désengage de plus en plus : après sa dernière vente de titres il y a deux semaines, IBM ne détient plus que 4,7% du fabricant.