Si Google est liée à une entreprise de services publics, elle ne peut plus signer de contrat de fourniture d'électricité avec le parc éolien, « sauf à vouloir perdre de l'argent. » « Ce que l'autorisation de la FERC nous permet de faire, c'est de revendre cette production d'énergie éolienne jusqu'au jour où nous pourrons l'utiliser pour nos propres besoins, » a déclaré Bill Weihl. « C'est fondamentalement le genre de chose que nous voulons faire. » En d'autres termes, la compagnie de Mountain View peut acheter et vendre de l'énergie, mais comme une manière d'augmenter son ratio d'approvisionnement en énergies renouvelables, plutôt que comme une entreprise en soi.

Google, l'un des plus grands opérateurs mondiaux de datacenters, est toujours à la recherche de moyens pour réduire ses coûts et l'empreinte environnementale de ses opérations. La société s'est en effet engagée à une activité à zéro carbone en combinant plusieurs facteurs : accroître son efficacité, augmenter son utilisation d'énergies renouvelables et jouer sur les crédits carbone. Greenpeace a fait l'éloge de Google pour sa défense de l'environnement et pour son outil PowerMeter, qui aide les consommateurs à réduire leur consommation d'énergie. Mais elle a aussi reproché à la société de ne pas avoir fixé d'objectifs en matière de réduction de CO2 et de ne pas divulguer de chiffres à ce propos. Au palmarès Cool IT de Greenpeace qui classe les entreprises informatiques en fonction de leur impact sur l'environnement, Google arrive en sixième position sur 15.