Selon leur rôle dans l'organisation, les utilisateurs n'accèdent qu'à tout ou partie des échanges sur Process Space. « Vous pouvez, par exemple, avoir dans une entreprise un processus d'approbation des voyages qui inclut à la fois les employés et les managers, a détaillé par la suite David Shaffer, vice-président responsable produit d'Oracle Fusion Middleware, à nos confrères d'IDG News Service. Au sein du Process Space, le manager verra, de son côté, les demandes d'approbation qui lui sont soumises et peut-être, en même temps, des échanges sur la nécessité de réduire certaines dépenses de déplacements. Tandis que le collaborateur, lui, pourra suivre le statut de sa demande tout en se renseignant sur les dispositions prévues par l'entreprise pour les voyages ».

Même interface pour des workflows en BPEL ou BPMN

A noter que la suite Oracle BPM 11g prend en compte de façon native la version 2.0 de BPMN (Business process modeling notation), le langage de description de processus métier. La solution propose la même seule interface pour concevoir les workflows en utilisant l'un ou l'autre des deux langages de modélisation de processus, BPEL (Business process execution language) ou BPMN. « Chaque standard a ses défenseurs, rappelle Hasan Rizvi. Ce que nous voulons, c'est proposer le meilleur de chaque monde. L'architecture d'exécution sous-jacente supporte les deux modèles ».

L'éditeur a également renforcé l'intégration avec d'autres logiciels de son catalogue comme le serveur d'applications BEA WebLogic, le moniteur transactionnel Tuxedo, ou encore ses outils de développement JDeveloper et et JRocket.

La BPM Suite 11g est aussi la première version à prendre en compte les fonctionnalités de l'offre BPM de BEA, AquaLogic, acquise par Oracle en 2008. Elle utilise en particulier AquaLogic BPM Studio pour l'édition des processus et lui emprunte notamment son interface Wysiwyg.