Marc Benioff, CEO de Salesforce.com, continue à distiller des informations sur l'édition 2014 de Dreamforce. La conférence ouvrira ses portes à San Francisco dans 28 jours, comme l'indique le compte à rebours qui défile sur le site de l'événement. Cet été, lors des résultats financiers de son 2ème trimestre (clos fin juillet), le dirigeant avait déjà averti qu'une importante ligne de produits allait être annoncée sur Dreamforce, un « nouveau cloud », comme il existe déjà le « Sales Cloud », le « Service Cloud » et le « Marketing Cloud ». Vendredi dernier, Marc Benioff a donné un indice supplémentaire en tweetant un aperçu du programme de Dreamforce où l'on voit figurer un keynote intitulé « Analytics Cloud », le mercredi 15 octobre à 9 heures.

Au fil de ses rachats, Salesforce.com a notamment acquis plusieurs sociétés spécialisées dans l'analyse de données comme RelatelQ, en juillet dernier, ou EdgeSpring, en juin 2013. Son offre SaaS comporte bien sûr des fonctions d'analyse décisionnelles à utiliser avec ses applications de gestion de la relation client. Il y a deux ans, l'éditeur avait d'ailleurs déclenché le mécontentement de ses utilisateurs en voulant les facturer en plus sur leur abonnement et il avait dû faire machine arrière. Cette fois, il semble vouloir en faire une offre à part entière.

Marc Benioff  va quitter le board de Cisco

Cet été, lors des résultats financiers, Marc Benioff est également revenu sur le partenariat conclu avec Microsoft autour d'Office 365, en mai dernier. Le Californien Salesforce.com a noué de nombreux liens avec les grands acteurs IT de la côte Ouest comme Oracle, Microsoft ou HP. Dans ce domaine, il vient d'ailleurs d'indiquer qu'il allait quitter le conseil de directeurs de Cisco en novembre prochain. Dans un document publié en vue de la prochaine assemblée générale de sa société, le CEO de Cisco, John Chambers, le remercie effectivement pour l'expérience qu'il a apportée à son groupe. Il ne devrait pas le remplacer. 

Mise en garde contre le malware Dyreza

Sur le terrain de la sécurité, Salesforce.com a par ailleurs averti ses utilisateurs il y a quelques jours qu'ils pouvaient être la cible d'une nouvelle version du cheval de Troie Dyreza (ou Dyre) qui volent les identifiants des clients sur certains services de banque en ligne américains. Le 3 septembre 204, un de ses partenaires de sécurité a repéré que le malware Dyre pouvait avoir ciblé certains utilisateurs de Salesforce. Pour l'instant, l'éditeur n'a pas de preuve que des clients aient pu être touchés, mais il continue à enquêter et contactera le cas échéant les utilisateurs qui pourraient avoir été affectés par le malware. Il conseille à ses clients d'utiliser ses fonctions restreignant les accès IP pour n'autoriser que les réseaux et VPN reconnus, et de recourir l'authentification à deux facteurs via l'app Salesforce#mobile.