En revanche, l'éditeur a levé le pied sur le planning de l'offre SAP Business ByDesign, repoussant sa disponibilité générale de 12 à 18 mois et réduisant de 100 M€ les investissements prévus sur ce projet (lire à ce sujet sur www.cio-online.com l'analyse de Hans-Josef Jeanrond, analyste du Bitgroup : « Les aberrations de la bourse »). Hans-Peter Klaey explique qu'il convient de conforter l'architecture « mega-tenancy » utilisée pour l'hébergement. Celle-ci permet de gérer de multiples instances pour chaque client et de disposer ainsi d'un environnement très sécurisé, facilitant en particulier les opérations de maintenance. [mise à jour] « Pour la première fois, il s'agit pour nous de résoudre des problèmes [NDLR : techniques] que nous n'avions pas rencontrés jusque-là », a expliqué Henning Kagermann (à droite sur la photo), co-PDG de SAP, lors d'une conférence de presse sur Sapphire. En concluant avec un sourire : « Nous allons vous surprendre ! ». SAP veut préserver sa marge financière SAP reconnaît aussi prolonger la phase de lancement de Business ByDesign pour préserver sa marge financière sur ce projet, très stratégique pour lui. « Ce que nous allons livrer sera unique sur le marché, a confirmé Léo Apotheker, deuxième co-PDG (à gauche sur la photo), qui doit succéder à Henning Kagermann l'an prochain. « Il ne s'agit pas d'une application de gestion des opportunités commerciales [NDLR : faisant ainsi référence à Salesforce.com], mais d'une application de gestion intégrée complète conçue pour supporter les processus stratégiques de l'entreprise. » A Berlin, l'éditeur n'a pas lésiné sur les démonstrations de Business ByDesign. Pour l'instant, l'application compte 150 clients. Une demi-douzaine d'entreprises sont déjà en production en France, parmi lesquelles Arumtec (qui est venu témoigner sur Sapphire), Micropole Univers et, au Luxembourg, SOA People.