Ensuite, l'analyste rappelle que, pendant près de huit ans, i2 n'a cessé de voir son chiffre d'affaires décliner, après un pic à 1,1 Md$ en 2000. En 2007, l'éditeur n'a engrangé que 258 M$. Autre souci, la base utilisateurs suit le même chemin que le chiffre d'affaires, comme le note Bruce Richardson : « 1 400 clients en mai 2002, un peu plus d'un millier en avril 2004 et, en décembre dernier, 500 clients actifs », selon les chiffres que lui a communiqués l'éditeur au fil des ans. Lors de l'annonce du rachat par JDA, on ne parlait plus que de 360 clients actifs. Autre faiblesse pointée par Bruce Richardson, l'effectif de i2, passé de 6 500 personnes, en 2000, à seulement 1 309 aujourd'hui. Qui plus est, JDA devra faire en sorte de garder les équipes chargées des trente plus grands comptes i2. Enfin, le rachat par JDA pourrait effectivement chambouler le marché du SCM. i2 absorbé, l'analyste rappelle qu'il ne reste plus que deux spécialistes pesant plus de 250 M$, les autres acteurs affichant moins de 100 M$ de CA, et même, moins de 50 M$. « Manhattan sera-t-il la prochaine cible », s'interroge donc Bruce Richardson. Ou bien RedPrairie ? « Et qui sera le repreneur : Oracle, SAP ou ... IBM ? »