C'est le rôle des outils de type CEP, qui surveillent les événements, et peuvent aussi bien envoyer des alertes que lancer des processus. IBM, Oracle, BEA, Tibco ou Progress ont tous déjà inclus des offres de CEP dans leurs solutions SOA. Sun dit s'être « dans un premier temps concentré sur les performances du moteur ». Glassfish et OpenESB comme briques de base Cette version 6 de Java Caps démontre aussi clairement la façon dont Sun infuse ses technologies et ses standards dans la suite héritée de SeeBeyond, pourtant « la première certifiée J2EE en 2003 », comme le rappelle Xavier Gérard. Pour son exécution, Java Caps repose en effet sur deux éléments majeurs réalisés par Sun en Open Source : le serveur d'applications Glassfish et le bus de services d'entreprise Open ESB. Ce dernier marque aussi l'apparition de JBI (Java Business Integration) dans Java Caps, un protocole présenté en 2005 au moment du rachat de SeeBeyond, et implémenté depuis dans plusieurs ESB Open Source. Pour Xavier Gérard, l'arrivée de JBI ne devrait pas perturber les développeurs. « Cela offre simplement une flexibilité supplémentaire, dit-il, et cela répond à une volonté de standardiser encore plus les solutions. » L'ensemble de l'offre n'est toujours pas gratuite ; la vision du patron de Sun, Jonathan Schwartz, mettra un certain temps à s'accomplir. Plusieurs éléments sont toutefois disponibles d'ores et déjà en Open Source, et Sun a lancé, pour soutenir son offre de MDM, une nouvelle communauté d'utilisateurs et de développeurs, Mural.