CV vidéos, blogs, réseaux sociaux, forums, salons virtuels. Le Web 2.0 a donné naissance à une panoplie de nouveaux canaux destinés au recrutement et à la recherche d'emploi. Pourtant, les méthodes traditionnelles font encore partie des habitudes des recruteurs et de celle des candidats. Cette tendance se vérifie dans notre dernier sondage flash : d'après les résultats, 44% des candidats indiquent préférer la voie classique des petites annonces pour chercher un emploi. Pas plus tard qu'hier, le PDG du spécialiste de l'emploi Wanajob recommandait aux recruteurs de maîtriser les règles du référencement pour figurer dans les premières pages de Google de manière à assurer la visibilité de leurs offres d'emplois sur le Net... Un tiers des candidats s'appuie sur son réseau de connaissances Le deuxième canal utilisé par les candidats pour décrocher un job est le réseau de connaissances, qui réunit près d'un tiers des suffrages (32,9%). Le bouche à oreilles est une méthode sur laquelle s'appuient largement les candidats et leurs employeurs. Chez certains, la pratique de la cooptation permet de générer 15% de leurs recrutements. D'autres vont même jusqu'à organiser des tournois de poker reposant sur le parrainage. Dernier enseignement de notre sondage flash : le succès mitigé des réseaux sociaux. 11,2% seulement des répondants utilisent ce canal dans leurs recherche d'emploi. Si ces outils 2.0 tardent encore à entrer dans les habitudes des candidats, les entreprises de l'Hexagone commencent à les exploiter pour recruter. Il y a quelques mois, les SSII CSC et Logica et Altran s'engouffraient dans la brèche du réseau social en s'alliant à Facebook pour attirer des candidats potentiels. De son côté, l'Apec a créé l'événement en annonçant son union avec le réseau professionnel LinkedIn. Aux Etats-Unis, en revanche, les réseaux communautaires sont devenus le principal vecteur d'approche utilisé par les entreprises pour leurs recrutements.