Mais même avec les nombreuses améliorations apportées par Intel à sa deuxième génération de puce Core (voir lien), le circuit graphique intégré n'est toujours pas suffisant pour exécuter correctement, c'est-à-dire avec fluidité et qualité, notre sélection de jeux et ,ce, même à des résolutions inférieures. Lorsque la carte graphique AMD a été éliminée de notre plate-forme de test Core i5-2500K, il était impossible de jouer... Mais tout n'est pas à jeter avec l'eau du bain: de nouvelles fonctionnalités comme le support des Blu-ray 1080p et 3D rendront l'expérience multimédia un peu plus  attrayante sur les  PC de bureau compacts, les ordinateurs portables et les netbooks qui s'appuient bien souvent sur des circuits graphiques intégrés pour offrir un petit prix à l'achat.

Encoder ses vidéos avec Intel Quick Sync

L'un des points intéressants de ce circuit graphique remanié et intégré est l'arrivée du câblage matériel de certaines fonctions dédiées aux traitements vidéo. Intel QuicSync a été conçue pour accélérer les tâches d'encodage vidéo  (MPEG2, VC1, AVC) et ce sans recourir à une carte vidéo comme le fond certains logiciels spécialisés. La transformation est totalement transparente pour l'utilisateur. Notre labo de tests a ainsi comparé les performances d'encodage vidéo de QuickSync par rapport à plusieurs autres machines. Nos deux plates-formes de tests - Core i5-2500K et Core i7-2600K toutes deux équipées d'une AMD Radeon 5870, ont été confronté à un PC de bureau tout-en-un équipé d'un processeur Core i3 avec  4 Go de RAM, et une minitour animée par un processeur AMD Phenom II X6, épaulé par 8 Go de RAM et une Radeon HD 5750.

Pour ce benchmark, le labo a utilisé la dernière version de Cyberlink Media Espresso 6, qui prend en charge l'encodage/décodage matériel d'Intel, pour convertir la bande-annonce du film Big Buck Bunny. Il s'agit d'une vidéo au format Open Source Ogg de  900 Mo en 1080p d'une durée de 10 minutes environ. L'opération consistait à encoder ce clip en 720p pour le lire sur un iPhone 4 et un iPad. 


Cliquer sur le tableau pour agrandir l'image

Sur notre graphique, la référence « IGP » correspond à la plate-forme de test Core i5-2500K sans carte AMD. Les résultats sont impressionnants : le circuit graphique HD 3000 intégré associé à la carte mère H67 a battu toutes les machines équipées de cartes vidéo. L'utilisation du processeur oscillait de 35 à 40%, et le système était toujours disponible pour d'autres activités. AMD et Nvidia feraient bien prendre au sérieux la menace Intel, car il s'agit d'une claque aux cartes graphiques PCI-E. En effet si vous devez travailler avec de la vidéo et si le jeu n'est pas une priorité, un PC Sandy Bridge uniquement équipé de ce circuit graphique intégré de deuxième génération est devenu une option acceptable. Seul bémol, pour bénéficier des accélérations QuickSync, il est nécessaire d'utiliser le chipset H67, cette fonction est indisponible avec le jeu de composants P67 haut de gamme associé ici au Core i7-2600K. Pour finir sur cette partie, il est nécessaire de préciser qu'Intel décline son coeur graphique en deux versions : HD 2000 pour les Core i3 et i5 et HD 3000 pour les séries K, c'est-à-dire pour les puces overclockables.

Consommation en baisse en mode veille

Pour avoir une idée des économies d'énergie que ces processeurs offrent, comparons les résultats des Sandy Bridge avec les PC examinés ces dernières années par le laboratoire de PCWorld.


Cliquer sur le tableau pour agrandir l'image

La puissance consommée en watts lorsque le PC est inactif est fort similaire et dépend en fait de la présence ou pas d'une carte vidéo dédiée. Les spécifications de ces machines varient (le Maingear F131 est par exemple équipé d'une paire de cartes graphiques), mais ils offrent une idée générale de la consommation d'énergie demandée en fonction des performances.

Avec la plate-forme Sandy Bridge, Intel respecte ses promesses faites en septembre dernier. Les processeurs Core de deuxième génération surpassent dans tous les domaines leurs prédécesseurs, tout en conservant une faible consommation électrique au repos. Mais plus important encore, le très souvent décrié circuit graphique intégré a reçu un coup de fouet pour le traitement vidéo.