Anobit indique que la technologie MLC étend la capacité d'écriture de 3 000 à plus de 50 000 cycles d'écritures. Cette solution est idéale pour certaines applications professionnelles, comme par exemple les bases de données relationnelles. Disponibles en version 200 Go et 400 Go avec une interface SATA. En leur adjoignant un adaptateur externe, ils peuvent fonctionner en SCSI ou Fiber Channel. Côté performance, les débits atteignent 220 Mbit/s en lecture et 180 Mbit/s en mode d'écriture.

La jeune société, fondée en 2006, a inventé un processeur spécial, appelé Memory Signal Processor, qui renforce la fiabilité des mémoires flash MLC Nand, à travers un algorithme de correction d'erreurs. Pour Gilad Engel, vice-président du développement « MSP ajoute un niveau de correction d'erreurs à celui qui existe déjà sur les contrôleurs SSD existants et qui se nomme ECC ». Le responsable souligne que le disque Genesis de 200 Go peut gérer jusqu'à 2 To de données en écriture par jour pendant 5 ans et le 400 Go peut supporter 4 To. L'ensemble de ces disques  autorise une vitesse  de 20 000 I/O en écriture par seconde et de 30 000 en lecture. Ils supportent en natif des tailles de blocs de 512, 520 et 528 bytes et une mémoire cache non volatile qui protège contre les incidents. Aucun prix n'a été dévoilé.

Pour Gregory Wong, analyste chez Forward Insights, Anobit n'est pas le seul à proposer des processeurs SSD et une amélioration de la fiabilité de la mémoire flash MLC Nand. Sandforce a ainsi réalisé une puce qui utilise la compression de données et une architecture RAID, permettant d'aller au-delà des limitations du MLC. « Sandforce repose sur un codage ECC 24-Bit/512-byte. Néanmoins, le grand problème est que la dégradation de la qualité du signal et la technologie Anobit peut aider à avoir un signal plus propre »