Avec la spécification CDMI (Cloud Data Management Interface), l'industrie du stockage propose une solution à la migration de données d'un cloud à un autre, qu'il soit de type privé, public ou hybride. Cette norme vise à préserver les métadonnées et les informations que les entreprises stockent dans des clouds. La SNIA travaille à l'établissement de normes pour définir les classes de service pour les données stockées dans un cloud comme la durée de maintien, le nombre de copies devant être conservés et si ces copies doivent être réparties géographiquement, a expliqué Wayne Adams, président du conseil d'administration du SNIA.

Comme les dossiers utilisés pour organiser les données sur le disque dur d'un PC, ces métadonnées peuvent être de type critiques et leur déplacement ne doit pas interrompre le fonctionnement du système d'informations poursuit Wayne Adams. Mais il n'y avait pas encore de normes communes pour la structuration des métadonnées que tous les systèmes de cloud puissent comprendre, précise-t-il.

Les cloud de stockage recueillent des données dans une infrastructure qui peut être répartie sur plusieurs endroits et accessible par un réseau public ou privé. Produits et services se multiplient dans ce domaine pour offrir plusieurs options aux entreprises qui désirent stocker leurs données. Mais si une société souhaite passer d'un service cloud à un autre, ou transférer des données entre des clouds publics et privés, elle peut perdre des informations cruciales quant à l'organisation et la gestion de ces données, pointe le dirigeant de l'association. Le CDMI définit donc des méthodes standards pour créer ces métadonnées afin de ne pas les réécrire à chaque fois. Cette norme comprend également un format de données commun d'échange pour déplacer les data primaires et des métadonnées de cloud à cloud.