Les 400 bornes offrant un accès gratuit et sans fil à Internet aux habitants et visiteurs de la capitale semblent séduire les utilisateurs, selon nos confrères du Parisien. Un an après leur installation, les hot-spots de la Ville lumière sont ainsi utilisés, en moyenne, par 20 000 Parisiens chaque mois. Une large majorité d'entre eux accède au Web à partir des parcs et jardins : 12 000 utilisateurs s'y connectent mensuellement, avec une surreprésentation des parcs Monceau et Montsouris, qui profitent de l'affluence des cadres et des étudiants, deux publics particulièrement technophiles. Les points d'accès mis en place par la municipalité, outre les espaces verts, sont situés dans les mairies d'arrondissement, les bibliothèques et certains musées. Ainsi répartis, ils ont enregistré 87 000 connexions au mois de mai, et 83 000 en juin (avec plusieurs accès par utilisateur sur les périodes considérées). Les bornes de quatre bibliothèques désactivées Ces chiffres ne vont cependant pas sans soulever quelques problèmes. En particulier, plusieurs agents municipaux ont protesté contre les effets qu'auraient les bornes sur leur santé. Ainsi, dès décembre 2006, une quarantaine d'agents salariés des bibliothèques de quatre arrondissements rapportaient qu'ils souffraient de céphalées et autres malaises en raison, soulignaient-ils, de la présence des hot-spots sur leur lieu de travail. La municipalité réagissait rapidement en désactivant les bornes pointées du doigt. Une rencontre entre les syndicats de la Direction des affaires culturelles et la Ville, prévue en septembre, déterminera si ces points d'accès peuvent être remis en services.