En 2011, Bull a réalisé deux rachats (l'un en Egypte, l'autre en France, TRCom), pour des montants peu élevés. Il a recruté un millier de personnes en 2011 et prévoit un nombre d'embauches équivalent cette année, dont la moitié en France, avec un recrutement net situé entre 500 et 600 personnes. Des embauches qui s'effectueront sur des postes « facturables » chez les clients, précise John Selman. Dans le même temps, le groupe a contenu ses dépenses (SG&A, frais de vente, généraux et administratifs) en valeur absolue, en les maintenant à 220 millions d'euros, comme l'an dernier, pointe Philippe Vannier. « Cela signifie que nous améliorons notre productivité ». Le groupe a par ailleurs augmenté ses dépenses nettes de R&D à 24,4 M€ (+23,3%).

Pour 2012, Bull ne communique volontairement pas de prévisions sur le chiffre d'affaires, mais confirme les objectifs de son plan BullWay 2013 (qui prévoit un CA se situant entre 1,35 et 1,45 Md€ en 2013). Sur l'année en cours, la croissance externe ne constitue pas une priorité. « Nous sommes ouverts à des acquisitions en fonction des opportunités qui se présentent, mais nous n'en faisons pas un objectif. Notre plan de croissance est axé sur l'organique », rappelle John Selman. « La première priorité du plan stratégique BullWay 2013 a été de mettre la société en ordre de marche. Nous sommes dans un mode de petites acquisitions, de niches, de technologies, d'add-on ». Les dirigeants soulignent que la force du groupe, c'est de s'appuyer sur ses quatre piliers (Innovative Products, Computing Solutions, Busines Integration Solutions, Security Solutions) et d'être en mesure d'exercer ces quatre métiers en même temps.