En 2010, la flotte de trente satellites du programme européen Galileo offrira des services de positionnement et de navigation par satellite générateurs d'une multitude d'activités tant pour le secteur spatial que pour les applications sur terre. A l'horizon 2020, quelques trois milliards de récepteurs de navigation devraient être en fonction. Le marché des produits et services est à l'avenant, estimé à 400 milliards d'euros d'ici à 2025. De quoi mobiliser les énergies et les synergies parmi les chercheurs et ingénieurs R&D. A Brest, le 18 janvier, à l'initiative de la Meito (Mission pour l'électronique, l'informatique, et les télécommunications de l'Ouest), les acteurs des pôles de compétitivité concernés, en Bretagne (Images et Réseaux, Mer, Automobile haut de gamme) et Midi-Pyrénées-Aquitaine (Aerospace Valley) feront le point sur les savoir-faire et projets lancés, dans les domaines des télécommunications, du traitement d'image (image de géolocalisation), du transport, de la santé, de la sécurité, de l'agriculture. Une concertation sur fond de conférences et d'ateliers qui, de facto, intervient en écho à la consultation en ligne lancée sur ce sujet par la Commission européenne, depuis décembre 2006, et pour quatre mois via un Livre vert. Destinés à « favoriser un débat entre les parties intéressées et à susciter de nouvelles idées sur les missions que le secteur public pourrait assumer aux fins de soutenir le développement de telles applications », le contenu du Livre vert et la consultation donneront lieu à une synthèse prévue pour septembre 2007, ouvrant la voie à un plan d'action à compter de 2008.