Lancé aux côtés de la version grand public de Leopard, Leopard Server reste le parent discret de l'offre d'Apple. Ainsi, le fabricant a récemment modifié les conditions générales d'utilisation de ce système d'exploitation. Il autorise désormais l'exécution de plusieurs instances virtuelles de Leopard Server. Toutefois, cet assouplissement reste limité, puisque cette virtualisation ne peut s'effectuer qu'à partir machines d'Apple, notamment des XServe. Notons également que chaque nouvelle instance devra faire l'objet du paiement d'une licence aditionnelle. Cette ouverture se justifie par une sous-utilisation de la puissance des processeurs quadri-coeurs des plus récents XServe. Toutefois, pour John Welch, analyste spécialisé dans le monde Mac, cette décision est moins technique que marketing : « Normalement, faire tourner plus d'un service à partir d'une boîte Windows est une garantie d'échec. Windows ne supporte pas des charges importantes permanentes. Les Unix (ndlr : dont Leopard Server) permettent des utilisations beaucoup plus importantes par système, donc la virtualisation n'est pas si importante. Tout se limite à une philosophie d'entreprise. La virtualisation est parfaite pour certains et beaucoup moins pour d'autres. » D'ores et déjà, VMWare et SWSoft - avec sa filiale Parallels - ont annoncé leur intention de développer des outils de virtualisation pour Leopard Server. Mais sans fixer de date finale pour les produits. Tout juste, Parallels annonce la publication d'une version bêta gratuite d'ici un mois ou deux contre un enregistrement sur son site Web.