Bull associe sa R&D à celle de SAP pour une meilleure efficacité énergétique de leurs environnements (les infrastructures serveurs du premier avec les progiciels du second). « En toute logique, le matériel a été le premier concerné par le green IT, rappelle Bruno Pinna, directeur marketing de Bull. Et même si dans ce domaine, il reste encore beaucoup à faire, le logiciel est désormais lui-aussi concerné. » « La première dimension de cette initiative commune consistera à définir des outils de mesure pour optimiser le nombre de transactions SAP par Watt », détaille Bruno Pinna. Puis les deux Européens travailleront sur une optimisation de ces ratios. Ils pourraient faire en sorte que le progiciel prenne conscience de son propre impact énergétique. Une capacité qui permettrait par exemple d'exiger qu'un module applicatif ne consomme pas plus qu'une quantité prédéfinie d'énergie. Les équipes de R&D qui s'attèleront à ces tâches sont issues des centres de recherche de Paris et Grenoble pour Bull, et de Sophia Antipolis, Belfast, Karlsruhe et Palo Alto pour SAP. Les deux Européens ont prévu une première période de collaboration pour une durée de trois ans. Le Français explique par ailleurs que ce projet est une initiative ouverte que d'autres éditeurs pourront rejoindre. D'après Bull, l'un d'entre eux serait très près de sauter le pas.