Dans un communiqué daté du 17 juillet, la Ville de Paris a confirmé que « certains retards de paiement se sont produits à la suite de l'installation de son nouveau système Alizé dans l'ensemble des services de la Ville. Depuis 2006, Paris travaille à la mise en place de cette nouvelle gestion de l'ensemble de ses finances avec SAP. Le projet est en production depuis mai 2007 pour le département (près de 2 Mds € de dépenses annuelles) et depuis février 2008 pour l'ensemble de la collectivité parisienne qui regroupe la ville et le département. Pour pallier ses problèmes, la Mairie explique avoir « mis en place une équipe de 25 personnes spécialisées pour absorber le stock de factures des directions de la ville concernées, un traitement individuel des entreprises les plus fragiles, une remise d'attestations administratives pour toute entreprise en ayant fait la demande. » Le traitement et le paiement des factures sont redevenus normaux Le communiqué précise que « courant juillet, le traitement et le paiement des factures sont redevenus normaux à la Ville de Paris. » Cette dernière évoque un des chantiers emblématiques touchés par le problème, celui de l'église St Sulpice. « L'édifice est classé à l'inventaire des Monuments Historiques. Les travaux en cours sont effectués par plusieurs entreprises simultanément et ont fait l'objet d'un marché public complexe tout à fait particulier, ce qui explique les retards de paiement qui ont pu se produire. Les entreprises seront payées d'ici quelques jours, la ville ayant procédé à toutes les démarches de mise en paiement. Les intérêts moratoires consécutifs à ce retard seront payés par la Ville afin de dédommager les entreprises victimes de ces difficultés de règlement. » A l'heure où nous écrivons, ni la ville ni SAP n'ont fait davantage de commentaires.