Analyser les données, créer de superbes graphiques et des rapports croisant d'innombrables sources : bienvenue dans l'ère de la donnée partout. Mais, derrière la réalisation des rêves de nombreux utilisateurs métiers du marketing à la DRH en passant par la DAF, il y a des infrastructures nécessaires et indispensables, des outils techniques impossibles à négliger même à l'heure du cloud. Ces outils seront au coeur de la CIO.conférence du 1er octobre 2019 à Paris : « Data Fondations : les infrastructures indispensables à l'analyse business ».

Pour commencer, il faut collecter la donnée. Les données sont partout, les données sont tout mais les données ne sont trop souvent pas toutes suffisamment rassemblées, structurées et exploitées. Les unifier dans un Master Data Management peut aussi être une approche utile. Une fois cette première étape achevée, la suivante consiste à stocker la donnée. Du stockage local, convergent ou hyperconvergent, sur disque ou en mémoire, au cloud privé, public ou hybride, la donnée a besoin de lieux de dépôt. Encore faut-il bien les choisir, notamment pour garantir leur sécurité et leur confidentialité.

Au dessus des couches les plus basses, on arrive alors à des couches applicatives. La première a pour objet d'entreposer la donnée. Les bases de données relationnelles classiques ont depuis longtemps perdu leur monopole. Des bases dédiées au cloud au NoSQL en passant par les bases graphiques ou aux datalakes, les DSI doivent désormais associer bien des technologies. Enfin, exploiter la donnée est évidemment l'objectif poursuivi. Le data management et la data quality sont essentielles et débouchent naturellement sur les outils pour exploiter au mieux les données et préparer la visualisation et la data discovery. Même à l'heure du RGPD, trop d'entreprises ne connaissent toujours pas l'étendue et le détail de leur patrimoine data.