Et si les puces de demain utilisaient des neurones vivants pour stocker les informations ? Selon les résultats des travaux de Itay Baruchi and Eshel Ben-Jacob, de l'université de Tel-Aviv, il est en effet possible de stocker des données dans une culture artificielle de neurones. En effet, mis côte à côte, les neurones vont spontanément créer des liens pour partager les informations et avec l'addition d'un stimulant chimique, ils vont créer des liens supplémentaires qui pourront servir de stockage. Stimulée trois fois à vingt-quatre heures d'intervalles, la culture neurale a pu conserver jusqu'à trois circuits de mémorisation simultanés durant 40 heures. Pour les deux scientifiques, ce n'est qu'une première étape avant la création du premier processeur cyborg, en plus de fournir de précieux outils pour comprendre comment fonctionne la mémoire vivante. Toutefois, les cultures neurales sont pour l'instant si difficiles à obtenir que l'utilisation du silicium reste la technologie la moins couteuse.