Manque de notoriété et freins technologiques Scholé a donc cherché à identifier les arguments qui défavorisent encore la ToIP : elle n'est pas assez connue (par 30% seulement des sites interrogés), et quand elle est connue c'est surtout pour les box grand public. Plus grave, les offres professionnelles ne sont connues que par 15% des sites interrogés. Les freins sont liés également à des facteurs technologiques. 48% des sites interrogés invoquent la mauvaise qualité de la voix, 45% l'investissement trop onéreux, 42% la dépendance vis-à-vis du réseau Internet, 31% la nécessité de refondre le réseau de données, 25% la sécurité. Rien d'étonnant à voir 57% des interrogés évoquer une technologie encore peu mature. 90% des entreprises mettent en avant les économies escomptées avec la ToIP Du côté des avantages, un argument balaye tous les autres : les économies. 90% des entreprises le mettent en avant. Loin derrière, on trouve l'indépendance vis-à-vis des opérateurs (26%) et les services offerts (26%). Les économies escomptées tiennent à la communication (70%), les services de maintenance et d'exploitation (45%), le câblage (34%). A l'évidence, l'écosystème concerné (opérateurs, constructeurs, installateurs, intégrateurs) a du pain sur la planche. Les relations entre ces différents acteurs sont probablement à optimiser s'ils veulent vendre d'avantage de solutions en ToIP. (*) Méthodologie de l'enquête : L'Observatoire a été lancé en 2007 avec une première enquête portant sur 5 000 entreprises. Pour 2008, Scholé Marketing enquête en deux vagues (3 200 enquêtes au total, une en mai et une autre en cours) auprès des établissements, donc des sites de production.