En terme de satisfaction, 65% de ceux qui ont adopté la ToIP la jugent d'aussi bonne qualité que les solutions traditionnelles, 30% la trouvent moins bonne et 5% seulement meilleure. Toute la partie services arrive en tête des éléments de satisfaction. Parmi eux, on retrouve le partage de documents (cité par 31% des interrogés), la messagerie unifiée (29%), le travail collaboratif (25%), les annuaires mutualisés (21%). Conclusion du cabinet d'études : le marché évolue lentement, il faut l'aider, donc comprendre les freins au développement de la ToIP et trouver les arguments pour accélérer le rythme. Scholé Marketing a identifié des éléments qui vont dans ce sens. Constructeurs et installateurs peuvent prendre appui d'abord sur le renouvellement des équipements. Un tiers des PABX sont à renouveler Un tiers du parc de PABX doit être renouvelé : 19% ont 9 ans et plus, 12% de 6 à 8 ans. Pour le reste, 29% ont entre trois et cinq ans et 38% des PABX installés ont moins de trois ans. Dans le même ordre d'idées, 40% des établissements ont un câblage datant de six ans et plus. Ce pourcentage monte à 55% pour les entreprises de plus de 500 salariés. Autre « bonne nouvelle », c'est-à-dire susceptible de déclencher des décisions d'investissement, la consommation téléphonique est jugée coûteuse. 35% des entreprises trouvent leur facture élevée ou trop élevée, cette proportion grimpe à 46% dans les grands comptes. 41% des entreprises multi-sites et 38% de celles équipées en IP déclarent également leur facture télécoms trop élevée. Au total, Scholé Marketing a noté 4% d'intentions de migration dans les entreprises en faveur de solutions de ToIP. Ce pourcentage est une moyenne. Dans les grands comptes, il grimpe à 19%, reste à 10% pour celles entre 10 et 499 salariés et plonge à 1% en dessous de 10 salariés. Des chiffres plutôt faibles. Manque de notoriété et freins technologiques