C'est ce que confirme la troisième édition du baromètre Oracle/IDC à la suite d'une enquête téléphonique menée en juin 2005 auprès de 250 entreprises françaises appartenant à ce segment. Mieux, elles sont déjà près d'une sur dix (9 % du panel) à prévoir d'investir dans un PGI en 2006, ce qui conduit IDC à estimer qu'environ 1 280 projets seront engagés l'an prochain.
IDC a sondé les PME sur leurs raisons qui les poussent au changement. Dans 44 % des cas, c'est l'obsolescence fonctionnelle du logiciel de gestion en place qui les motive et, pour 42 % d'entre elles, l'obsolescence technique du produit.
Les raisons liées à l'entreprise elle-même pèsent moins lourd. Dans 18 % des cas, c'est la maison mère (lorsque la PME est filiale d'un groupe) qui impose de changer le système de gestion. En revanche, les contraintes métiers ne sont citées que dans 13 % des cas. Enfin, la mise en place de nouveaux processus est mis en avant par 12 % des PME sondées.

Des motivations qui diffèrent suivant l'outil en place

Le baromètre Oracle/IDC révèle par ailleurs que le poids de ces différentes raisons varient suivant la nature du système de gestion en place. Si la PME possédait déjà un PGI (progiciel intégré), IDC constate que la pression de la maison mère a pesé dans 25 % des cas sur la décision de le remplacer par un nouveau PGI. Contre 6 % des cas seulement quand la PME exploitait jusque-là une solution de gestion indépendante (c'est-à-dire un logiciel spécialisé sur la comptabilité, ou bien dévolu à la gestion commerciale ou à la gestion de production).
En revanche, la tendance s'inverse lorsque la diminution du coût d'exploitation des logiciels est invoquée comme cause de changement. Chez les PME utilisatrices de progiciels indépendants, cette raison a compté 12 fois sur cent, contre seulement 9 fois chez celles qui possédaient déjà un PGI. Des proportions que l'on retrouve quand le projet a été induit par la forte croissance de la PME. On se tourne alors davantage vers l'intégré.

Les raisons de changer de logiciel de gestion : Les raisons techniques priment sur les contraintes liées au métier, à l'organisation ou au marché
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