Londres, New York, Paris, trois pôles mondiaux où le WiFi se répand très rapidement. Une étude publiée le 25 mai par le bureau d'études américain RSA montre cependant que, si le réseau WiFi ne cesse de se développer et qu'il est de plus en plus sécurisé, de nombreuses failles persistent. Dans la capitale française, le réseau a progressé de 119% en moins de deux ans. L'utilisation du système de protection WEP s'est amélioré, il concerne désormais 78% du réseau contre 69% en 2004. Néanmoins, 21% des accès de connexion WiFi demeurent facilement pénétrables et 22% du réseau professionnel n'est pas du tout sécurisé. La méthode utilisée par RSA pour effectuer ses recherches le démontre d'ailleurs de façon probante. Les chercheurs ont simplement sillonné la ville équipés d'ordinateurs portables en activant la recherche du réseau WiFi, comme n'importe quel utilisateur peut le faire. Ils ont constaté qu'il était souvent très facile de trouver une faille dans la configuration (souvent faite par défaut) pour se connecter à des réseaux tant domestiques que professionnels. Ces intrusions exposent à des vols de données et à des infections de virus ou de cheval de Troie. Le WiFi parisien n'est pas imparable mais il est toutefois plus sûr que celui de New York ou de Londres. A Londres 22% des points de connexions sont toujours trés perméables, à New York, ils sont 28%.