Silicon Graphics a présenté son plan de réorganisation et espère sortir de sa situation de faillite en septembre. Le fabricant de stations de travail hautes performances, qui accumulait les pertes depuis les années 2000, a récemment déposé son bilan et s'est placé sous la protection du "chapitre 11", la loi américaine sur les faillites, pour renégocier sa dette avec ses créanciers. Le plan proposé par SGI, visant à faire sortir le groupe de la faillite, doit maintenant être validé par la justice américaine. Dans ses grandes lignes, le plan mis au point par le constructeur vise à faire sortir le groupe du chapitre 11 en tant qu'entreprise publique. Il s'appuie sur un programme mondial d'accords passés avec les créanciers et ne prévoit aucune indemnité pour les actionnaires. Selon le groupe, la dette s'en retrouverait ramenée de 345 M$ à 70 M$. L'un des grands défis technologiques de SGI consistera à résister à la concurrence croissante sur le segment des stations de travail économiques, basées sur des plates-formes x86. Le groupe a, à ce propos, récemment annoncé qu'il comptait investir ce marché et fournir ses propres serveurs x86 à base d'Intel Xeon 5100.