Basé au Luxembourg, le groupe Fareva opère comme sous-traitant pour différents secteurs, notamment la pharmacie et l'industrie cosmétique. À travers ses différentes usines et laboratoires spécialisés, il prend notamment en charge la formulation, l'élaboration et le conditionnement des produits pour ses clients. Présent en Europe, aux États-Unis et en Amérique du Sud, le groupe a emploie aujourd'hui près de 12 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de plus d'1,6 milliards d'euros en 2018.

Au fil du temps, Fareva a acquis de nombreux sites industriels. Il possède aujourd'hui une quarantaine d'implantations dans le monde. Tous ces sites n'utilisent pas les mêmes indicateurs de qualité : « certains sont équipés de logiciels dédiés, tandis que d'autres font tout sur des fichiers Excel », explique Cyprien Rivat, Web & Collaborative Applications Manager au sein de Fareva Corporate France. « Au siège, il est donc très compliqué de créer des reportings globaux. » La collaboration entre filiales pâtit également de cette absence de référentiel commun. L'entreprise a donc décidé d'harmoniser ses processus qualité, afin de gagner en cohérence et en traçabilité.

Un socle QHSE commun

L'objectif était de fournir un socle commun à tous les sites, tout en conservant une capacité d'adaptation, pour pouvoir s'adapter aux problématiques spécifiques de certaines usines. Pour cela, le département IT s'est lancé dans la recherche d'un logiciel QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) à la fois puissant et flexible. « L'objectif était d'avoir des procédures standardisées, mais il fallait aussi pouvoir adapter certains processus sans passer par des développements spécifiques contraignants », indique Cyprien Rivat.

Un appel d'offres a alors été lancé, puis cinq éditeurs ont été présélectionnés. Parmi ceux-ci, le département QHSE a retenu la solution Normea d'Isiware, appréciant notamment les processus pré-paramétrés et les possibilités de personnalisation offertes. Une fois le choix fait, un POC a été développé, puis l'équipe projet a débuté la création d'un core model. Celui-ci a pour l'instant été déployé au siège ainsi que dans deux filiales, et deux autres sont en train de le mettre en production.

Un reporting qualité facilité et un vocabulaire plus homogène

« La mise en place de ce logiciel QHSE a vraiment changé les choses chez Fareva d'un point de vue qualité. Par exemple, tous les sites utilisant Normea ont maintenant un reporting qualité généré automatiquement. Avant, cela était traité de façon manuelle, avec un formulaire mensuel déclaratif dans lequel chacun pouvait mettre ce qu'il souhaitait. Ce n'était donc pas simple de consolider les données », souligne Cyprien Rivat. « Nous avons aussi remis au clair certaines définitions afin d'homogénéiser le vocabulaire métier et les pratiques associées ».

D'ores et déjà, le groupe a identifié des gains financiers, liés à l'arrêt des contrats de maintenance des différents logiciels utilisés précédemment. En réduisant les coûts, la mutualisation permet de ce fait d'envisager un retour sur investissement assez rapide.

La solution contribue également à souder les équipes. « Nous avons de bons retours des utilisateurs. Ils trouvent l'outil très intuitif, ce qui leur permet d'être autonomes. Notre but maintenant est poursuivre le déploiement du logiciel au sein d'une vingtaine d'usines, représentant plus de 800 utilisateurs à travers le monde », conclut Cyprien Rivat.